Living is easy with eyes closed,
Misunderstanding all you see.
It's getting hard to be someone but it all works out,
It doesn't matter much to me.
Let me take you down,
Because I'm going to Strawberry Fields.
Nothing is real and nothing to get hung about.

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fille mûre et forte qui garde pourtant en elle un fond de princesse désespérée elle s'invente un personnage sûre qu'elle n'est pas assez extraordinaire pour être aimée elle déteste la normalité Elle rêve encore des princesses, des princes et toute l'utopie d'un monde de fée Elle peut être menteuse, elle sait manipuler les gens, être hypocrite même si elle dit que cela l'a répugne, car elle se console en disant que c'est pour leur bien de ne pas dire l'entière vérité Elle est parfois méchante et blessante sans le vouloir, mais elle a un coeur d'or dont ne profite que ses amis elle aime rester loin des problèmes veut tout savoir sur les autres sensible, la perte d'un être cher, fait d'elle un être détruit réduit à un état de marionnette sort des rimes pourries, des blagues stupides qui font rire son groupe d'amie Elle est très paranoïaque Sa soeur n'est pas là quand elle rentre, son premier réflexe et d'aller voir si elle n'est pas coupée et entassée dans four par l'employé de free qui était venu dans la matinée Quand elle est en proie au stress, elle se met à parler aux objets, elle perd l'usage de ses jambes, ou est prise par des troubles maniaques grave Egoïste rêve du prince charmant quand elle ba mal, écouter placebo en boucle toute la journée écrit un bouquin lis un bouquin chaque semaine aime les enfants, déteste le chiens une aversion pour la cigarette se faisait vomir quand elle était adolescente ne peut pas avaler quelque chose de gras ne jure que par la salade et l'huile d'olive.

« Alors ma puce, tu demandes quoi à Noël ? »

Mon père posa un baiser doux sur ma tête, tandis que de mes petites mains poisseuses d'enfants, je dessinai grossièrement un bébé. Les mains étaient roses et potelées, et l'on peut voir le sucre coller sur ses joues rouges et rebondies. Fière de moi, je lui tends le dessin informe qui pourtant, allait avoir un grand impact dans ma vie.

« Une poupée ? J'en ai vu des superbes chez un antiquaire. Je t'y emmènerai demain pour que tu la choisisses et que tu la dessines au Père Noël.
- Mais non papa ! »

Mon rire enveloppa la pièce, et un sourcil interrogateur se dessina sur le visage de mon père, tandis qu'il accrochait mon bébé grassouillet sur le frigo. L'aimant rouge se trouvant pile sur son nez, et je me levais pour l'enlever et le positionner à côté de sa tête. J'aimais pas les clowns. Il me faisait peur avec leurs yeux blancs et scarifier et leur énorme nez rouge qu'ils mettaient sans arrêt.

« C'est un bébé. Moi je veux une petite sœur. Pour la coiffer et lui mettre des robes.
- Mais, tu le sais que ça coûte cher un bébé. Tu le sais ma puce ?
- C'est pour ça que je la demande au Père Noël ! Comme ça, ça vous coûtera rien ! »

C'est à son tour de rire. Puis il part et me promet une belle poupée maquillées et à boucles anglaises. Je voulais pas de son mouton. Et chaque nuit, je demandais une petite soeur. Les petits frère, j'en voulais pas. Ça mettait que du bleu, et rien ne sentait bon avec eux. Je voulais une petite soeur pareille que moi, qui aimerait la Belle au bois dormant. On mettrait les talons de mamans et volerait les portables de papa. On jouerait à cap ou pas cap. On mangerait ensemble, regarderait des films ensemble et travaillerait ensemble. Je l'aimais déjà, cette petite chose. Plus que tout dans le monde. Plus que ma poupée Barbie, que mes kinder bueno et que le nutella. Plus que mon vélo rouge et ma cabane violette. Que mon château playmobil et que mon lit à baldaquin.

« Ma puce ?
- Papa. J'ai 10 ans. Les "ma puce", ça fonctionne plus avec moi.
- Tu peux lâcher des écouteurs ? »

Et c'est là que je vois son visage rouge et usé. Ses yeux cernés et ses mains qui tremblent. Je sais que je n'ai pas envie d'entendre la suite. Il s'approche de moi et je plaque mes mains sur les oreilles. Je lui hurle de se taire mais il me dit de l'écouter. Je hurle, hurle et me débats. Ces mots, je ne les comprends pas, je ne veux pas les comprendre. Je ne les comprendrais jamais. Ils tournent dans ma tête et j'essaye de leur échapper, mais ils s'accrochent et me dévorent l'esprit. Tel des vautours affamés, les mots résonnent et je presse mes oreilles encore plus fort.

« ELLE EST MORTE QUENTIN ! MORTE ! »

Ils arrivent les mots, bruyants et sourds. Ils écorchent mon coeur et je me sens tomber sur mon lit, impuissante, mes bras qui paraient ses mots entourent mes jambes d'un puissant étau. Je pleure. Rien ne compte à part cette intense lévitation. Et je ne sens plus rien. Ma vie n'a aucuns sens parce qu'il n'en avait qu'un, et qu'il c'est enfuit. Mon âme glisse entre tes doigts et je ferme les yeux, j'ai peur du danger qui me submerge, m'engloutis dans un monde qui n'est pas le mien. Mes pieds peuvent décoller du sol, même si un poids me pèse dans le creux de l'estomac. Je cherche à tout prix à me sauver, même si c'est pour me perdre dans les dédales d'un monde fou.
Ma première phrase est fausse. La seule chose que je ressens c'est la douleur. Une douleur qui m'enivre, devient presque une amie. Une douleur unique, immatérielle, et pourtant, c'est la chose qui me rappelle que je existe.

Je veux qu'elle revienne. Qu'elle me crie dessus à m'en faire pleurer. Qu'elle me fasse comprendre les maths. Qu'elle me montre des films, qu'elle sorte son vieille album photo qui sent l'humidité. Qu'elle me raconte une histoire, qu'elle me lit un poème. Qu'elle fasse de la confiture, qu'elle sèche mes larmes. Qu'elle se dispute avec papa. Je veux qu'elle revienne. Je veux qu'elle soit ma mère.

Ici, racontez votre histoire. Nous exigeons un minimum de 30 lignes, n'hésitez pas à faire des chapitres etc.. La présentation est libre, mais nous conseillons de mettre sous forme de chapitres "rps", plutôt que sous celle d'une biographie. Cela rend votre récit plus vivant et agréable.

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