Old teenage hopes, are alive
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(histoire, mnimum 35 lignes)
June Caliopée Hopkins, fille de riches américains, mène une belle vie heureuse et comblée. Telle est la réputation de June. Or ce n’est pas exactement la vérité.
June est née dans une petite ville d’ Angleterre, malheureusement deux ou trois ans avant la date voulue par ses parents. Ceux-ci, estimant qu’ils étaient encore trop jeunes pour s’occuper de ce «bébé surprise», la firent adopter par un couple américain, certes excessivement riche, mais qui ne rêvait que d’avoir un enfant, le mari étant stérile.
Ainsi commença la vie de June. Comblée d’affection, celle-ci grandit dans un milieu paradisiaque, à Bixby, une petite ville d’Oklahoma. Ses parents adoptifs lui offrirent des cours de rock, de dessin, de violoncelle et, pendant 3 ans, des cours particuliers d’allemand. Ils ne lui révélèrent jamais son adoption. Excellente élève, elle réussit brillamment son bac et décrocha sa médaille de violoncelle à l’unanimité. Pour ses 20 ans, ses parents lui offrirent un voyage en France avec sa meilleure amie. Ce voyage fut pour elle exceptionnel. Elle apprit les bases du français sur place mais ne prit jamais de véritables cours.
L’année suivante, elle passa son brevet de pilotage d’avion mais ne l’eut qu’au deuxième passage. Elle avait ressenti des vertiges la première fois et n’avait même pas voulu monter dans l’avion.
Un jour sa mère adoptive eut un grave accident : une partie de son laboratoire explosa et celle-ci fut atteinte à la jambe; June resta alors longtemps à son chevet, préparant tous les repas et s’occupant de l’entretien de la maison, le tout en parallèle avec ses études. Cet évènement lui apprit à prendre du recul et à être autonome.
Alors que sa mère se rétablissait progressivement, June reprit sa vie trépidante d’étudiante. Elle était conviée à de nombreuses fêtes, ce qui lui permit d’élargir son cercle d’amis. Elle prit l’habitude, tous les vendredis soirs, d’aller voir l’entrainement de hockey sur glace de l’équipe masculine de Bixby. Son attention se portait plus sur le goal que le match en lui-même...C’est ainsi qu’elle rencontra son futur petit ami. Il était son soleil, elle était son oxygène. Son bonheur partagé attisa quelques jalousies, même de la part de sa meilleure amie, mais June s’en moquait éperdument. Elle était tout simplement heureuse.
Cependant, le fait que June délaisse peu à peu sa «meilleure amie» tracassait ses parents. Cette jeune fille était soi-disant si gentille et bien éduquée... June se senti alors obligée de renouer les liens avec elle. Les après-midi shopping, soirées restaurants et boîtes de nuit se multiplièrent.
Elle se rendit compte à quel point c’était avantageux de vivre en tant que fille unique. Elle en fit part à ses parents, qui hochèrent la tête d’un air distrait, pour changer ensuite de sujet. June n’y prêta pas plus d’attention et oublia vite cette scène...