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o1 ; you make me wanna die

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Nirvana T. Prescott
ζ FONDADMIN - bomb in a birdcage
enjoy the silence

Nirvana T. Prescott

✔ PRÉNOM : clémence
★ AVATAR : kristen stewart
© CRÉDIT : kaleiiiigh, psychdelia*child & lj
✔ MISSIVES : 5361
✔ ARRIVÉE : 28/07/2010
✔ BOULOT : loin de cette société de consommation
✔ CITATION : your head will collapse, but there's nothing in it, and you'll ask yourself ; where is my mind ?
✔ PRINTEMPS : 20 ans
✔ STATUT : passion destructrice pour Buck
✔ RÉPUTATION : 5
✔ JUKEBOX : ina ich - âme armée
✔ COMPTES : alaska h. young & majestic-orphély a. kostas-kane

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o1 ; you make me wanna die _
MessageSujet: o1 ; you make me wanna die   o1 ; you make me wanna die Icon_minitimeVen 24 Sep - 20:37



You make me wanna die
feat. Buck. Tu m'as donné envie de mourir, mais toi va plutôt crever.  

    Tu pourras continuer éternellement à contempler ton reflet dans ton miroir - celui de Meagan - tu n'y verras toujours qu'une incorrigible émancipée. Tu suis les contours de ta mâchoire, fine et anguleuse, en cherchant vainement sa provenance. Tu aimerais le connaitre, c'est ce que tu te dis, mais au fond, il ne doit pas valoir mieux que ta génitrice. Quoique puisqu'il l'a quittée, il vaut déjà un petit rien de ton attention. Peut-être cette mâchoire fière vient-elle de lui ? Peut-être ces iris vert irisés sont-ils siens ? Tu aimerais ressasser ces questions jusqu'au petit matin, jusqu'à l'aube rassurante et éphémère, mais quelqu'un t'en empêche. « Grouille Nevy, on va être en retard ! ». Tu la regardes, elle te fuit. Ce petit ballet n'a aucun sens pour toi, il te suffit de la fixer sans prononcer mot, et elle baisse la tête, comme si rien dans ton regard à peine méprisant ne l'avait incitée à s'échapper. Meagan. Si faible à tes yeux, si futile. Pourtant, elle semble heureuse, tandis que tu ne l'es pas, et tu te poses encore mille questions. 

    Tu retournes vers ton miroir, les lèvres pincées. Quel bonheur ça serait de pouvoir être en retard, de fuir à ton tour. D'oublier tes traits inconnus, d'oublier ta vie si pitoyable. Rien ne te retient ici, et tout t'appelle - comme l'attraction irrésistible de l'aimant - au dehors. Mais au moment où tu penses cela, au moment ou tu observe une nouvelle fois tes yeux verts, tu vois Buck. Non pas Buck, Valesca, Valesca, Valesca. Tu martèles, tu essaie de contredire ton cœur et ce que tu ressens. Buck, Valesca, Buck. Avoue-le, tu tiens à lui, tu tiens à ce goujat. Mais tu ne veux pas. Comment est-ce possible ? Toi et tes grands principes, tu as pu tomber amoureuse en une nuit. Ça n'est pas de l'amour, c'est une haine meurtrière qui ronge tes jours calmes, une passion dévorante que tu n'as jamais demandée. De loin, tu sembles si calme, ainsi agenouillée devant ton miroir, mais tu es déchirée par les tourments silencieux de ton cœur. De rage, tu aurais envie de briser en mille morceaux de verres coupants ce reflet mensonger, mais tu te retiens tu n'es pas violente en principe. Les convenances n'ont plus de sens de toute façon en cet instant perturbé, tu aimerais pouvoir tout oublier et t'y plier avec joie, mais tu ne peux plus. Trop tard honey bee. 
    Du bout des doigts, tu caresses le doux tissus de ta robe noire, assortie à ton humeur par les vagues agitées au niveau des chevilles. Tout ce luxe n'a rien de bon pour toi, il entraine dans un tourbillon vicieux de tout ce que l'humaine peut avoir de mauvais. Pourtant, tu l'aimes bien cette robe, quoique tu aurais de loin préféré venir en jean tant et si bien troué que l'on n'en verrait que ta peau, par esprit de contradiction. Le contact de ton bracelet de diamants te brule, tu aurais aimé le jeter au loin, mais encore une fois tu ne peux pas. Ta masse de boucles brunes est retenue, par une centaine d'épingles, en un charmant chignon élégant et travaillé. Tu as l'air de ce que tu es censée être, mais tu n'aimes pas cela. Tu as la lugubre impression d'être enfermée dans ton propre piège, coincée par tout ces gosses de riches et Buckminster. 

    Tu te lèves, comme une automate - ta peur des marionnettes se réveille tout à coup - mais tu es morte pour toi même. Où est donc passée Nirvana ? Qui est cette poupée futile qui l'a remplacée ? Sans y prendre garde, tu quitte ta suite, qui est vide de toute vie, et tu sors dans le couloir tapissé et feutré des premières classes. Tu fixes les dorures sans les voir, tu avances toujours de ta démarche gracieuse vers ta fin. Un bal masqué, auquel tu te dois de participer à cause de ton maudit rang, de ta maudite mère, de ta maudite cousine, et de tout ceux que tu maudis en ce bas-monde. En ce moment, ton allégeance ne va à personne, puisque même ta meilleure amie va à ce bal. Toi qui hais la foule, tu vas être servie. Ton masque à la main, tu avances avec une assurance contredite par les traits serrés de ton visage. Les regards s'arrêtent sur toi, les sifflements admiratifs des hommes, les remarques critiques des femmes... Il te suffirais de te retourner pour les faire taire, mais tu n'en a franchement rien à faire. Alors tu continue ton chemin de mort. Soudain, tu te figes. Tu te rappelles les gloussement excités  de Meagan : « Oh j'ai hâte, il aura tout le monde ! ». Tout le monde. Tout le bateau. Soit Buck. Tu ne veux pas d'une rencontre fortuite, tu a juste envie de fuir dans la chambre de Valesca. Là, tu retrouvera tes marques, tes habitudes et les odeurs que tu affectionnes. Comme tu aimerais avoir le choix !

    Libre à moi ensuite de te faire faire demi-tour, de quitter tout ce que tu abhorres en ce monde. Mais où serais alors l'intérêt ? Tu sais que tu dois aller à ce bal, le début de la fin. Tu regardes ton masque avec des yeux hésitants. Tu sais que tu peux te faire une promesse, reste à savoir si tu sauras t'y tenir. Stay away from him honey bee ! Un sourire de chat satisfait sur le visage, tu étales du bout du doigt ton maquillage, faisant savamment grossir le trait noir qui te démarquera des autres roses habituels. Tu maintiens les deux rubans taupes de ton masque vénitien devant ton nez aquilin, puis tu l'accroche délicatement, en faisant sortir quelques mèches rebelles de ton chignon. Valesca y sera, ainsi qu'Andromaque. Tu penses que t'amuser un minimum ne sera pas trop une corvée avec ces deux-là dans les parages. Soudain tu entends des pas, ses pas ! Tu es plutôt douée pour reconnaitre les gens à leur allure, alors lui... Tu te figes. Non, pas si vite ! Que fait-il ici ? Quelle question, il sort de la chambre d'une de ses conquêtes. Tu te figes. Tu te figes, tu attends le contact brulant et glacial qui détruira ta belle assurance.


Dernière édition par Nirvana T. Prescott le Mar 12 Oct - 17:21, édité 1 fois
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o1 ; you make me wanna die _
MessageSujet: Re: o1 ; you make me wanna die   o1 ; you make me wanna die Icon_minitimeDim 26 Sep - 10:30

Rêver, c'est beau de rêver... On peut s'échapper, échapper à la dure réalité et s'inventer totalement un autre monde, le monde parfait à nos yeux. Tout le monde rêve, mais tout le monde rêve de différentes choses. D'un monde meilleur, d'une vie meilleure, de quelque chose de fantastique, d'animaux, de jouets, de bonbons, etc... Mais toi, toi, de quoi rêves-tu ? Tu rêves de la seule et unique chose importante à tes yeux, celle qui a su te faire changer, qui a su devenir ton obsession, et tout ça, en juste une nuit. Tu l'as aimé, et tu l'aimes encore, mais tu refuses de l'admettre. Et dans ton rêve, elle ne te repousse pas, elle t'aime, tu passes ton temps avec elle, et dans ton rêve, tu as réussis ce que jamais tu ne réussiras dans la réalité : tu as su lui voler un baiser. Cependant, les rêves sont éphémères, et quand tu te réveilles, en ce magnifique matin du mois de Septembre, et que tu as, dans tes bras, quelqu'un d'autre, tu ne peux t'empêcher de pousser un long soupir. Certes, la jeune femme est belle, mais à tes yeux, elle n'arrive pas à la cheville de Nirvana. Tu la repousses gentiment pendant qu'elle dort encore, tu en profites pour t'échapper de cette étreinte qui t’oppresse, tu aimerais partir, et ne plus revoir cette fille, mais tes vêtements sont de l'autre côté de la pièce, et, déjà, tu sens du mouvement à côté de toi.

- Buck ? Qu'est-ce que tu fais ?

Tu te retournes, et tu espères que cette voix presque parfaite puisse finalement venir de l'ange que tu aimes tant, mais les miracles n'existent pas, c'est bien connu. Elle te regarde avec ses grands yeux bleus remplis d'espoir, ses cheveux blonds encore ébouriffés. Tu restes de marbre devant sa beauté incroyable, qui en aurait fait fondre plus d'un, mais pas toi. La seule qui arrive à te procurer cet effet c'est Nirvana, ta drogue. Celle qui occupe 90% de ta pensée, celle à qui tu penses quand tu es avec quelqu'un d'autre...
Et là, cette somptueuse femme qui t'observe avec ses grands yeux ne te fais ni chaud ni froid. Tu te contentes de lui sourire pour conserver ton masque.

- Je m'habille. Je rentre chez moi.

Elle fait une moue boudeuse, mais toi, tu t'en fiches. Tu prends tes habits, et tu vas t'habiller dans la salle de bain. Tu te coiffes, tu te rends présentable, et tu reviens dans la chambre. Elle est debout, en nuisette, et elle cherche dans son armoire quoi mettre. Tu espères t'éclipser discrètement, mais manque de chance, elle se retourne et te souris. Tu fais de même, et, traversant la chambre en plusieurs grandes enjambées tu l'embrasses.

- Je te retrouve ce soir.

Le comble du mensonge, la cerise sur le gâteau. Tu n'as aucunement l'intention de la revoir, et tu ne t'es encore moins attaché à elle. Pour toi, elle n'est qu'un passe-temps, l'histoire d'une nuit, comme nombre d'autre. En sortant de la chambre, tu te dis que toute tes anciennes conquêtes pourraient faire un groupe contre toi qui serais bien rempli. Tu rigoles tout seul, ta plaisanterie te faisant toi même rire.

Le reste de la journée se déroule très lentement. Tu ne sais pas vraiment quoi faire, tu te promènes, tu aires, telle une âme perdue, comme si tu cherchais quelqu'un ou quelque chose, alors que pas du tout. On te demande d'ailleurs si tu t'es perdu, tu réponds d'un regard noir à la personne qui t'as demandé ça, et tu poursuis ton chemin.
Puis en fin d'après-midi, tu décides de regagner ta cabine pour te préparer en vu du bal de ce soir. Tu les imagines déjà toute à tes pieds. Et tu sais très bien comment va finir la soirée... Drogue, alcool, et tu finiras par te réveiller demain matin dans une chambre qui t'es inconnue à côté d'une femme dont tu ignores même le nom. C'est comme ça presque tous les soirs...
Mais en t'habillant, en revêtant ton costume noir et ton masque argenté, tu espères la voir, tu espères qu'elle sera là. Tu sais très bien que ce monde n'est pas le sien, qu'elle préférait certainement échanger de classe sociale avec toi, mais tu espères que sa famille luxueuse l'ai obligé à aller à cet évènement mondain. Tu es un peu égoïste, car tu sais qu'elle préférait rester dans sa chambre, mais toi, tu ne penses qu'à toi et ton propre bonheur. Elle préférerait d'ailleurs certainement ne pas voir ta silhouette, mais toi tu as envie de l'observer, de plonger tes yeux dans les siens, et de la toucher. Les gifles ne te repoussent pas, les insultes non plus, tu es près à tout pour elle, pour Nirvana, ta drogue. Elle a le même effet sur toi, elle a même une plus forte emprise encore. Et pourtant, c'est difficile à faire.

Une fois habillé, une fois la nuit tombée, tu sors donc de ta cabine. Tu es encore plus élégant que d'habitude et les femmes vont avoir du mal à résister à ton charme, tu le sais très bien. Mais au fond de toi tu espères que ce soir tu ne rentreras pas avec n'importe qu'elle fille, mais avec elle. Elle.
Son prénom raisonne encore dans ta tête quand tu croises un groupe de jeune Golds. Tu les connais toute, certaines plus intimement que les autres... Elles t'appellent avec leurs voix stridentes. Tu les rejoins, rien de mieux pour être bien vu que d'arriver avec tout un groupe de filles riches. Elles gloussent comme des poules, toi tu leur serre ton numéro habituel. Tu es entouré quand tu arrives dans la grande salle de balle qui a été décorée à l'occasion. Tu sens les regards se poser sur toi, mais tu continues d'avancer en les ignorant.
Et tu la vois.
Tu entends à peine la musique, ce n'est qu'un arrière fond pour toi. Elle éclipse toute l'assemblée présente autour de toi, plus rien ne compte à part elle. Tu détournes le regard, tu ne veux pas te laisser aller comme ça, toi, Buck, séducteur de ces dames. Comment pourrais-tu être amoureux ? Comment ?
Malgré tout tu ne peux rester éloigné d'elle. Tu t'éloignes des filles qui gloussent toujours et te fraye un passage à travers les gens. Ta personnalité forte et ta passion dans l'art d'enquiquiner les gens est la plus forte, et tu comptes bien profiter de cette soirée pour ne pas lâcher Nirvana d'une semelle.
Tu poses ta main sur son épaule, l'autre contenant l'appareil photo qui t'es tellement cher. Elle sursaute au contact de ta paume glacée, et elle se retourne.
Clic.
Le flash illumine ses traits. Elle te regarde d'un air morbide. Tu vas t'en prendre une. Fuir ? Rester là et attendre ? Tu décides d'employer une autre façon, ta façon, même si tu sais que la claque risque de ne pas tarder :

- Surprise. Je suis sûre que tu seras très belle sur cette photo.

Tu lui souris,
Tu la provoques,
Tu l'aimes...

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Sybilline
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Sybilline

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MessageSujet: Re: o1 ; you make me wanna die   o1 ; you make me wanna die Icon_minitimeDim 10 Oct - 7:07

Baaaaaaaaaaaoum !
une coupure de courant !  
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o1 ; you make me wanna die _
MessageSujet: Re: o1 ; you make me wanna die   o1 ; you make me wanna die Icon_minitimeMer 13 Oct - 20:11

    « - Surprise. Je suis sûre que tu seras très belle sur cette photo. ». Tu vas l'étrangler, l'éviscérer, l'écarteler, lui arracher les ongles, lui ôter les yeux à la petite cuillère. Ah non, tu es pacifiste. Dommage, ça l'aurait bien arrangé. Alors tu te contentes de le fusiller du regard, c'est là que l'adage "si les regards pouvaient tuer" prend tout son sens. Tu es glaciale, princière, mais tes jambes flageolantes te trahissent. Maintenant qu'il ta touchée, tu te retiens à grand peine de te jeter sur sa bouche, heureusement que tu as un esprit de fer. Ta main part sans même que tu ne t'en rendes compte et claque sa joue que tu te retiens d'embrasser. Le coup retentit, tu sens tes doigts trembler : tu l'as frappé. Oh que oui il le méritait, mais... Tu culpabilises, pour la première fois, en voyant sa joue rouge. Tu fourmilles, tu meurs d'environ d'aller la caresser cette joue que tu viens de frapper si injustement. Non, il le méritait après tout : personne n'a le droit de te prendre en photo à ton insu. Tu inventes la règle à l'instant, avant de la regretter. Il te rends folle. Tu ne sais que faire : crier ou fuir ? Que ces deux solutions sont tentantes... Mais tu sais qu'il te provoque, il veut juste que tu explose, et que tu lui montres enfin tes sentiments. Mais ta coquille est dure, et tu te retiens, métallique. Tu y arrives, difficilement, mais tu arrives à cacher tout ce qui brûle en toi, et tu lui réplique d'une voix qui n'est pas sans rappeler une poignée de glaçons : « Va te faire voir Buck. »

    Et tu te retournes. Tu repars, un peu plus brisée, sur ton parcours hérissé de piques. Mais tu sais que ça ne s'arrêtera pas là, oh que non bien au contraire. Sa main t'en empêche déjà. Tu pourrais le frapper encore, mais où serait alors l'intérêt ? Il t'as bien eue. Tu es piégée alors, entre ton cœur et ta raison. Le premier te dicte de l'aimer jusqu'à la frénésie, la seconde de fuir très loin de lui. Au choix. Alors tu renonces à tes grands principes, tu fais demi-tour. Au même instant, le noir envahit le couloir, quand tu te jetais dans ses bras. Ton geste était le fruit d'une impulsion, mais étrangement, tu ne le regrettes pas. Tu buttes contre son torse invisible, mais tu refuses de lâcher prise. Au mieux, il croira que tu es tombée, au pire... Tout est noir, tes yeux ne s'habituent pas à l'obscurité oppressante. Tu as peur, tu es une petite enfant apeurée qui se réfugie dans les premiers bras qu'elle trouve, tant mieux si ces bras sont ceux qu'elle aime. Et tu les aimes. Fins et noueux, puissants et chauds, tu en étais encore tourmentée hier, jusque dans tes rêves. Tu t'accroches à lui, comme un koala à son arbre, plus agrippée que prise dans une simple étreinte. Le nez enfoui contre son torse, tu sens le parfum d'une autre femme, et tu commences à ressentir ce pincement au cœur des femmes trompées. Finalement, tu l'aimes. Tu l'aimes, et tu comprends l'horreur de cette situation où tu es bafouée, et tu ne méprises soudain plus ces femmes humiliées.

    Tu cherches sa bouche, de tes lèvres. Rageuse. Tu veux te venger de cet affront par la surprise. Mais tu meurs aussi d'envie de l'embrasser, avoue-le. Quand tu la trouves, tu te fais incendiaire, brûlante, tu perds le contrôle, tu te laisses emporter dans cette étreinte enflammée. Une fois. Deux fois. Puis tu prends soudain conscience de ce que tu fais. Alors tu recules brutalement, tu t'éloignes de ton démon, un arrière goût amer sur les lèvres. Tu as peur, on peut le lire dans tes yeux verts. Tu commences à courir, tu te prends les pieds dans ton foutue rive trop longue, tu bouscules tout les passagers, mais tu courtes comme si le salut de ton âme en dépendait. Tu crois l'avoir semé, alors tu t'arrêtes vers une fenêtre pour souffle un peu. Inspiration. Expiration. Inspiration. Stupeur. Hoquet. « Tu n'étais qu'une erreur, rien qu'une erreur, laisse moi tranquille maintenant, vas t'en ! Laisse moi vivre ! ». Tu lui souffles à l'oreille, entre les dents, d'une voix qui n'annonce rien de bon. Tu t'es trompée deux fois, deux fois de trop, tu ne recommenceras pas...
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MessageSujet: Re: o1 ; you make me wanna die   o1 ; you make me wanna die Icon_minitimeMer 1 Déc - 21:24

Tu te retiens de rire face à la réaction de l'être aimé. Elle te jette un regard noir, qui pourrait te rendre mal à l'aise si tu n'étais pas aussi arrogant et sur de toi. Mais personne ne peut te faire douter de toi, si, Nirvana, mais pas comme ça. Derrière ce regard noir tu sais très bien qu'elle cache ce qu'elle ressent vraiment pour toi, tout comme de ton côté tu as essayé de refouler cet étrange sentiment - l'amour - que tu n'avais jamais connu auparavant et qui te fais peur. Tu te sens vulnérable. Auparavant, personne n'avait d'influence ou d'emprise sur toi même, désormais, tu es complètement soumis face à cette belle jeune femme qui te rend fou. Tu es près à aller décrocher la lune pour elle, tu es différent en sa présence, mais elle ne semble pas s'en rendre compte. Des erreurs, tu en as faite, beaucoup, mais tu es près à changer, à devenir quelqu'un de nouveau pour Nirvana. Fini les conquêtes d'un soir. Etre fidèle ne te dérange pas, car c'est pour elle. Mille femmes ne pourraient l'égaler, si tu devais faire un choix entre elle et toute les autres, c'est elle que tu choisirais, sans aucune hésitation. Un monde sans femmes ne te dérange pas, mais un monde sans Nirvana n'est même pas concevable à tes yeux...

Alors que tu es en pleine réflexion, la main de Nirvana qui s'abat sur ta joue te sort de ta rêverie. Tu lèves les yeux, tu croises son regard et tu lis dans ses yeux le regret. Toi, tu sens ta joue devenir rouge suite au choc. Tu as l'habitude d'être baffé, mais cette claque, elle est bien plus difficile à avaler pour toi que les autres. Pourtant, tu l'avais bien cherché cette baffe, mais désormais tu regrettes un peu, même si tu sais très bien que Nirvana regrette son geste. Tu t'en veux de devoir lui infliger un tel dilemme, elle partagé entre le désir de te tuer mais aussi celui de t'embrasser. Mais c'est la seule façon que tu as trouvé pour qu'elle se rende compte qu'elle aussi elle t'aime. La manière douce ne fonctionne pas avec elle, tu t'en ai déjà bien assez rendu compte. Tu aurais préféré ne jamais avoir vécu cette merveilleuse nuit avec elle, tu aurais pu continuer ta vie de célibataire et de séducteur endurci, mais désormais, dès que tu passes la nuit avec une inconnue, tu ne vois qu'elle. Tu culpabilises, tu as l'impression de la tromper, et tu rêves, chaque nuit, qu'à ton réveil, elle soit à nouveau dans tes bras, que tu puisses sentir son parfum doux et envoûtant, sa peau douce contre la tienne...

- Va te faire voir Buck.

Et elle s'en va. Elle se retourne, faisant virevolter la dentelle de sa robe, mais toi, tu ne veux pas la laisser partir, tu ne veux pas qu'elle s'en aille, pas maintenant. Dans un geste automatique, ta main attrape la sienne pour l'empêcher d'avancer plus loin. Tu es près à la suivre, à la tirer, à faire n'importe quoi pour qu'elle reste. Pour l'instant, la tenir suffit à l'empêcher de continuer sa route, de continuer de s'éloigner de toi. Soudain, tu la vois faire demi-tour, et là, à ce moment là, la lumière s'éteint. Tu entends des gens crier, mais tu es déjà autre part. D'un coup, tu la sens contre toi, et tes bras se referment autour d'elle dans un geste protecteur. Aurait-elle craqué ? Elle se blottit contre toi. Ses cheveux te chatouillent le nez, et tu peux sortir leur douce odeur, celle dont tu rêves chaque nuit. Tu profites du moment, ne pensant certainement pas en avoir plus de la part de Nirvana, mais, sans que tu comprennes ce qu'il se passe, tu sens son souffle sur ta joue. Vos lèvres se rencontrent, tu n'arrives pas à en revenir. Tu l'embrasses, encore et encore, tu ne veux plus la lâcher. Elle te rend ton baiser, et tu penses enfin avoir gagné, comme si toute cette lutte acharnée avait servi à quelque chose. Tu l'aimes, et malgré les erreurs que tu as faite, malgré les doutes qui emplissent ta vie, mais ça, c'est une certitude : tu l'aimes. Plus que ta propre vie, plus que n'importe quoi, tu es près à tout faire pour qu'elle t'appartienne, pour qu'elle soit tienne.

Soudain, elle s'éloigne, elle te repousse, et ton coeur se brise en mille morceaux. Tu comprends que pour elle, ça n'était qu'un moment de frénésie, et que désormais, elle a retrouvé tous ces moyens. Elle n'avait jamais eu l'intention de céder, c'était juse une faiblesse de sa part, et de la tienne aussi. Comment peux-tu penser qu'elle avait cédé aussi facilement ? Grâce à la faible lueur des bougies, tu arrives à voir la peur dans les yeux verts de Nirvana, tandis qu'elle s'éloigne à reculons, te fixant, toujours et encore. Soudain, elle se retourne et elle part en courant, bousculant les passagers du bateau. Tu es partagé entre la suivre ou la laisser tranquille, mais tu aimerais t'expliquer avec elle, lui faire comprendre une fois pour toute que tu es près à changer pour elle, malgré ce qu'elle peut penser. Tu veux la supplier de te donner une chance, une seule. Tu la suis donc, tu cours sur ses pas, récoltant les insultes des gens que tu bouscules. Tu sors de cette immense sale bondée et surchauffée à cause de la foule grandissante de gens. Tu la vois, au loin, entrain de reprendre son souffle et de se débattre avec sa robe face à une fenêtre donnant sur l'océan. Tu t'avances, hésitant. Elle te voit, elle t'attend, et une fois que tu te retrouves à côté d'elle, elle te souffle à l'oreille, entre ses dents :

- Tu n'étais qu'une erreur, rien qu'une erreur, laisse moi tranquille maintenant, vas t'en ! Laisse moi vivre !

Tu te retiens de hurler, de tomber à genoux et de lui dire que tu l'aimes plus que tout, et que si elle ne veut pas de toi, tu n'es plus bon à rien. Mais te dévoiler à ce point n'est pas forcément un bon point, pas maintenant en tout cas. Tu essayes de rester impassible, tu lui prends sa main, tu sens le battement irrégulier de son coeur. Tu la forces à te regarder dans les yeux en passant ta main sous son menton. Elle doute, tu le sais. Tu prends une voix que tu espères douce et chaude, et tu espères qu'elle ne remarquera pas la pointe de tristesse dans ta voix :

- Nirvana... Je ne sais pas comment te le dire, comment te l'expliquer. Tu peux me considérer comme une erreur dans ta vie, mais toi, pour moi, tu es la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivée. Je ne regretterais jamais cette nuit que j'ai passé avec toi. Si, peut-être juste une chose, le fait que je n'arriverais plus jamais à t'effacer de mon esprit, que si tu me repousses, encore et encore, je devrais me contenter de mes souvenirs pour me satisfaire...

Tu espères avoir été convainquant, avoir effacé une partie de ses doutes grâce à tes paroles. Elle va penser que tu te moques d'elle, que tu inventes, mais toi, tu te sais sincère. Tu sais que tu dis la vérité, et cela te suffit. Tu as bien trop souvent menti, et dire la vérité, aujourd'hui, ça t'enlève un poids...



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MessageSujet: Re: o1 ; you make me wanna die   o1 ; you make me wanna die Icon_minitimeDim 12 Déc - 21:44

    Tu a besoin de craquer encore une fois, de sentir la sombre odeur qui le caractérise à nouveau, tout contre toi. Il t'est devenu vital. Et dire que tu le fuyais, comme la peste. Il s'infiltrait dans tes pensées, tu le refoulais avec hargne, et maintenant... Maintenant tu coures te jeter dans ses bras. Faible. Mais pour une fois, tu apprécies cette défaillance, comme tu as apprécié son contact. Eight letters, three syllables. Say it and I'm yours. Tu contemple la mer calme - trop calme - sans parvenir à lénifier les battements de ton cœur. Tes intonations sont inflexibles, tu es glaciale, souveraine de tes émotions. Mais en vérité, tu trembles. Petit chaperon poursuivie par son loup. Tu as peur, peur de ce que tu pourrais faire. Par amour. Eight letters, three syllables. Say it and I'm yours. Par amour, tu as déjà sacrifié ce qu'il restait de ton enfance insouciante. Par amour, tu t'es jetée à corps perdu dans ses bras. Et tu meurs d'envie de le refaire. Juste une fois... Non. Ces lamentations éperdues ne sont pas dignes de toi, tu dois rester fière. La fierté... Elle a régit toute ta vie, et maintenant, elle t'empêche de vivre. Tu relèves le menton, en essayant de rattraper cette vertu perdue, et le contacts des longs doigts de Buck glissant dans les tiens te fait frémir. Ce contact est doux, agréable, et tu aimerais rester ainsi jusqu'à ce que tu ne puisses plus, que vous deveniez tout deux poussière, ensembles.
    Ton cœur a des ratés, tu as du mal à respirer. Si proche... Tu peux sentir son pouls aussi, plus régulier que le tien, et rapide, trop rapide. Et si, finalement, tu comptais pour lui ? Et si tu t'étais trompée sur son compte ? Il a l'air de t'aimer... Plus encore que ce sentiment, que tu crois être de l'amour, qui te dévore le cœur, le sien semble être si fort... Si proche. Oh oui, tu vas craquer. On dit que le temps s'arrête lorsqu'on rencontre la personne que l'on aime. Tu n'y croyais pas, jusqu'alors. Mais combien de fois le temps s'est-il arrêté pour lui ?

    Nirvana est projetée contre le mur, mais elle n'y prend garde. Déjà quelques minutes qu'il l'embrasse, sans cesser, et le temps semble avoir pris un nouvel aspect, pour elle. Juste pour elle, il s'est fait doux, lancinant. Si lent... Mais le temps doit bien rattraper son retard ensuite, et il passe à une vitesse folle. Elle ne se revoit plus ôter ses vêtements, ni arriver dans sa chambre. Elle se rappelle seulement de l'odeur capiteuse et enivrante de Buck. Le temps file bien trop vite. Une caresse furtive lui revient, mais c'est tout. C'est quand on en a le moins besoin que le temps redevient normal....
    Elle se réveille, la peur au ventre, aux côtés de cet... Non pas inconnu. De Buck. Qu'à t-elle fait ? Prise de panique, elle fuit, en proie à mille tourments dans ce temps qui dure suffisamment longtemps pour la marquer à jamais, pour qu'elle ait eu le temps de souffrir...


    Horrifiée, tu te souviens, encore et encore, tu te tortures. Il est devant toi, aussi beau que cette nuit-là. Tu peux voir les paillettes grises de ses yeux, son menton mal rasé. Tu peux voir les traces rouges que ton coup a laissé sur sa joue. Après tes répliques acerbes, il prend ton menton entre ses doigts, et te force à le regarder. Dans les yeux. Tu ne peux plus fuir maintenant, il te tient, comme un chasseur contemplerait une proie dont il est fier. Tu fonds, littéralement. Dans le noir complet, tu arrives encore à distinguer le moindre trait de son visage, que tu connais par cœur pour les avoir observés furtivement et ressassés sans relâche. «  Nirvana... Je ne sais pas comment te le dire, comment te l'expliquer. Tu peux me considérer comme une erreur dans ta vie, mais toi, pour moi, tu es la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivée. Je ne regretterais jamais cette nuit que j'ai passé avec toi. Si, peut-être juste une chose, le fait que je n'arriverais plus jamais à t'effacer de mon esprit, que si tu me repousses, encore et encore, je devrais me contenter de mes souvenirs pour me satisfaire... ». Tu es choquée, trop pour lui répondre. Son discours est embrouillé, mais sa voix - chaude et hésitante - te fais succomber. Une nouvelle fois. Tu n'as pas envie de parler, de briser l'instant avec ton pragmatisme habituel. Ta raison s'efface, doucement, et tu ne vis plus qu'avec ton cœur durant quelques instants. Ton cœur et ton corps. C'est agréable, étonnant, comme si tu étais plus légère. Tu te sens enfin humaine. Dans un geste empreint de douceur, qui semblait avoir été dicté par un autre plus romantique que toi, tu poses l'index sur les lèvres de Buck et, de l'autre main, serres celle qu'il emprisonne déjà. Là, tu ne bouges plus. Lui non plus. Immobiles. Tu sens ses lèvres frémir sous ton doigts, de même que vos pouls qui battent à l'unisson dans vos mains jointes. Alors tu te retournes, sans lâcher sa main, et tu ouvres la baie vitrée, l'entrainant dehors à ta suite. Il se laisse faire sans dire mot, assez incrédule tu supposes. A l'intérieur, les passagers vous observent, d'une curiosité malsaine, et tu leur adresses ton regard assassin, ce fameux regard vert qui ne te quitte plus. Carapace. Instinct. Tu te protèges. Ta raison, ta fierté, est revenue.

    Mais un regard à Buck, et tout rebascule. Il te couve, te dévore de ses yeux gris. Ton cœur reprend le contrôle, impitoyable. Mais si agréable. Tu lâches alors la main de Buck et, hésitante, tu attrapes l'appareil photo qui pend encore à son bras. « La mer est magnifique. ». C'est un message pour qu'il t'apprenne, tu as toujours voulu réussit des photos. Malheureusement, tu n'y arrives absolument pas. Triste, pour une amoureuse comme toi des paysages. Il a sûrement compris le message. Tu l'imagine déjà se poster derrière toi, poser ses mains sur les tiennes pour te guider. Son souffle chaud sur ta nuque... Juste une nuit. Juste une photo. Après, tu redeviendras de glace, mais juste une nuit. Le temps d'apprendre à le connaitre, à l'aimer. Il est si agréable de céder... « Buck.... ». Ta voix est faible. Tu fixes l'eau, bleu sombre, éclairée par la lune. Tu te concentres sur les ridules que forme le courant à sa surface. Tu sens le vent tournoyer autour de vous, toi seule fais attention à ce genre de détails. Tu cèdes. « Je... Et si je faisais ma plus grosse erreur, en... Fuyant ? »
    Eight letters, three syllables. Say it and I'm yours.. Tu cèdes...
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MessageSujet: Re: o1 ; you make me wanna die   o1 ; you make me wanna die Icon_minitimeJeu 16 Déc - 20:13

Tu l'observes, hésitant. Ta main toujours dans la sienne, tu attends sa réaction à tes belles paroles. Elle ne dit rien, elle lève simplement son doigt et le pose sur tes lèvres. Elle sert ton autre main, comme si c'était la seule chose à laquelle elle pouvait se rattacher. Tu la sers également, pas trop fort, pour ne pas gâcher ce merveilleux moment. Tu te sens enfin entier, comme si depuis ta naissance il t'avait manqué une partie de toi même, la moitié de ton être étant autre part, attendant ton arrivée. Désormais, tu as enfin trouvée ta moitié, ton ''âme-soeur''. Mais tu as peur qu'elle s'envole, comme un oiseau, un magnifique oiseau. Tu ne veux pas qu'elle te file entre les doigts, mais son désir de liberté semble tellement fort, que même toi tu n'oses t'y opposer.
Doucement, elle ôte son doigt de ta bouche et ouvre la baie vitrée. Elle t'entraîne avec elle, et tu te laisses faire. Peu importe ce que les autres peuvent penser ou dire, tu ne t'en soucies pas, ce qui compte pour toi, en ce moment, c'est tes doigts entrelacés à ceux de Nirvana. Ce contact, si futile pourtant, te semble le fruit d'un effort incroyable et d'un combat durement livré. Pour elle, tu as fais tombé ta carapace, pour lui plaire, pour qu'elle puisse t'aimer, et toi aussi. Des passagers vous fixent, vous dévisagent, mais tu ne leur accorde pas un regard, tes yeux gris étant posés sur celle que tu aimes. Tu la dévores des yeux, tu ne peux t'arrêter de la fixer, comme si elle risquait de s'envoler, comme si tout cela n'était qu'un rêve, et à la moindre faute de ta part, ce beau mirage s'envolerait en poussière, te laissant seul, avec tes désirs et tes songes. Celle que tu aimes depuis déjà plusieurs semaines pose à nouveau son regard sur toi. Doucement, elle retire sa main de la tienne. Tu ne veux pas la lâcher, tu ne veux pas qu'elle s'en aille, tout ceci est bien trop beau. Le temps semble s'être arrêté autour de vous, comme si les regards que vous échangiez duraient plusieurs heures, des heures intenses, magiques... Tu lui lâches la main, à contre-coeur, et elle se saisit de ton appareil photo qui pend encore à ta main libre. Ses doigts frôlent ta peau, et ce simple geste suffit pour que ton coeur s'emballe. Tu te rappelles cette fameuse nuit, sa peau douce sous tes mains, son odeur enivrante, ce doux mélange de fragrances qui la caractérise tant... Jusqu'à aujourd'hui, ,elle regrettait cette nuit qui avait pourtant été pour toi la plus belle de toute ta vie, mais tu sembles l'avoir fais changer d'avis désormais. Tu espères lui faire partager ton point de vu, pour que plus tard, vous puissiez raconter à vos petits enfants comment est né votre amour, sans honte, sans rien à cacher. Une nuit avait suffit à changer toute ta vie, une seule et unique nuit...

- La mer est magnifique.

Les yeux perdus dans l'immensité de l'océan, elle serre l'appareil photo avec ses doigts fins, comme pour te faire passer un message. Tu n'as pas besoin de plus de précision pour savoir où elle veut en venir. Une photo. Voilà au moins une catégorie dans laquelle tu es doué, la photographie. Tu observes le paysage, le soleil descendant petit à petit dans l'eau. Ce tableau ferait une magnifique photo, c'est certains. Mais pour toi, la plus belle des photos, tu l'as déjà : une photo de Nirvana. Elle est ton soleil, la plus belle chose du monde à tes yeux.

- Buck....

Sa voix te coupe net dans tes pensées. Elle semble hésitante, faible, incertaine. Tu as peur, regrette-elle déjà de t'avoir accordé sa confiance ? Tu te retiens de saisir sa main, et de l'emprisonner d'une poigne de fer pour la garder auprès de toi toute ta vie, mais tu restes de marbre, paralysé par la tournure que pourrait prendre la suite de sa phrase.

- Je... Et si je faisais ma plus grosse erreur, en... Fuyant ?

Ton coeur se resserre. Bien sûr qu'elle ferait une énorme erreur si elle fuyait, si elle décidait de gâcher cet instant merveilleux. Tout les mots du monde ne réussiraient pas à expliquer le sentiment que tu ressens en ce moment. Le bonheur, la joie, le bien-être, son des mots bien trop faibles pour expliquer ton état d'esprit en ce moment. Tu as envie de crier au monde entier que tu l'aimes, qu'elle t'aime, que vous vous aimez. Tu veux faire taire tout ceux qui racontent des choses sur vous, toutes ces langues de vipères qui ne pourront jamais être aussi heureux que tu l'es en ce moment. Jamais.
Tu aurais beaucoup de façon de lui dire ce que tu ressens, mais tu es bloqué. Dans un souffle, tu chuchotes, d'une voix faible, plus pour toi que pour elle :

- Bien sûr que tu ferais ta plus grosse erreur en fuyant...

Tu n'es même pas sur qu'elle t'est entendue, mais tu ne t'en soucies pas. Ce que tu t'apprêtes à faire est beaucoup plus significatif que tout ce que tu as pu dire auparavant. Doucement, tu l'obliges à se tourner vers toi. Lentement, tu te penches vers elle. Vos bouches ne sont plus qu'à quelques millimètres l'une de l'autre. Tu lui laisses le choix, fuir ou rester, même si la première option te briserait le coeur, te laisserait dans un tel état que tu doutes du fait que tu réussirais à te reconstruire. Sans que tu t'en rende compte, tu t'approches encore plus et tu poses tes lèvres sur celle de ton ange, Nirvana. Tu veux goûter encore une fois à ce plaisir interdis, avant qu'elle ne décide de fuir. Tu savoures cet instant magique, comme si c'était la première et la dernière fois. Le combat intérieur fait rage en toi, ton coeur te dit de poursuivre se baiser envoûtant, et ta raison te dit de tout stopper, pour ne pas plus s'attacher - comme si c'était possible... Tu décides finalement d'écouter ta raison, tu retires tes lèvres des siennes non sans difficulté. Elle te regarde avec ses grands yeux verts, étonnée. Tu détournes le regard pour obliger ton coeur à se calmer et pour ne pas céder à la tentation que sont les lèvres de ta bien aimée.
Lentement, tu te mets derrière Nirvana, et tu passes tes bras autour de sa taille, pour te saisir de l'appareil photo. Tu prends une main de Nirvana et tu la poses sur l'appareil, tu fais la même opération avec l'autre, et tu poses tes mains sur les siennes. Doucement, tu les diriges, tu positionnes l'appareil photo de façon à faire une photographie digne de ce nom, pour qu'elle soit fière de toi. Quelques secondes passent. Nirvana semble perdu dans ses pensées. Derrière elle, tu ne peux t'empêcher de poser tes lèvres sur son cou. Elle frissonne, et reprend ses esprits. Un sourire s'affiche sur tes lèvres que le ''Clic'' de l'appareil photo retentit. Tu es certains que la photo va être superbe.

- Je t'aime.

Les mots sortent tout seuls de ta bouche. Ceux pour lesquels les femmes se battent, ceux qu'elles rêvent d'entendre, tu les as prononcé, sans qu'on te le demande, sans obligation, sans menaces. Tout simplement parce que tu l'aimes, vraiment, et que ces mots dans ta bouche te semble normaux, comme si tu étais né pour les lui dire...

Tu as beau te dire que tu n'aurais pas dû faire certaines choses, tu finiras toujours par te rendre compte que chaque erreur en vallait la peine, puisque je t'aime...
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✔ PRÉNOM : clémence
★ AVATAR : kristen stewart
© CRÉDIT : kaleiiiigh, psychdelia*child & lj
✔ MISSIVES : 5361
✔ ARRIVÉE : 28/07/2010
✔ BOULOT : loin de cette société de consommation
✔ CITATION : your head will collapse, but there's nothing in it, and you'll ask yourself ; where is my mind ?
✔ PRINTEMPS : 20 ans
✔ STATUT : passion destructrice pour Buck
✔ RÉPUTATION : 5
✔ JUKEBOX : ina ich - âme armée
✔ COMPTES : alaska h. young & majestic-orphély a. kostas-kane

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MessageSujet: Re: o1 ; you make me wanna die   o1 ; you make me wanna die Icon_minitimeVen 17 Déc - 16:55

    Tu l'as entendu, mais tu te tais, tu le laisses faire. Bien évidemment, pour lui, tu ferais mieux de céder, entièrement. Pour toi en revanche, c'est plus compliqué. Ô combien tu aimerais choisir la voie simple, te laisser aller dans l'amour. Si seulement. Mais tu es née incompréhensible, et si difficile à suivre, que ton choix, pourtant tout tracé, prend des proportions titanesques. Certes, Buckminster n'est pas un homme sobre et sain, mais pour toi, il a tout arrêté. Ou presque. Pour toi, il a renoncé à ses principes. Et toi, que fais-tu pour lui ? Tu le fuis, tu le repousses... Et tu admires sa persévérance. A sa place, tu aurais abandonné cette quête sans fin, sans objectif. Mais, à sa place, que ressentirais-tu ? T'aime t-il ? Ou te veut-il seulement, pour ton corps et ton argent ? Cette question, tu te l'es déjà posée bien trop souvent, et tu en es toujours arrivée à la même réponse ; tu ne sais pas. Quoi faire, quoi lui dire, comment lui répondre. Il ne comprendrait pas, non, il ne comprendrait pas tes interrogations ridicules. Seulement, il a le mérite de les faire taire, parfois. Tu aimes son imprévisibilité. 
    Il te fait pivoter, par les hanches, si doucement que tu crois rêver. Tu maudis et bénis le satin de ta robe, si fin, qu'il peut sentir la moindre imperfection de ta peau à son travers. Ce contact, doux et bouillant, te rappelle encore trop la nuit, que tu tentes pourtant d'oublier avec l'énergie du désespoir, d''un condamné qui cherche le moyen de se sauver. Tu n'as jamais réussi ce que tu entreprenais. Et si tu commettais encore une erreur, tu n'y survivrais mentalement pas. Alors ? Le suivre, l'aimer ? Pourquoi pas après tout ?
    Parce que. Parce que... Tu n'as pas de justifications. Parce qu'il est toxicomane ? Parce qu'il est... Trop bien pour ton cœur endurci ? Parce qu'au fond, tu l'aimes, tu l'aimes un peu trop ?

    Ses lèvres, électrifiantes, mettent fin à la torture que tu vis depuis des semaines. Tu te poses trop de questions, et alors que tu le vois se rapprocher inexorablement, tes pensées tumultueuses se taisent. Enfin. Alors c'est ça, céder ? Tu aurais dû le faire plus tôt, mais comme tu es, tu ne t'étonnes pas d'avoir été stupide. Arrogante, ancrée sur des positions que tu comptes replacer. Mais pour l'instant, peu importe. Juste ses lèvres contre les tiennes, juste sa sombre odeur enivrante. Sa joue mal rasée vient frotter ta peau pâle et douce, et tu savoures les décharges que l'attouchement te procures, sans pour autant lui rendre son baiser. Dieu que c'est agréable, d'aimer ainsi. Tu peux sentir son hésitation, ce qu'il te cache. La force de son amour. Il recule, il te laisse, ébahie, les yeux grands ouverts. Les pensées reviennent, et si ta fierté n'était pas une aussi grande part de ta personnalité, tu serais venue quémander - mendier - un autre baiser. Avant même que tu ais pu exécuter tes envies, il se place derrière toi et répond à ton désir de capturer le moment. Le mettre dans une cage, le nourrir et un jour, quand il ne fera plus mal, quand tu seras assez forte, le relâcher. Avec des gestes doux, il positionne tes mains et place les siennes au-dessus, son contact te faisant encore brûler. Tu vis le bûcher, tu es liée à ton pilier - Buck - et tu te consumes. D'amour. Les flammes viennent dévorer ta raison, ta fierté, et tout ce qui te retient encore de te jeter sur lui. Sa présence juste derrière toi te ravage - il est trop près.
    Il t'embrasse encore, sur le cou cette fois, et cela te fait l'effet d'un seau d'eau glacée. Le déclic se fait. Tu as perdu toute contenance à ce moment là, la photo est prise, ton cœur t'es dérobé. « Je t'aime. ».

    Il veut ta mort, en fait. Ton cœur bondit dans ta poitrine ; il l'a dit... Les trois mots sont si naturels dans sa bouche, si sincères... Tu les croirais presque. Mais ses gestes, avant qu'il ne te dise ces sept lettres, te semblaient plus intéressés, moins authentiques. Serais-tu une romantique ? Quelle horreur. Quoiqu'il en soit, tu le crois, malgré ton horreur des scènes pareilles, ridicules de guimauve. Parce qu'après tout, tu l'aimes aussi. C'est un peu trop soudain pour ton cœur, si peu habitué aux sentiments violents, si apathique d'ordinaire. Tu te sens imploser, de l'intérieur, du cœur, sous l'effet de tant de joie et d'amour soudain. Tes yeux, exaltés d'amour et de peur, sont grands ouverts, et tu ne sais que dire. Tu restes là, pétrifiée, et tu as peur qu'il parte, de dépit face à ta réaction - si intérieure. Alors tu te retournes et, toujours aussi choquée, tu le fixes dans ses prunelles grises, brûlantes, faites d'argent en fusion. D'argent liquide. Tu n'avais jamais remarqué cette particularité, il y a tant de choses que tu ne sais pas de lui... Un an. Tu as un an, voire moins, pour le découvrir et apprendre à l'aimer, si tu ne fuis pas avant. Un an, c'est du temps, c'est ce qu'il te faut ; tu ne peux pas renier ainsi vingt ans de vie et de principes, même pour lui. Alors, tu te lèves sur la pointe des pieds - il fait bien deux têtes de plus que toi - et, si lentement qu'il aurait pu douter de tes intentions, tu poses tes lèvres sur les siennes, pour la quatrième fois en quelques minutes. Tu ne te reconnais plus, mais tu avoues, à ta fierté et ta raison, que tu aimes cela. Tu te fais douce, tendre, tu ne eux pas brusquer les choses comme l'autre soir. Tout reprendre du début, apprendre à l'aimer. Pourquoi pas après tout ? Rien ne viendra gâcher cette progression, si ? Si seulement tu te doutais.
    Encore plus doucement, hésitante, tu retires ta bouche, entrainant encore un peu la sienne, et tu le contemples dans la nuit désormais tombée. Sous la lumière pâle de la lune, sa peau se fait blafarde, et ses yeux en brillent d'autant plus. Ses boucles en bataille, qu'il n'a pas pris la peine de dompter pour la soirée, s'emmêlent comme s'il avaient pris soin de savamment les négliger. Sous son masque, assorti à ses yeux, tu ne peux vraiment distinguer ses émotions - il doit en être de même pour ton visage, alors tu défais le nœud, derrière sa nuque, avec des gestes lents et prudents. Ensuite, tu ôtes le tien, et les laisses tomber à terre, silencieuse et mystérieuse. Pourtant, tu n'arbores aucun air mutin, tu n'as rien derrière la tête, tu veux juste voir son visage, et laisser le tien respirer. La liberté est ta drogue, et même derrière un masque, tu te sens enfermée.

    « Ne me suis pas, d'accord ?  Je reviendrais, laisse moi le temps. ».

    Il savait que ta liberté comptait beaucoup, il respecterait peut-être tes vœux. Pour lui montrer que sa déclaration avait été entendue, et que il ne t'étais pas indifférent, tu effleuras sa main et fit demi-tour, démasquée, en direction de la suite de Valesca. La soirée venait à peine de démarrer, elle se finissait là pour toi. Tu espérais qu'il n'irait pas batifoler avec d'autres femmes, après cela, mais tu n'y pouvais rien, tu avais gentiment refusé son amour. Pour maintenant. Le courant se rétablit, la lumière revint, quand toi, ton cœur, tu t'assombrissais doucement, jusqu'à perdre tout éclat. Oui, tu l'aimes. Un peu de temps, de la tranquillité, et tu l'avoueras. Si seulement....    

    rp fini
    on est trop des génies, et sont trop mignons hein ;p.  
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