Je divaguais inlassablement sous mes draps. Il avait beau faire une chaleur insoutenable, l'odeur de la lessive me rendait bien plus que dépendant. La camomille. Quelle douce et délicieuse odeur. J'avais très peu dormis. Je n'avais pas encore pris l'habitude de dormir avec le bruits incessant des vagues. De plus, j'avais en quelque sorte la nausée. Le mal de mer. Donc il était inévitable pour moi de rester plongé dans mon lit avec mes maux d'estomac. Hier soir, ma mère avait hurler au scandale pour un poisson que j'avais guère pris le temps de goûter. Je détestais le thon. Alors avec mes intestins qui criaient aux abois de douleur, comment-vous voulez que je puisse ne serais-ce que manger du poisson ? Je me sentais soulagé par ma solitude implacable dans cette cabine. Je n'avais nullement ma mère derrière moi, protestant mon manque d'élégance et mon faux goût pour les bonnes choses de la vie. Certes, je ne passais pas mon temps au lit avec la populace. Puceau. Oui, vous l'auriez bien compris. Je ne connaissais pas encore les terribles tourments de l'amour et le besoin irréversible de faire l'amour pour enfin connaître d'avantage l'orgasme. J'avais beau être discret, bien évidement j'avais des oreilles. J'écoutais avec passion et curiosité chaque être humain sur ce bateau. Le plus drôle, ce sont les personnes de mon rang. Ils me donnaient la sensation d'être comme eux, alors que de toute évidence j'étais différent. J'avais finis par poussé le long du lit mes draps. Mon dieu, j'avais transpiré. C'était une catastrophe à l'état pur. Même en dormant complètement nu, il vous arrive de trouver vos draps mouillés. Pas ce genre de choses perverses dont vous pensez, juste de la transpiration c'est tout. Je plongeais rapidement sous l'eau chaude de la douche. Avec un gémissement incertain de plaisir, je me sentais déjà propre. Oh croyez moi, que même puceau je pouvais être aussi sexy que Brad Pitt en petit caleçon. J'avais eu l'idée après un savonnement adéquate, d'aller à la piscine, histoire de me détendre un petit peu. Je n'avais pas eu du temps nécessaire pour combler ma solitude et penser à moi. J'avais un besoin fondamentale de respirer, et de profiter un temps soit peu de la vie en solitaire. Il était or de question d'avoir ma chère mère collée aux basques, ni même ce petit salopard d'amant quelle traînait toujours derrière elle. Que pouvait-il m'arriver de toutes manières ? Attraper un coup de soleil ? Un coup d'amour, un coup de je t'aime ? Non, non qu'est-ce que je pouvais raconter comme âneries. Après avoir enfiler noblement mon maillot de bain aux milles couleurs, sans prendre le temps de me coiffer j'attrapais ma fameuse serviette ornée du logo de " Coca cola " avant de filer vers la piscine en enfilant rapidement un tee-shirt blanc. Les couloirs du bateau étaient vides. Du moins hier soir il y avait eu un certain grabuge. Une soirée dont j'avais fuis immédiatement. J'étais bien trop fatigué pour jouer le beau sur la piste. Maintenant ces riches héritiers dormaient tous. Ils devaient sans doute cuver. C'était désarmant, au lieu de profiter de ce magnifique soleil. J'aimais énormément la piscine. Car que l'on soit riches, pauvres, blanc ou même noire de peau nous étions tous mélangés et il n'y avait aucune différences quelconque. Le mot tolérance baignait sur les lèvres des personnes qui s'y trouvaient. C'était peut-être pas le paradis, mais cela y ressemblait presque. Une fois mon corps étendu sur ma serviette sagement installée, je m'évertuais à fermer les yeux et à profiter de ce temps agréablement tentant. J'aurais aimé pouvoir me laisser guider par mes rêves, et oublier mes soucis quotidien ne serais-ce que quelques heures, mais hélas toutes bonnes choses on une fin. Une fin décidément pitoyablement agaçante. Une femme se raclait de façon peu courtoise la gorge au dessus de moi. Je sentais des gouttes d'eau perler sur mon dos. Aie, l'eau était froide, et je détestais être dérangé de manière importune. Je relevais brusquement ma tête afin de voir à qui j'avais affaire. Une femme d'une trentaine d'année, affichant un sourire radieux me regardait attentivement sans oublier le moindre détails sur mon visage. Elle tenait un tube de crème à la main. Je soupirais malgré moi. Même ici je n'étais guère tranquille. La femme en question était peut-être très belle, mais je n'avais point la tête à cela. La tranquillité putain ! Voilà ce que je désirais plus que tout. En me redressant tant bien que mal de ma serviette, je lui adressais sauvagement. " Laisser moi deviner, vous voulez que je vous aide à mettre de la crème ? Vous n'avez pas trouver une personne plus disposée à le faire ? " S'approchant d'avantage de mon visage elle me murmura furtivement à l'oreille. " Vous voyez bien que je suis seule au monde ! Et qu'il n'y a que vous qui puissiez satisfaire mes besoins. " Encore une cochonne sortie tout droit d'un film pornographique. Je lui adressais peu aimablement l'ordre de s'assoir sur ma serviette. J'étais persuadé qu'une fois la crème mise elle me foutrait la paix. Je massais soigneusement les parcelles de sa peau avec la crème solaire. Je la sentais déjà frémir sous mes doigts et je devais me retenir avec toute mon énergie nécessaire pour ne par hurler au scandale. Mon dieu, est-ce que ce cauchemar allait enfin prendre fin ? Madame devait déjà mouillée sa petite culotte et moi je me voyais déjà vomir dans le bassin de la piscine. Avec une conviction imparable je lui répondis immédiatement. " Je pense que vous êtes parfaitement protégée ! Maintenant veuillez bien excuser mais je veux la paix ! " Qu'avais-je fais au Bon Dieu pour mériter cela !

Sagement assise sur mon lit, j’attirait vers moi un jeune homme que j’avais du mal à voir. Plus il se rapprochait de moi, plus il me paraissait irrésistible et je fini par l’embrasser c’était agréable voir même fantastique sauf que je m’en suis rendu compte un peu tard, c’était un rêve. Le soleil chatouillant mes paupières closes je me réveilla en grognant légèrement, cherchant à éteindre un réveil invisible ou un interrupteur au dessus de ma tête. Rien. Il fallait vraiment que je me réveille, le soleil l’avait décidé ainsi. Alors je me redressa doucement en plaquant mes mains sur mon visage, peur inconsciente que quelqu’un me vois avec la tête que j’avais actuellement c’est à dire un zombie dernière génération, sale et affamée. Machinalement j’enroula ma couverture autour de moi celle-ci recouvrant rapidement tout mon corps, résultat ? Je ressemblait plus à une énorme masse blanche et douce qu’autre chose. Je détestais cette impression qu’on avait le matin, celle d’être sale, à la limite de sortir d’un bain de boue enfin moi je me sentais comme ça. D’un pas rapide j’avança vers la salle de bain et d’un rapide geste enclencha ma station d’ipod tout en me déshabillant et à me voir on aurait dit une fille figurant dans une série américaine en plein tournage d’un passage olé-olé. J’en rit moi-même tellement la situation pouvait parraître stupide car je n’avait rien pour être une de ces filles et je le savais mieux que personne. Je resta un long moment sous la douche, appuyé contre le carrelage de celle-ci, la tête en l’air avec un sourire satisfait. Le sourire signifiant que tout allait bien, le sourire d’enfer. Et encore une journée de plus à ne rien faire, paradisiaque vraiment. D’ailleurs c’est ce que j’en avais conclu en voyant tous ces garçons qui y étaient, les riches comme les moins riches. Comme ci ils avaient tous reçu un carton d’invitation « Lou souviens-toi, pas d’amourettes de vacances «. C’est ce que je me disais toujours en voyant l’un d’eux. Et qui sais ? Je pourrait finir par ne pas tenir cette promesse, c’est ce je pensais en me rendant à la piscine. Là-bas encore c’était un vrai paradis mais restons sérieux, je ne suis pas la poupée gonflable super attirante. Je me faufila entre les gens, voulant absolument trouvé une place digne de ce nom du genre « repère secret, mattage tranquillos «. Je passa devant plusieurs personnes puis m’arrêta machinalement devant à ce qu’on aurait pût dire à première vu être un couple sauf qu’il y avait quelque chose qui me choquais, le garçon qui enduisait la femme de crème semblait répugné ce qui à mes yeux était hilarant. Bon Lou c’est le moment de t’amuser pensais-je.

Très joli couple . Chantais-je en passant, adressant au même moment un clin d'oeil au jeune homme en question.

Puis très sagement et comme ci de rien n’était j’allais m’installer non loin dans ce qui me semblait être un parfait petit endroit pour mes petites affaires. J’avais l’air sage certes mais à chaque fois que mon regard ce posait sur le garçon je ne pouvais pas me retenir de rire à présent avoir deviné que ni l’un ni l’autre était ensemble.

Une fois ma crise de fou rire passé je déboutonna ma longue chemise pour me mettre en maillot de bain, à peine arrivé je commençais déjà à joué ma tigresse alors qu'est ce que je vais bien mijoter dans une semaine ? Là reposait toute la question. Un sourire inconscient illumina mes lèvres tandis que je pointa mon nez face au soleil.

" Lou des Bois & Barthou " Est-ce que je rêve ? Non... J’m’en doutais. Si j’rêvais y’aurait du rhum !

Une simple phrase peu courtoise avait finie par la mettre en rogne. Finalement, je la trouvais détestable et peu civilisée. Elle perdait peu à peu tout son charme. En me hurlant au visage "d'aller me faire voir " tout en me gratifiant un regard niais et pleins de sens cachés auquel je n'accordais nullement d'importance. Une autre jeune femme en question avait trouvé le moyen peu occasionnel de faire une remarque dénué de tout humour dont je me serais volontiers passé. " Très joli couple. " La voilà justement qui riait aux éclats. Si elle cherchait intentionnellement de me mettre en colère, c'était plutôt raté. Je n'avais guère envie de passer pour un guérillero intégriste. J'étais le genre d'homme doux et apaisé par la sincérité de la vie, sauf lorsque des femmes peu fidèles à leur maris trouvaient le délice de me draguer en plein public. Qui avait-il de si bien dans le sexe ? Je me posais naturellement la question après tout je n'y avait jamais réellement goûté. Cela devenait malgré moi assez pathétique. C'est ainsi que m'a mère désespérée par mon célibat avait trouvé l'idée idiote de me trouver une future femme. Il y avait de quoi s'étrangler avec un boa non ? Dans ma condition actuelle, il était inutile de se plaindre. J'allais de nouveau vaguer à mon occupation, essayant tant bien que mal de faire une sieste agréable sous le soleil. Mais avant tout, j'avais besoin de faire une remarque peu commode à ma nouvelle voisine. " Cela semble vous faire rire ? Je me demande dans cette situation ce qu'il y a réellement de comique ? Personnellement, je trouve de mon point vu cet incident grotesque. N'ayez crainte après tout je ne vous en veux point. Si vous êtes le genre de personne à rire naturellement, c'est sans doute que vous devez en ce moment nager dans le bonheur des non soucis quotidien. " Après une bref mise en situation de mon état mental, je relevais soigneusement mon tee-shirt. Une bonne petite baignade ne me ferait sans doute aucun mal. Cependant, j'avais opté pour une sieste, et je n'allais guère repartir sans avoir trouver le repos disons éternel pour quelques heures. Étrangement, le soleil qui me tapait dangereusement sur le dos, me détendait. Je n'allais surement pas me rabaisser à mendier pour de la crème solaire. De toute manière il n'y avait que des femmes, et j'avais une réputation à tenir. M'abaisser à cela ? Jamais ! Même si je devais devenir aussi rouge qu'une écrevisse des mers ! Je jetais un bref coup d'œil à la demoiselle joyeuse par simple curiosité. La damoiselle c'était elle aussi lancée dans une séance de bronzage. Je ne voulais pas être mauvaise langue, mais après tout c'était systématique chez les femmes d'aujourd'hui, un teint mate pour plaire aux mâles. Je pouffais de rire inconsciemment et aussi discrètement que possible. Mais où était le naturel dans tout ceci ? Caché au fond d'un trou ? Chasser donc le naturel et il revient au galop.

Vraiment qu'est ce que je pouvais être méchante en ce moment, c'était dingue voir même pathétique que j'en arrêta de rire lorsque le jeune homme s'approcha de moi pour une piquante déclaration.

« Cela semble vous faire rire ? Je me demande dans cette situation ce qu'il y a réellement de comique ? Personnellement, je trouve de mon point vu cet incident grotesque. N'ayez crainte après tout je ne vous en veux point. Si vous êtes le genre de personne à rire naturellement, c'est sans doute vous devez en ce moment nager dans le bonheur des non soucis quotidien. »

Je m'en décrocha la mâchoire en un clin d'oeil. Bordel, ce type avait vraiment l'art de recaler les gens à leurs places mais il fallait que la petite rebelle que j'étais montre de quoi elle était capable. Je me redressa alors sur mon transat, ne faisant même pas attention à caché ma peau blafarde que je voulais teinter durant ce bref passage par la case piscine et m'accouda vers le transat du garçon , j'arborait un sourire en coin avant de prendre une profonde inspiration.

«Jolie sens de la repartie, sérieusement je n'aurais pas pût faire mieux. Moi c'est Lou, Lou Esperanzi mais peut-importe vu le nombre de fille que tu attire par ici tu m'aura vite oublié.»

Je me leva donc sans laisser le temps à l’intéressé de répondre et fila en quatrième vitesse dans l'eau, histoire de piquer une bonne tête et d'éclabousser avec un plaisir fou toutes ces filles accro à parfaire leurs bronzages alors qu'à première vu je faisais peur à voir, oui parce-que j'était réellement pâle voir même à la limite de teint zombiesque, une vrai horreur sur patte. Tandis que je barbotais de façon enfantine dans la piscine j'en avait presque oublié mon voisin de serviette qui sans doute m'avait oublié à la seconde même où je m'en rappelais alors discrètement je nage vers le bord de la piscine du côté où il se trouvait, prêtant attention à l'endroit où ce portait sont regard. Mon dieu c'que t'est parano Lou pensais-je tandis que je prenait appuie sur mes bras pour me redresser, m'asseyant au bord de la piscine en laissant ruisseler l'eau tiède le long de mon dos. Bon ok, c'est sur qu'avec moi il n'y aurait pas l'effet escompté, avec aucun mec de cet endroit c'est même certain mais qui ne tente rien n'à rien et personnellement j'avais du mal à tenir mes promesses surtout en fasse d'un bellâtre comme ça. Problème ? Il s'en fou de toi. Solution ? Aucune. J'écarquilla alors lentement les yeux, trouvant tout bonnement mes pensées complètements idiote et sans doute tout droit sortit d'une série à l'eau de rose mais je restait assise au bord de cette fichu piscine à attendre que je tape dans l'oeil à quelqu'un. Si j'aurais été un mec, j'aurais rit forcément car à me voir c'était réellement pathétique mais qu'importe maintenant que j'était lancé..

" Lou des Bois & Barthou " Est-ce que je rêve ? Non... J’m’en doutais. Si j’rêvais y’aurait du rhum !

Je rêvais de silence et de tranquillité apaisante, mais malgré mes envies folles je n'allais tout même pas faire disparaître le bruit d'un claquement de main. J'allais peut-être finalement respirer l'air pur de façon indépendante, sans même être dérangé. Voilà qui me faisait sourire grandement. Inutile d'admettre non plus que je ressentais une certaine paix adoucir nonchalamment mon inconscient. Je fermais délicatement les yeux, en pensant d'avantage à mes doux rêves qu'aux gens qui m'entouraient. J'entendais toutes sortes de bruits différents, comme des cris, des murmures ou des ragots aussi grotesques et purement infondés. Soudain, je sentis une présence qui par mon grand malheur n'était point désirée. Bien évidemment, ce n'était pas par pure méchanceté que j'osais dire cela de manière convaincante, mais j'étais disposé à m'endormir dans les bras de Morphée. Je n'avais pas besoin d'ouvrir les yeux pour imaginer le sourire narquois quelle pouvait m'adresser. Mademoiselle la chanteuse, pouvait-donc aussi riposter ? Intéressant, voilà une qui n'avait guère la langue dans sa poche. "  Jolie sens de la repartie, sérieusement je n'aurais pas pût faire mieux. Moi c'est Lou, Lou Esperanzi mais peut-importe vu le nombre de fille que tu attire par ici tu m'aura vite oublié. " Décidément, cherchait-elle réellement à m'énerver ? Si nous devions répondre à chaque fois l'un et l'autre de manière malicieuse, j'étais certain que cet échange railleur allait finir par m'ennuyer lamentablement. De plus, j'étais convaincu quelle n'allait guère se laisser faire si je continuais ainsi dans cette démarche. Après tout, que voulez vous que je lui dise ? Rien de plus, ni rien de moins. Sans ouvrir les paupières, j'ajoutais de vive voix. "  Vous aviez donc à ce point besoin de me dire votre prénom ? Enchanté tout même. Pour l'autre partie de votre charmante suggestion, n'ayez crainte j'ai une excellente mémoire pour les femmes disons qui non guère leur langue dans leur poche. Pour les autres c'est une autre histoire. Je les oublis instantanément car je ne veux pas avoir affaire à ce genre de femme. N'ayez crainte cependant, je ne vous place pas non plus sur un pied d'estale. Enfin, moi je m’appelle Bartholomé Elyssandre. Vous avez le choix de vouloir ou non retenir mon prénom. " Je sentis vaguement que la demoiselle avait quittée son poste pour prendre le temps de goûter agréablement l'eau de la piscine. Avais-je parler dans le vide ? Cela aurait été très embarrassant pour ma part. Après tout tant pis je n'aimais pas me répéter. Je ne disais que les choses une seule fois seulement. Inutile de me supplier par la suite. Sans saisir le moindre temps de réflexion, je me redressais aussitôt, en adressant à l’intéressée même avec un charmant sourire aux lèvres "  Dîtes moi elle est bonne cette eau ? "

N'entendant pas les paroles du garçon en question, les oreilles encombrés plus par le bruit ambiant que par le souhait de boire une à une ces paroles comme si je dégustait un bon thé, je demeurais toujours assise au bord de la piscine en pleine réflexion sur le fait ou non à m'étaler de tout mon long pour laisser peu de place aux gens qui voudraient accéder à cette partie lorsque j'entendu et perçu du coin de l'oeil ledit jeune homme s'adressant à moi avec un grand sourire. Enfin c'est que j'en conclu quandmes grands yeux bleus rencontrèrent les siens lorsque je tourna la tête pour voir à qui était destiner la question ;

- Dîtes moi elle est bonne cette eau ?

Je me tourna alors un bref instant vers l'eau en question, tiré de mes rêveries qui avaient oubliées que j'avais les pieds dans celle-ci et que je les bougeaient tel un enfant qui barbote alors pensant à un nouvel enfantillage de ma part, je me pencha lentement en avançant mes deux bras devant moi pour récolter un peu d'eau dans mes mains et tout en faisant volte-face je réussi à atteindre ma cible avec un sourire à la fois amusé et innocent.

- Pas mal. J'espère dut moins qu'elle est à votre goût.

Adressant derechef un clin d'oeil à ma victime, je me redressa pour me lever avec un éternel sourire aux lèvres et essaya tant bien que mal de lui faire comprendre que ce genre de signes chez moi signifiaient que je blaguais et que cela n'avait rien d'un déclenchement de troisième guerre mondiale. Je lui tendis une serviette en veillant à ne pas faire de l'ombre à celui qui n'avait pas envie d'être dérangée. Gardant un minimum de distance pour ne pas étouffé l'intéressé.

- J'avais peur de vous faire de l'ombre, excusez-moi.

En agitant l'un de mes bras tel un aristocrate vexée je gardant mon bras tendu presque comme un soldat au garde-à-vous et m'abaissa pour m'asseoir sur mon transat, finissant par posé la serviette sur le sol , soigneusement comme j'avais l’habitude de le faire. Surement un de ces tics d'étudiant en médecine pensais-je en passant une main dans mes cheveux maintenant sec depuis un long moment et rendu soigneux par ma baignade puis machinalement mon regard ce posa une nouvelle fois sur celui que j'avais cru entendre appartenir aux personnes dont leurs références ce classais dans ceux-là qui possédaient le doux nom de Bartholomé. RETIENS RETIENS RETIENS. Finissant tout de même par chausser mes lunettes de soleils et tourné la tête pour ne pas éveillé de curiosité mal placé ce qui était mon cas, je prit une grande inspiration en même temps qu'un sourire illumina mes lèvres. J'avais l'air affreusement débile certes, mais le ridicule ne tue pas. Une image de mon corps à l'agonie déguiser en clown m'apparût en tête et je ne pût m'empêcher de pouffer entre mes doigts, vérifiant par dessous mes lunettes si j'avais été prise ou non pour une folle par la population qui commençait à afflué. Je soupira alors, la foule n'était pas vraiment une chose que j'appréciais et là j'allais être servis. Je commençais déjà à remettre ma chemise, prête à prendre la fuite en cas de force majeur ou de force suprême. Du genre à ce que le beau gosse d'à côté me renvoie des pics en public.

" Lou des Bois & Barthou " Est-ce que je rêve ? Non... J’m’en doutais. Si j’rêvais y’aurait du rhum !

Un brin sans doute un peu trop interrogateur et légèrement narquois, mon regard divaguais sans cesse sur la damoiselle. Tout compte fais, j'avais pour le moins trouvé un sujet d'occupation pour la journée. Sadisme surélevé ou non, je tentais avec une conviction fortuite de m'amuser en toutes circonstances, sans conséquences majeures. Malheureusement pour moi, elle aimait jouer. Ce qui me ravissait plus ou moins. Je reçu sans même songer à une infanterie de sa part de l'eau en plein visage. Effectivement, l'eau était délicieusement bonne. De quoi vascularisée en toutes circonstances les pores de sa peau. " Pas mal. J'espère dut moins qu'elle est à votre goût. " Remarque acerbe, mais la demoiselle était joueuse. Ceci dis, moi aussi. Je lui souriais vaguement. Je ne lui en voulais guère, et pour être sincère, il était inutile de hurler pour une histoire d'eau. " Effectivement. L'eau est délicieuse. De quoi rester pendant des heures. " lui dis-je d'un sourire amusé et dénué d'hypocrisie. J'étouffais un bref rire sonore devant l'attitude de la jeune femme. Elle avait décidé de quitter la vaste piscine pour vaguer à ces autres préoccupations, le bronzage naturellement. Je ne savais pas réellement l'heure qu'il pouvait-être en tout les cas ce lieu commençait précautionneusement à se vider. Je fus notamment soulagé de constater discrètement que la femme en question qui m'avait si ardemment abordé quittait cet endroit. Je pouvais me détendre sagement, en rêvassant de nouveau à ma triste existence. " J'avais peur de vous faire de l'ombre, excusez-moi. " Ces propos ne furent que des murmurent indomptables pour moi, mais j'étais dans une obligation indispensable de répliqué sèchement. " Oh ? Je pensais plutôt le contraire. Veuillez m'excuser, d'avoir perturbé votre séance majestueuse de bronzage. " Regard légèrement sournois, et mine décidément pantois, je fuyais son environnement pour retourner vers le mien. Je l'entendis rire vaguement. Cette jeune femme était-elle folle ? Très sincèrement il fallait se poser la question, de quoi se préparer mentalement. Elle se prénommait Lou. Original. Très original. Je me retournais vers elle sans la moindre explication, bafouant les règles de politesse. " Vous êtes sur ce bateau depuis combien de temps ? " Question étrange, mais je ne savais pas abordé les femmes. C'était un de mes principaux défauts, que voulez vous. Pathétique n'est-ce pas ?

En général je n'étais pas du genre à préoccuper très longtemps de la population masculine s'afférent autour de moi mais sérieusement ce garçon là il avait un charme étrange comme l'aimant attiré par le second qui à un contact trop proche repoussait l'autre. C'était assez amusant la façon dont il me cherchait. Je ne sais pas si le but était d'exaspéré l'autre le plus rapidement possible ou quelque chose du genre mais en tout cas la partie commençait plutôt bien. J'avais entendu parler vaguement ce jeune homme une nouvelle fois avant que ma crise de rire ne m'atteigne sévèrement et à en croire la tête qu'il faisait il devait me prendre pour une folle échappé de l'asile. Je passa alors une main furtive dans ma longue tignasse brune, l'air un peu embarrassé lorsque celui-ci ce tourna vers moi. Voilà Lou maintenant qu'il t'à vu agir comme une dingue, il va te traiter de dingue pensais-je en me tournant vers lui en même temps qu'il se tournait vers moi. Nous nous retrouvâmes nez-à-nez, ce qui attira en moi un certain amusement face à la situation.

- Vous êtes sur ce bateau depuis combien de temps ?

Ok, il disait les choses cash, façkn de parler que je n'avait pas rencontré depuis longtemps sur ce bateau enfin dans le "secteur" de ce bateau. Je compta alors mentalement depuis combien de temps j'avais embarqué car appart dormir et lire je n'avais pas occupé mes journées à grand choses alors que mon but principal était de trouver une orientation pour le futur ou une motivation pour finir la médecine malgré ma phobie de l’hémoglobine coulant sur mes doigts.

- Très exactement, voilà deux semaines que je passe mes journées à jouer aux marmottes mais qui sais, peut être viendra le jour où le Loup cherchera ça proie.

2 semaines. Qu'est ce que ça pouvait être rapide quand on ne fait rien. La belle affaire, la reine de la fainéantise ici présente dans le royaume de la couette. Qu'est ce que c'était poétique ! Retournant la question à Bartholomé, je grilla toute forme de politesse en me croyant sincèrement parler à une vieille connaissance.

- Et toi ? Pardon, vous.

Je m'étais bien redressé sur ma chaise, les mains de chaque côté de mes jambes l'air parfaitement intéressé de la conversation. Il faut dire que je n'avais pas eu une conversation normal depuis un bon moment. Les miennes se divisait en : Drague, Beuverie, Rêves. Alors parler à un être à priori normal ne pouvait que me faire du bien. Je sourit poliment à l'intéressé.

- Je vais paraître réellement cinglé, quoique je pense que c'est déjà le cas mais sincèrement vous me paraissez différent. Je vous laisse cette réflexion pendant que je vais piquer une voir deux têtes à l'eau.

Je sourit une nouvelle fois en commençant à me lever. M'attendant à une réponse avant que je ne quitte mon siège, marchant le plus lentement du monde. Tu es incorrigible Lou chantais-je mentalement tandis que joyeusement je souriait à ce bellâtre, à toute la populace de la piscine, à la terre entière.

" Lou des Bois & Barthou " Est-ce que je rêve ? Non... J’m’en doutais. Si j’rêvais y’aurait du rhum !

J'avais beau paraitre un peu plus détendu, au fond de moi je me sentais comme anéantis. Une sensation étrange me parcourait lentement l'échine. J'étais perdu entre mes pensées idiotes, et les réponses que je devais donner avec précautions et prédiction. Je n'étais pas du tout à l'aise avec les femmes. Je connaissais rien d'elles, ni leur sens de l'humour, ni leur envie, leur humeur. J'avais beau la regarder discrètement, et analyser toutes ses expressions fugaces j'étais complètement perdu. Le plus surprenant, c'est ma douce timidité qui prenait part sur moi peu à peu. Je semblais tourmenté et fortement mal à l'aise, comme-ci je perdais les mots. " Très exactement, voilà deux semaines que je passe mes journées à jouer aux marmottes mais qui sais, peut être viendra le jour où le Loup cherchera ça proie. " Un sourire amusé s'ajouta délicatement sur mes lèvres. Cette femme devenait de moins en moins mystérieuse. De plus l'ironie semblait être son passe temps quotidien. Une fois de plus, elle était complètement différente de toutes ces mégères du coin. Soyons sincères, elle n'avait pas non plus le même âge que ces Madames en détresse quotidienne. En quête d'une proie ? Tiens dont, je restais à la fois perplexe et curieux face à ce genre de propos. " Et toi ? Pardon, vous. " Une nouvelle fois, elle m'amusait réellement. Le vouvoiement avait beau lui avoir échappé, cela ne me vexait guère au contraire. J'avais besoin en l'occurrence d'oublier certaines arts de bonne manière. Je me comportais sans cesse comme un riche tirer à quatre épingles et je ne pouvais plus. Je voulais être moi tout simplement. Le timide Bartholomé, rien ne plus ni rien de moins. " Vous pouvez me tutoyer, ce la ne me dérange pas. Disons, que cela me conviendrait le mieux. Si vous me le permettez, je commence donc ? Je suis sur ce bateau avec ma mère et son compagnon depuis plus de six mois. A vrai dire, je suis bien content d'avoir échappé une fois de plus aux crises maternelles. Je suis si fatigué de me comporter comme un jeune homme parfait. Enfin, tout cela pour te dire que malgré mais six mois passé ici, je ne connais toujours pas aussi bien le bateau." Je lui souriais agréablement, sans me soucier de l'heure qui passait si vite. Ma mère devait être inquiète. Je l'imaginais déjà me chercher dans tous les recoins du bateau. Cela dit, je n'étais pas le fils à sa maman pour rien. C'était peut-être pathétique, mais cette situation me rendait par moment certaines crises de fou rire incontrôlables. " Je vais paraître réellement cinglé, quoique je pense que c'est déjà le cas mais sincèrement vous me paraissez différent. Je vous laisse cette réflexion pendant que je vais piquer une voir deux têtes à l'eau. " J'arquais un sourcil interrogateur, avant de me poser réellement la question suivante. Ou voulait-elle en venir ? A nouveau, elle essayait furtivement de s'échapper. Et cruellement, je haïssais cela. Je fis un geste bien surprenant, qui d'ailleurs allait sans toute avoir des conséquences extrêmes. J'attrapais donc aussi doucement que possible son bras avant d'ajouter autoritairement. " Voyons vous m'avez posé une question et vous fuyez ? Enfin je veux dire...Différent ? Dans le bon sens, ou bien dans le mauvais sens ? Peut-être que je viens tout bonnement de faire connaissance avec une femme des plus intéressante. " Je lâchais son bras tout en continuant de manière guillerette. " Tu peux aller piquer une tête. Ou bien rester un peu plus longtemps avec moi. Je ne mange pas, je ne mords pas et je ne croque pas ! N'aie aucune crainte ! " Bien sur, j'étais l'homme le plus adorable de la terre !

Décidément la situation en devenait plus intéressante que je ne le pensais et ce petit Bartholomé en devenait mille fois plus attractif. Ce n'était pas vraiment mon genre de courir pour quelqu'un et surtout de le laisser transparaître sur ma façon d'agir, je laissais plutôt le mâle s’exprimer tandis qu'ici je me sentais de devoir de faire ma part du marcher alors quand celui-ci me répondit aussi agréablement que je pouvais l'espérer, un doux sourire apparût au coin de mes lèvres, sourire que j'avais d'ordinaire du mal à faire apparaître sur mes traits. Lorsque celui-ci attrapa mon bras pour répondre à mon ultime question je me senti étrange pour la première fois de ma vie. Un peu comme lorsqu'on vous dit des mots doux pendant des heures ou pour mon cas un retour vers le passé assez douloureux d'une fatidique histoire d'amourette à l'eau de rose dont j'aurais eu le plaisir de me passer mais qui me traumatisait encore. Décidément je connaissais à peine ce jeune homme qu'il me faisais déjà tourné la tête.

Voyons vous m'avez posé une question et vous fuyez ? Enfin je veux dire...Différent ? Dans le bon sens, ou bien dans le mauvais sens ? Peut-être que je viens tout bonnement de faire connaissance avec une femme des plus intéressante.

Il gagnait inlassablement des points ça c'est sûr. Il me complimentait en plus de ça mais quel gentlemen. Je souri alors une nouvelle fois en me tournant dans le même moment où celui-ci lâcha mon bras mais il fût plus rapide que moi et ajouta vivement ;

Tu peux aller piquer une tête. Ou bien rester un peu plus longtemps avec moi. Je ne mange pas, je ne mords pas et je ne croque pas ! N'aie aucune crainte !

J'avança alors vers l'intéressé en veillant à ne pas avoir une démarche trop agressive car sans vraiment le vouloir parfois je l'utilisait d'une manière assez inutile, je railla ma pensé en venant sans aucune crainte m'assoir aux côtés du jeune homme avec un énorme sourire cloué sur les lèvres.

- Différent oui, c'est bien là où je voulais en venir. Tu es loin d'être différent dans le sens négatif au contraire car tu m'intrigue beaucoup et crois-moi lorsque je dit ça on ne peut que me croire. Ne me juge pas négativement mais je suis comme qui dirait une fille légèrement "aimant à mâles " donc j'en connais un rayon sur la gente masculine mais comme je l'ai déjà dit tu à quelque chose que les autres n'ont pas.

Je me contenta de rester planté un instant sans rien dire, Lou Saught Esperanzi bordel tu venais de faire le résumé de ta personne à un parfait (dans tous les sens du terme) inconnu maintenant tout ce qu'il aura à faire c'est prendre les jambes à sont cou. Applaudissements. Par cette pensé j'essaya de rattraper mon art d'être maladroite en osant tout les dangers y compris de prendre l'une des mains du jeune homme dans la mienne pour répondre à la seconde élucidation de celui-ci, le regardant d'un air des plus mielleux je lui récita calmement, me fichant royalement des conséquences.

- Tout dépend de toi, t'es-tu déjà demandé ce dont tu avais envie ? Que je reste ? Ou que je m'en aille ?

Je lâcha alors sa main à la fin de ma phrase, si j'avais fait une erreur j'allais en payer directement les conséquences. Et après tout qu'est ce que ça ferait de plus ? Je suis jeune et libre d'esprit, il me semblait donc bon d'employer une façon direct pour lui répondre. A moins de partir dans le plus grand des délires je repris ma place initiale en attendant une réponse. Négative ou Positive pouvait-elle être j'étais prête à entendre tous ce qu'il pouvait penser à présent.

" Lou des Bois & Barthou " Est-ce que je rêve ? Non... J’m’en doutais. Si j’rêvais y’aurait du rhum !

Mes joues s'empourpraient vaguement, en laissant une légère trace de rouge. Je n'avais hélas aucune habitude de me comporter ainsi avec les demoiselles. Je n'étais même pas sûr d'être assez fort psychologiquement pour lui proposer de discuter de tout et de rien avec moi, ou bien d'aller boire un verre en toute amitié. J'étais puceau. Bien que cela n'en avais pas l'air, je l'étais réellement. Je n'allais bien évidemment pas lui avouer cela au creux de l'oreille.Loin de là je préférais préserver une certaine image. Et non pas l'image d'un type pathétique qui était faussement noble. Quoiqu'il était extrêmement rare de nos jours, d'un homme dans ma condition est pus garder en l'occurrence sa vertu. Ma mère trouvait cela suspect. Ce qui était bien étrange en somme. Lorsque j'avais l'audace de le dire à certaines femmes, elles me riaient au nez prétextant une homosexualité quelconque chez moi. Pour tout vous dire, je m'en foutais royalement que l'élue de mon cœur soit un homme ou une femme. Je voulais juste que cette personne soit digne de confiance, et différente de toutes ces personnes que j'ai pu côtoyer auparavant. Je fus pris au dépourvu lorsqu'elle s'avança vers moi délicatement de son sourire si ensorceleur soit-il. " Différent oui, c'est bien là où je voulais en venir. Tu es loin d'être différent dans le sens négatif au contraire car tu m'intrigue beaucoup et crois-moi lorsque je dit ça on ne peut que me croire. Ne me juge pas négativement mais je suis comme qui dirait une fille légèrement "aimant à mâles " donc j'en connais un rayon sur la gente masculine mais comme je l'ai déjà dit tu à quelque chose que les autres n'ont pas. Une fois de plus je fus étonné de voir temps de sincérité sortir de cette femme si surprenante. Je l'intriguais donc à ce point ? Cette confession me fit sourire discrètement. Je n'avais pas pour principes de juger les gens, même si certaines femmes avaient le don de m'agacer au plus au point. Avec elle c'était différent. Le temps passait à une vitesse, et je n'avais guère l'envie ni le besoin de trouver une sortie adéquate pour échapper à ses griffes. C'était tout le contraire. Elle m'intriguait comme je l'intriguais. " Je n'oserais jamais juger qui se soit. Ne t'en fais pas, je suis peut-être un peu trop sincère, mais crois moi je pense que tu n'es pas une femme qui court après n'importe qui comme l'a si bien fait cette femme exaspérante de tout à l'heure. Je t'intrigue donc à ce point ? Laisse moi t'avouer quelque chose alors..." Je m'approchais un peu plus d'elle sans réellement me rendre compte de cette promiscuité si flagrante entre nous. " Toi...Aussi...Tu m'intrigues..." lui murmurais-je doucement. Déconcerté de nouveau, je sentis sa main contre la mienne. Penaud, je ne savais quoi répondre à ce genre de geste très tactile. Je regardais sa main contre la mienne en m'imaginant certainement faire de même si je n'étais pas aussi réservé avec la gente féminine. " Tout dépend de toi, t'es-tu déjà demandé ce dont tu avais envie ? Que je reste ? Ou que je m'en aille ? " Elle réussissait de façon parfaite à me déstabiliser. J'avalais méthodiquement ma salive. Je la regardais encore et encore sans trouver les mots. Sa main quitta la mienne sans aucune retenue. J'en fus subitement bouleversé. " Il me semble judicieux que tu restes...Car je commence sérieusement à t'apprécier à ta juste valeur. Si tu comptes me fuir, je te laisse le libre arbitre. Ou bien souhaites-tu follement que je te supplie du regard ? " Je n'avais certainement pas la langue dans ma poche, mais cela serait tragique en ci peu de temps que cette femme si intéressante soit-elle disparaisse sous mes yeux. Je n'allais tout même pas la retenir à genoux, c'était bien trop tôt voyons.

Un doux sourire restait illuminé sur mes traits, notre proximité aussi proche sois-elle ne me gênait en rien j'avais presque mon bras appuyé contre le sien. J'aurais aimé que ces réactions fussent plus rapides que les miennes mais il y avait sans doute une raison mais une nouvelle rencontre bien complexe à situé sois-elle ne devait pas être gâché. Je l'intriguais, c'était la première fois que j'entendais quelqu'un me le chuchoter presque à l'oreille et pour la première fois j'en rougis. Oui. Moi Lou Esperanzi l'intouchable rougissait comme une pivoine. J'aurais pensé qu'en lui posant l'interrogation de mon potentiel départ il aurait simplement acquiescé ou qu'il m'aurait envoyé me faire voir mais rien de tout ça.

- Il me semble judicieux que tu restes...Car je commence sérieusement à t'apprécier à ta juste valeur. Si tu comptes me fuir, je te laisse le libre arbitre. Ou bien souhaites-tu follement que je te supplie du regard ?

Il voulait me faire craquer ? Et si c'était déjà fait ? Si j'était déjà tomber dans les tourment de ce jeune homme ? Il était sans doute le premier des garçons pour qui j'aurait fait autant en une mince journée car en effet je n'avait pas la moindre idée du temps qui était passé. Je me sentais dans le devoir de lui jurer à ma manière que je ne partirai pas comme un fantôme, comme une illusion. Je passa donc lentement mes doigts entre les siens, comme si je n'avais plus peur de rien sauf qu'au lieu de fuir sont regard mes yeux d'un bleu cristallin étaient plantés dans les siens, alors j'ajouta d'une douce voix. D'une voix que l'on pourrait croire si elle serait la dernière chose qu'un condamnée entendrai.

- Pourquoi aurait-tu peur que je file comme mes doigts file entre les tiens ?

Je me sentais d'une âme de poète, le coeur léger et ne pensant à rien d'autre que ce que je ne pouvait répondre. J'avais des envies folles qui parcourait mes doigts, mes bras, mon thorax, faisant battre mon coeur à une allure anormale. Que je n'avait connu qu'à une époque peu glorieuse de ma vie. Non Lou tu avait fait la promesse que tu ne tomberais plus amoureuse. Je secoua mentalement la tête, je ne devais pas paraître plus débile que je l'étais déjà; Notre proximité était si proche que je sentais sa respiration taper contre mon épaule. D'habitude cela m'aurait dérangé mais rien de tout cela je me sentais à mon aise, peut-être un peu trop. Tenterais-je le diable ? La jalousie de toute les filles de ce paquebot ? Des célibataires de la piscine ? C'est dans un geste irréfléchie que les doigts de ma main libre vinrent s'appuyer contre la nuque de Bartholomé et que mes lèvres vinrent ainsi furtivement embrassé les siennes. Prête à recevoir un coup de grâce fatale je m'éloigna mentalement de plusieurs kilomètres de ce qui allait arrivé. Lou tu à tout gagné, il va te fuir, voilà. Je relâcha mon étreinte contre lui, la tête basse, les lèvres pincés entre elles.

- Je .. Je .. Excuse moi.

Je me leva maladroitement, ah les nerfs il n'y avaient qu'eux pour me lâcher à cet instant. C'était toujours la même chose quand on embrasse ou qu'on se fait embrasser. On perd toute force, toute notion de ce qui nous arrivent. La seule chose que j'était encore en mesure de faire c'était fuir dans un petit trou de souris. Que pensais-il ? Que j'était réellement la mangeuse d'homme que je voulais qu'on vois ? N'avait-il pas vu la fille fragile au fond de moi ? Celle qui n'avait jamais agis d'une telle façon pour une homme. Je prit ma chemise que j'enfila aussi vite que mes doigts en avaient la force sauf que de la force ils étaient loin d'en posséder. Dépêche-toi Lou tu t'es assez ridiculisé devant tout le monde pensais-je en fermant fortement mes yeux, me concentrant sur ma tâche.

" Lou des Bois & Barthou " Est-ce que je rêve ? Non... J’m’en doutais. Si j’rêvais y’aurait du rhum !

Croyez le ou non, je rougissais comme une pivoine. Certes, la couleur de mes joues s'apercevaient aussi facilement que mon attitude maladroite. J'avais jugé bon de la retenir avec précaution et délicatesse. Je m'apercevais au fils du temps, certaines faces cachées de mon caractère. J'étais indécis, inhabile et fortement candide. La plupart des femmes estimerons cela comme un comportement touchant et très affectueux. Pour ma part je me trouvais tout simplement déplorable. Le temps passait à une vitesse surhumaine, quand à moi je me sentais diablement bien en sa compagnie. Certes, tout ceci semblait aller très vite, mais je ne pouvais aller à l'encontre des sensations insolites qui me m'effleuraient le haut du ventre. Ces doigts finirent par s'attacher aux miens. Un brusque sursaut s'empara de moi, avant que je puisse enfin réaliser notre situation actuelle. Étais-ce un entichement physique ? Ou bien cela demandait d'avantage de réflexion ? Je murmurais aucune parole, j'étais bien trop préoccupé par les battements surprenants de mon cœur, et de la distinction de la couleur de ses prunelles. Ceci n'était pas une mince affaire, mais j'étais bien décidé à franchir l'interdit, ce fruit si défendu. Bien évidemment, j'étais un jeune homme noble d'esprit, et croyez le ou non aucune pensées infâmes et vicieuses ne me traversaient l'esprit en l'occurrence. Peut-être un désir plus centrée sur la tendresse, la maitrise de cette passion soudaine et effrayante. Je baissais les yeux légèrement sur nos mains entrelacées. Je ne savais que dire, ni vraiment quoi faire. A vrai dire, je ressentais comme une infime envie de rester là sans bouger. Étonnant n'est-ce pas ? " Pourquoi aurait-tu peur que je file comme mes doigts file entre les tiens ? " Un sourire discret se joignait à mes lèvres. Peur ? Sans doute. Il est vrai que j'étais moi même intimider de perdre cette personne si mystérieuse et fortement intéressante disparaître lentement. Je n'avais jamais eu affaire à une femme aussi spontanée avec une touche d'assurance extrêmement prodigieuse. Je respirais assurément trop hâtivement. Je n'avais plus les mots, ni même la moindre réflexion intelligente pour échapper à ce silence pensant. Ce repos de parole continuait sa longue route avant d'être brisé par des mots nébuleux et indécis. " Je .. Je .. Excuse moi. " Je venais à peine de me rendre compte de ce qui venait de se passer. Elle m'avait embrassé. Oui, ce n'était pas un rêve ni un désir insoupçonné. Mais comme un con, j'avais répondu à ce baiser, suave, délicat et fortement exquis. Mes lèvres étaient imprégnées de ce goûts sucré. Elles en redemandaient d'avantage. Au fond de moi même, j'en demandais de plus belle. Mon cerveau n'agissait plus correctement. Je la voyais déjà ranger ces affaires, déboussolée par son geste soudain. J'avais perdu toutes notions, tous sentiments susceptibles de l'empêcher de partir. Rien n'y faisait, j'étais perdu par un simple baiser. J'avançais sans une mince réflexion capable de m'aider, je n'osais poser mon regard sur elle, de peur d'être constamment tenté. Je ne voulais pas la voir partir, même après ce geste inconsidéré. Je voulais lui dire que cela n'avait aucun sens de fuir. J'avais beau l'envie de vouloir la rassurer, l'audace n'y était pas. Alors, je m'approchais songeusement vers elle, essayant de pas la surprendre. Avec délicatesse, je passais ma main dans la longitude de ces cheveux d'ébène afin de les repousser de son visage expressivement honteux. Je murmurais lentement à l'encontre de son oreille. " Ne pars pas...Si tu pars, je viens avec toi..." Je lui pris doucement la main en continuant sagement. " Si tu souhaites que je fasse...Comme-ci rien ne c'était passé...Mais...C'est assez difficile. Mais je le ferais pour toi. Je ne veux pas que tu partes à cause de moi." Sous ces mots qui se voulaient réconfortants, je lâchais somptueusement sa main avant de détecter une once d'une quelconque réponse.

J'étais inconsciemment morte de honte, d'avoir exécuté mes pensés sans même réfléchir. Il m'arrivait trop souvent d'agir sans prendre le temps de peser le pour du contre mais pour une fois il se pourrait que mon action fusse bonne. Plutôt que de me dépêcher de fuir comme n'importe quel criminel, j'essayais tant bien que mal à tenter de calmer mes tremblements, ne sentant pas derrière moi Bartholomé qui approchait. C'est seulement lorsque je senti ces doigts s'emmêler dans mes cheveux pour découvrir mon visage que je m'arrêta en lui laissant la possibilité de chuchoter à mon oreille.

- Ne pars pas...Si tu pars, je viens avec toi...

Mon coeur s'emballa. Je n'aurais jamais imaginer une tel réponse. En réalité je n'avais espérer aucun retour. Immobile, le souffle littéralement coupé je n'avais rien envie d'autre que de lui dire que moi aussi, à partir de maintenant je le suivrais quoi qu'il arrive, qu'il avait seulement à me dire de ne pas le suivre et je resterai loin de lui. En peu de temps et malgré moi j'en était tombé amoureuse. C'était effrayant et j'étais loin d'en avoir l'habitude mais cette sensation était si agréable que je me serais bien laisser tenté, laisser tombé dans les bras de celui-ci. Lorsqu'il prit ma main mon coeur fit un autre bon dans ma poitrine. Désirais-il ma mort ? Un potentiel arrêt cardiaque ? Instinctivement et sans réfléchir je lui la serra, mon cerveau n'avaient pas pris la peine d'être averti pour ce geste. J'avais relevé mes yeux vers lui, ceux-la avaient le don incontestable de changer de couleur selon ma contrariété. Il était gris clair, triste et heureux à la fois. Je n'avais pas envie de le quitter, c'était bien la dernière chose que je voulais mais le devinerais-il si facilement ?

- Si tu souhaites que je fasse...Comme-ci rien ne c'était passé...Mais...C'est assez difficile. Mais je le ferais pour toi. Je ne veux pas que tu partes à cause de moi.

Il en lâcha ma main, j'en fût surprise. Comme si le fait qu'il avait serrer ces doigts contre les miens n'était qu'un pur acte crée par mon inconscient. J'avala alors ma salive, reprenant lentement ma respiration en l'affrontant du regard.

- Non, je ne veut pas qu'on fassent comme ci il n'y avait rien eu car tu le sais comme moi, il y à eu quelque chose. Mon geste, je ne le regrette pas et je suis même prête à le refaire si il le faut.

Dans mes paroles, j'avais constaté que je m'étais étonnement rapproché de lui, à croire que je voulais réellement qu'il m'embrasse lui, qu'il fasse une part des choses pour me montrer qu'il tenait un minimum à moi si c'était le cas. Alors je cessa de réfléchir en l'embrassant une seconde fois, plus longtemps en profitant de la douceur de ces lèvres et de ce baiser que je voulais graver dans ma tête. Le premier depuis que j'avais embarqué ici. Tu à gagné Lou, tu n'à pas tenu ta promesse. Je détacha avec une certaine légèreté mes lèvres des siennes sans pour autant m'être desserrer de l'étreinte que j'avais contre lui. Je le regardais dans les yeux, comme émerveillé et sans voix. Je chuchota contre sont oreille, ma joue appuyé contre la sienne. Notre proximité n'avait jamais été aussi proche.

- Bartholomé, il me semble être amoureuse de vous.

Le vouvoiement était quelque chose que j'employais assez rarement, mis appart lorsque mes paternels avaient affaire à des gens haut placés ainsi pour leurs montrer un certain respect. J'était dans l'usage dans ces occasions de me vêtir correctement, de porter de somptueuse robe sauf que j'était loin de porter une robe de créateur, d'être stylistiquement coiffer, bien au contraire. Ma chemise bien trop grande, me donnant cet air de garçon manqué légèrement entrouverte sur la vue plongeante de mon maillot de bain et mes cheveux châtains en batailles n'avaient rien de glamour. Le plus drôle dans l'histoire c'est qu'il m'avait vu sous mon vrai jour, la Lou que personne n'aurait prit du plaisir à regardé ni à aimer. Alors je me décida à sortir de mes troublantes réflexion pour revenir aux faits présent, j'était enlacé à lui ce qui devait le gêner vu le nombre de fille qui avaient le don de lui courir après chaque jour et ce soudain rapprochement qui s'était opérer entre nous en peu de temps, il devait étouffé. Je recula alors d'un pas pour m'asseoir sur le premier transat s'imposant à moi et ce fût le sien. Je croisa alors mes jambes l'une par dessus l'autre en passant mes deux mains dans mes cheveux qui glissait alors somptueusement entre mes doigts, un art indécis de me cacher les joues lorsque je commençais à rougir et c'était ainsi le cas car voilà que je rougissais à ne plus m'en arrêter. Je venais de me rendre compte de ce que j'avait fait.

- Décidément Aujourd'hui je serais vraiment passé pour une folle, une parfaite inconnue t'embrasse alors qu'elle s'était lamentablement moqué de toi dix minutes avant, je voudrais m'excuser mais je ne sais pas comment m'y prendre.

Je me redressa doucement, ravalant mes cheveux déjà décoiffés en arrière. J'avait ce sourir angélique, rempli de questions sans réponses et prêt à en savoir d'avantage sur une vie. J'était passé sans doute à ces yeux pour une fille comme les autres dont il avait assez pitié pour qu'elle reste avec lui sauf qu'il avait répondu à mon premier baiser, que j'avais senti la pression de ces lèvres contre les miennes. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, certes c'étais stupide. Mais à quoi bon être stupide quand on aime juste assez pour être heureux ?

" Lou des Bois & Barthou " Est-ce que je rêve ? Non... J’m’en doutais. Si j’rêvais y’aurait du rhum !

Merde...Qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Question sans doute absurde à l'heure actuelle, mais il fallait que je remette un peu d'ordre dans mon esprit. Je fus pris aussitôt d'une frayeur incongrue, sans aucune explications plausibles. Je venais peu à peu de me rendre compte à quel point notre situation semblait chamboulée et si délicate. Le cœur à ses raisons, que la raison ne connait point. Il n'y avait aucune recherches vraisemblables à effectuer. Seulement la certitude que certaines sensations encore inconnues venaient de faire irruption dans ma vie. Mes réactions paraissaient difficiles. La difficulté de prendre à nouveau la parole se lisait sur mon visage. Je paraissais perdu. J'avais toujours cet envie irrésistible de l'observer, l'admirer en attente d'une réponse rassurante. " Non, je ne veut pas qu'on fassent comme ci il n'y avait rien eu car tu le sais comme moi, il y à eu quelque chose. Mon geste, je ne le regrette pas et je suis même prête à le refaire si il le faut. " Je soupirais vaguement, avant de ressentir comme un élan de compassion à son égard. Évidemment, je n'aurais pas pu faire comme-ci ne rien n'était. Même si en l'occurrence, cela aurait été bien plus aisé pour elle. La marque de son baiser resta de nouveau gravé sur mes lèvres. Elle venait de s'armer d'un courage surhumain pour m'embrasser de nouveau. Bien que le baiser précédent m'avait rendu un peu plus ouvert, celui-ci provoqua mon comportement exalté, passionné. La frénésie de ce baiser m'empêchait de reprendre une soudaine réalité des choses. Ces lèvres pressées contre les miennes me tentait. L'avidité s'emparait de moi comme une chose prohibée. J'avais honte. Dieu seul savait comme l'embarras parcourait légèrement mon esprit, mais je ne fis rien pour quitter ces lèvres. Une fois de plus, l'égarement total se lisait sur mon visage. Je savais quoi répondre, laissant mon humble amie continuer dans ces douces paroles. " Bartholomé, il me semble être amoureuse de vous. " Énormément surpris par ces paroles, ma bouche resta entrouverte quelques instants. Je me demandais si je n'avais pas rêver ? Ou bien imaginer ces paroles ? Elle venait de me confier une chose peu dérisoire et sans conséquences. Sans faire demeurer le silence plus longtemps, avec une longue inspiration, je pris lentement le temps de réfléchir. C'était très important de savoir quoi répondre dans ces moments-là. Je me devais d'être le plus courtois possible. Un Gentleman en l'occurrence. " C'est très flatteur ce que tu viens de m'avouer. Et si délicat...Tu es si sincère...Je suis comment dire assez perdu. Dans l'embarras total. Cependant, je ne serais me prononcer. J'aimerais te connaître d'avantage avant tout, afin de pouvoir être sûr que mes sentiments et ces drôles de sensations qui me chatouillent le ventre sont réels. Attention, je ne rejette nullement tes sentiments, bien au contraire, mais j'aimerais tellement prendre du temps avec toi, avant de se lancer dans la bataille. J'espère que tu comprends ou je veux en venir ? Enfin, s'il te plaît ne prends pas cela pour quelque chose de négatif, cela sera totalement idiot. Je veux juste, et je désir fortement prendre tout le temps nécessaire avec toi. Bien évidemment, je dois t'avouer que je suis complètement débutant dans ce domaine alors...J'ai quelques frayeurs..." Une voix me hurlait de ne point révéler mon statut de puceau invertébré de peur de devenir aussi étrange et peu crédible. Il m'arrivait par moment de me demander comment je pourrais annoncer cela de manière totalement décontractée ? Impossible n'est-ce pas ? " Décidément Aujourd'hui je serais vraiment passé pour une folle, une parfaite inconnue t'embrasse alors qu'elle s'était lamentablement moqué de toi dix minutes avant, je voudrais m'excuser mais je ne sais pas comment m'y prendre. " J'éclatais de rire, avant de prendre place près d'elle. Je répondis aussitôt, avec une certaine timidité cachée. " Ne t'inquiète pas. Je pense que si je t'aurais pris pour une folle, je t'aurais sans doute abandonné à ton triste sort. Enfin quoiqu'il en soit, pour te faire pardonner j'aimerais que tu me promettes de ne pas fuir la prochaine fois que l'on se voit d'accord ? Du moins, c'est assez idiot ce que je te demande, après ce que tu viens de me dire précédemment...Par moment je suis un peu stupide et je..." Honteux, je n'osais la regarder; baissant automatiquement la tête vers la piscine. La nuit commençait à se montrer, et j'imaginais déjà ma mère paniquée par mon absence.

Toutes les révélations que j'avait pût lui faire m'avait rendu incroyablement vulnérable, j'était comme mise à nu mais ayant tout de même gardé une part de mystère à mon sujet je n'avais pas complètement avouer de ce qui était dans mes pensés comme le fait qu'il me faisait pensé intensément à mon premier amour et que c'était peut-être pour cette raison que je m'étais emballé mais Bartholomé bien différent de lui sois-il avait quelque chose qui le rendait mille fois mieux que cet abruti qui m'avait brisé le coeur. Je l'écoutais parler, à vrai dire je n'avait pas envisagé à ce qu'il me réponde sur le faite que j'avait avoué des sentiments, certes ils étaient sortit rapidement de ma bouche mais j'étais le genre de fille à ne pas me contrôler et dire tout ce qu'il lui passait par la tête. J'était affreusement bavarde, c'était maladif mais pour revenir à la situation présente, j'eue ma réponse. Certes il fallait s'y attendre.

- C'est très flatteur ce que tu viens de m'avouer. Et si délicat...Tu es si sincère...Je suis comment dire assez perdu. Dans l'embarras total. Cependant, je ne serais me prononcer. J'aimerais te connaître d'avantage avant tout, afin de pouvoir être sûr que mes sentiments et ces drôles de sensations qui me chatouillent le ventre sont réels. Attention, je ne rejette nullement tes sentiments, bien au contraire, mais j'aimerais tellement prendre du temps avec toi, avant de se lancer dans la bataille. J'espère que tu comprends ou je veux en venir ? Enfin, s'il te plaît ne prends pas cela pour quelque chose de négatif, cela sera totalement idiot. Je veux juste, et je désir fortement prendre tout le temps nécessaire avec toi. Bien évidemment, je dois t'avouer que je suis complètement débutant dans ce domaine alors...J'ai quelques frayeurs.

J'avait une étrange compassion pour lui comme-ci je savais de quoi il me parlait alors que c'était loin d'être le cas. Je me contentais de sourire parce-que je ne savais pas réellement quoi répondre à cela. Oui j'avais été d'une incroyable rapidité et détestais passer pour une profiteuse et tu temps j'en avait beaucoup alors oui bien sûr que j'était prête à lui en donné mais aucun mots ne sortais de ma bouche. Il m'arrivait souvent cela, de ne rien dire par peur de ne pas avoir les bons mots et de paraître maladroite parce-que je l'était affreusement, c'était le cas de le dire. Lou Esperanzi, la reine des gaffes. Mais je pris doucement mon inspiration pour ne pas avoir l'air contre cette idée en lui répondant avec un doux sourire, le meilleur moyen que j'avais pour rassurer mon interlocuteur sur mes intentions.

- C'est certain et je te comprend parfaitement, je suis consciente que je suis une fille qui à un art pour faire les choses rapidement et sans prendre le temps de réfléchir mais je ne regrette rien et je suis par ailleurs certaine de mes paroles, cela peut paraître affreusement stupide de la part d'une fille que tu connais a peine mais je ne suis pas mauvaise loin de là. Je comprend aussi le fait que ce domaine t'effraie, après tout nous sommes tous passés par là moi la première et je suis consciente que ce n'est pas toujours chose facile alors tu dispose de tout le temps qu'il te faut et même si au final il s'avérait que je ne t'intéresse pas autant que tu voudrais le prétendre ce n'est pas grave car j'aurais passé une superbe journée à tes côtés.

Il s'était passé entre temps mon aveux particulier sur le fait que tout ce qui était arrivé avait été l'oeuvre d'une journée en réalité, j'en avait ris d'une manière subtile. C'est dingue comme j'avais l'impression qu'il me comprenait. Il ne se moquait pas de moi, il était juste lui-même et c'était ça qui me plaisait chez lui enfin oui il y avait plein d'autres choses que je ne prendrais pas le temps d'énumérer mais la situation était différente des autres rencontres que j'avais pût faire et je ne parlais pas de la rapidité des choses, non. Je parlais de la passion que j'y vouais comme une artiste à sont oeuvre. Il avait prit la parole entre temps et j'avais ainsi l'art de m'arrêter net dans mes pensées pour ne pas rater une miette de ce qu'il disait, oui je sais. Je suis stupide.

- Ne t'inquiète pas. Je pense que si je t'aurais pris pour une folle, je t'aurais sans doute abandonné à ton triste sort. Enfin quoiqu'il en soit, pour te faire pardonner j'aimerais que tu me promettes de ne pas fuir la prochaine fois que l'on se voit d'accord ? Du moins, c'est assez idiot ce que je te demande, après ce que tu viens de me dire précédemment...Par moment je suis un peu stupide et je...

Il avait interrompu sa phrase, j'en conclu donc que le reste ne devait pas être avoué. J'étais loin d'être du genre à insister sur le fait que mon interlocuteur devait achevé une phrase en suspens car j'était loin d'aimer que l'on me dise la même chose alors que je parlais sans arrêt en interrompant mes phrases par peur d'avouer quelque chose de gênant et quand ont me forçaient à finir je me devait d'inventer une fin logique avec ce que j'avais commencé à dire. Je me devais de le laisser garder sa part de mystère. La nuit tombait à vue d'oeil et la piscine devint peu à peu notre seule source de lumière dût à ces éclairages. Mes yeux étaient plongés dans l'observation de celle-ci, il s'en était passé des choses et dire que je pensai que cette journée allait être banale, je m'étais affreusement trompé. C'est alors que malheureusement je me rappela d'une tâche incongru que j'avait oublié de faire comme chaque jour et qui causerai sans doute ma mort si je ne la faisait pas. Je me leva alors en vitesse en embrassant à la hâte la joue de Bartholomé

- Loin de moi l'idée de te fuir encore mais il faut que je te quitte, j'espère que l'on se reverra dans de meilleurs habits que ceux-là.

Un doux rire s'échappa de mes lèvres lorsque j'insinua alors que le fait que nous étions en habits de bains me troublait légèrement. Je prit alors mes affaires, essayant de ne pas prendre du retard enfin de ne pas aggravé celui que j'avait déjà et fila alors en embrassant une seconde fois sa joue comme un certain adieu car j'avais l'appréhension que je ne le verrais plus jamais.