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Le coeur n'a pas de rides, il n'a que des cicatrices.
INVENTÉ POSTE-VACANTSCÉNARIO
ϟ ÂGE : 20 ans. ϟ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 14 février 1987 à Munich ϟ SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ϟ NATIONALITÉ & ORIGINES : Origine allemande, nationalité anglaise ϟ STATUT SOCIAL :Son emploi en temps que Barman lui rapporte le strict nécessaire pour vivre. Il fait beaucoup la fête avec ses amis et est apprécié un peu partout. ϟ SITUATION FAMILIALE : Jonathan est fils unique. Il s'est séparé de ses parents à l'âge de 19 ans. ϟ EMPLOIS, OCCUPATIONS : Barman ϟ DIPLÔMES OBTENUS : Diplôme de Tango et salsa. ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuel ϟ CÔTÉ COEUR : Amoureux... ϟ RÊVES POUR LE FUTUR : Gagner assez d'argent pour aller vivre aux États-unis. ϟ PIRES CRAINTES : Perdre son travail ou séduire par mégarde une femme... ϟ SIGNES PARTICULIERS : Il n'est pas rare de le voir avec sa guitare à la main. Il veille à se tenir droit et la tête haute. Il esquisse souvent un petit sourire en coin quand il taquine quelqu'un, vous savez, ce sourire qui fait craquer n'importe qui... ϟ TALENTS CACHÉS : Se débrouille très bien dans le stylisme et la séduction... ϟ POURQUOI VENIR SUR LE RM : C'est sa meilleure amie qui l'a entrainé de force, pour changer d'air ϟ GROUPE : Bronze
bidule, machine & tumblr
let's introduce yourself
« J’habite seul avec maman Dans un très vieil appartement Rue Sarasate J’ai pour me tenir compagnie Une tortue deux canaris Et une chatte Pour laisser maman reposer Très souvent je fais le marché Et la cuisine Je range, je lave, j’essuie, A l’occasion je pique aussi A la machine Le travail ne me fait pas peur Je suis un peu décorateur Un peu styliste Mais mon vrai métier c’est la nuit. Que je l’exerce en travesti : Je suis artiste Jai un numéro très spécial Qui finit en nu intégral Après strip-tease Et dans la salle je vois que Les mâles n’en croient pas leurs yeux. Je suis un homo Comme ils disent
Vers les trois heures du matin On va manger entre copains De tous les sexes Dans un quelconque bar-tabac Et là on s’en donne à cœur joie Et sans complexe On déballe des vérités Sur des gens qu’on a dans le nez On les lapide Mais on fait ça avec humour Enrobé dans des calembours Mouillés d’acide On rencontre des attardés Qui pour épater leurs tablées Marchent et ondulent Singeant ce qu’ils croient être nous Et se couvrent, les pauvres fous De ridicule Ça gesticule et parle fort Ça joue les divas, les ténors De la bêtise Moi les lazzi, les quolibets Me laissent froid puisque c’est vrai. Je suis un homo Comme ils disent
A l’heure où naît un jour nouveau Je rentre retrouver mon lot De solitude J’ôte mes cils et mes cheveux Comme un pauvre clown malheureux De lassitude Je me couche mais ne dors pas Je pense à mes amours sans joie Si dérisoires A ce garçon beau comme un Dieu Qui sans rien faire a mis le feu A ma mémoire Ma bouche n’osera jamais Lui avouer mon doux secret Mon tendre drame Car l’objet de tous mes tourments Passe le plus clair de son temps Au lit des femmes Nul n’a le droit en vérité De me blâmer de me juger Et je précise Que c’est bien la nature qui Est seule responsable si Je suis un homme, oh! Comme ils disent »
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citation caractère
Je suis un homme qui aime les hommes, les femmes seulement en amitié, l'honnêteté, le courage, la tendresse, la danse plus que tout, la musique, les haricots verts et le cordon bleu, la nuit, les voyages, l’Allemagne, le monde entier, ma mère. J’ai un goût prononcé pour les beaux vêtements et les chaussures pointues... Mais je ne m’habille pas de cette façon tous les jours. Dès que je me retrouve seul chez moi, ce qui n’arrive pas très souvent, j’en profite pour enfiler un T-Shirt et un pantalon ample, usé jusqu’à la corde. Et là je m’installe à ma table, prends des feuilles blanches et crée des robes toutes plus extravagantes les une que les autres qui, je le sais bien, ne seront jamais réalisées. Mais il ne faut jamais cesser de rêver, n’est-ce pas ?
Jonathan, souvent appelé John, est un jeune homme ambitieux et fort de caractère. Il est sociable et généralement apprécié de tous. Ce jeune homme à la personnalité si calme a longtemps caché un secret : son attirance pour les hommes. Cependant au fil des années il a appris à se connaître et assumer son homosexualité, qui est maintenant exposée au grand jour. John n’est pas «coureur de pantalons» mais séduit l’homme par son simple charme. Il aime cependant être en compagnie de filles pour discuter, rire, aller aux fêtes... Bien qu’il sait que ces filles en question ne restent pas insensibles à son charme. Mais il se contente de refuser poliment leur offre. En-dehors de son travail en tant que barman, qu’il n'apprécie guère, le jeune homme se livre à sa principale passion, la danse. C’est un excellent danseur et il vient compléter à la perfection la petite Jules, qu’il apprécie énormément. Jonathan est grand et longiligne. Il possède un visage fin , un nez parfait, des yeux azur et vifs encadrés par de longs cils bruns. Sa bouche rosée s’accorde avec ses pommettes saillantes. Il est doté d’une chevelure châtain légèrement ondulée tombant juste au dessus de ses sourcils. Ses mains de pianiste, son port de tête, son corps entretenu et ses vêtements de bon goût font de lui quelqu’un de respecté.
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PSEUDO & PRÉNOM ϟ Mathouuu (Et June au passage ^^) ÂGE ϟ 99 SEXE ϟ fille DÉCOUVERTE DU FORUM ϟ J'y suis déjà depuis un bout d'temps (June Hopkins) :p mais à la base grâce à Nirvana, Cathlyn et Jules <3 VOTRE AVIS DESSUS ϟ Toujours aussi génial ! SUGGESTIONS, QUESTIONS ϟ pas pour l'instant :) PRÉSENCE ϟ 2 jours (beaucoup plus pendant les vac's !) AVATAR ϟ ici CODE DU RÈGLEMENT ϟ paquebot UN DERNIER MOT ϟ Youpiiiiii
Le 14 février 1987, le film « Le Miraculé » est paru au cinéma ; un cyclone a atteint l’île de la Réunion, le prince et la princesse de Galle sont venus baptiser en France le dernier né de l’aéronautique européenne : l’Airbus A320… Ce même jour, à 10h exactement, de petits yeux encore innocents ont découvert un monde sans couleur. Un univers qui s’est peu à peu teinté de vert, de turquoise, puis l’image s’est doucement étirée en tous sens pour libérer une multitude de paillettes multicolores : un véritable foisonnement de couleurs inconnues. Les points colorés se regroupèrent pour former des silhouettes, le tout recouvert de temps à autres d’un voile sombre qui s’abaissait furtivement à intervalles réguliers. Ses premiers battements de cils. Une ombre beige vint occulter la vue du nouveau-né et une courbe rose se mût avec élégance devant ses yeux. « Mon enfant… Mon tout-petit… Jonathan » Ledit Jonathan voulut sourire à sa maman. Lorsque ses lèvres s’entrouvrirent, une bourrasque de vent glacial s’engouffra en lui et traversa son corps tout frêle. Il laissa échapper un cri déchirant. Les humains qui l’encerclaient semblèrent apprécier sa souffrance, et tous arborèrent un large sourire. L’un d’entre eux –une femme- souleva le nouveau-né, l’arrachant ainsi à la peau douce et moite de sa mère. « Votre bébé est en excellente santé, un vrai petit gaillard ! » annonça-t-elle. Jonathan Adrian Jefferson était né. Le petit garçon fut choyé par ses parents tout au long de sa tendre enfance. Un jour seulement le jeune Jonathan, alors âgé d’un an, commit une bêtise : il renversa un vase dont la hauteur n’excédait pas sa propre taille. Alors que son père approchait à grands pas pour lui administrer une fessée, le petit garçon se leva d’un bond et s’enfuit à toutes jambes. Ce fut ses premiers pas… Très jeune, Jonathan se passionna pour le monde artistique. Il admirait tout particulièrement sa mère, à l’époque chanteuse et comédienne dans une comédie musicale alors peu connue. Il l’accompagnait parfois aux répétitions et, blotti entre les costumes, restait seul dans les coulisses à contempler le spectacle de ses yeux pétillants. Quelques années plus tard, à l’issue d’un des spectacles de sa mère, Jonathan lui fit part de ses réflexions : « Maman ? - Oui ? - Tu as très bien joué, ce soir. - Merci, mon chéri. - Mais je pense qu’il manque quelque chose à votre spectacle… Un truc qui pourrait donner du mouvement, de la fraîcheur, et qui captiverait encore plus le spectateur, tu vois ? Jonathan, parfois je n’arrive plus à te suivre… (Elle rit doucement). Et quel serait ce quelque chose ? - De… de la danse. Oui, c’est ça, de la danse ! - De la danse ? Voyons John, nous ne voulons pas monter un ballet ! (elle rit plus fort cette fois, puis, voyant l’air renfrogné de son fils, ajouta: ) Mais soit, je prends ton idée en compte.» Mme Jefferson observa du coin de l’œil son garçon. Celui-ci, du haut de ses dix ans, paraissait tout à fait sérieux et sûr de lui. Elle soupira, lui ébouriffa affectueusement les cheveux et changea de sujet. Mais Jonathan, lui, continuait à réfléchir sur son projet. Une fois arrivé chez lui, il trouva son père installé sur le canapé devant la télévision. Le garçon jeta un coup d’œil à l’écran et grimaça : c’était les informations du soir et, d’après son père, il devait obligatoirement les regarder pour se «cultiver». Il se retrouva donc assis entre ses deux parents et faillit s’endormir d’ennui. Enfin le programme se termina et ses parents partirent dans la cuisine pour préparer le repas. Alors qu’il s’apprêtait à éteindre la télévision, une image retint l’attention de John. Sur l’écran un homme seul vêtu de blanc, longiligne et élégant, contrastait avec la scène noire. Il se tenait immobile, la tête baissée, comme s’il méditait en silence. Tout à coup la musique débuta, lente, fragile. L’homme releva la tête, ouvrit les yeux et déploya ses bras au-dessus de lui. Il dansa. Une danse gracieuse, légère mais puissante à la fois. Une danse qui dévoilait les sentiments, tantôt l’amour, tantôt la colère, tantôt la peur… Une danse belle à en pleurer. A la fin de sa prestation, l’homme s’élança dans les airs, retomba souplement en tournoyant sur lui-même et s’arrêta brusquement sur la dernière note de musique, la tête haute, le regard fier et farouche. Il regardait dans sa direction. Il semblait l’appeler… « Qu’est-ce que tu regardes encore comme bêtises ? » s’exclama soudain son père en arrivant dans le salon. Il éteignit le poste de télévision sans plus se soucier de Jonathan. Il ne se doutait pas non plus que son fils venait d’assister à une prestation d’un danseur hors du commun, le célèbre Rudolph Noureev. Depuis ce jour Jonathan n’eut d’yeux que pour la danse. Il en parlait sans cesse à sa mère, au point de l’agacer parfois. « Maman je veux faire de la danse »: cette phrase était devenue comme un refrain que le garçon chantonnait à longueur de journées. Mais les couplets étaient encore et toujours «Mais enfin John ce n’est qu’une envie passagère, et en plus ça coûte cher ! Tu verras, dans un mois tu n’y penseras même plus...» Et son fils y pensait davantage encore. L’année de ses 12 ans, un soir de février, Jonathan en rentrant du collège surprit ses parents en pleine dispute. Il s’approcha sans bruit et et écouta, caché derrière la porte close de la cuisine d’où filtrait un mince filet de lumière. « J’en ai marre, moi, j’en ai marre ! Tu peux pas comprendre ça ? J’ai un gamin à élever ! C’est moi qui le fais travailler, c’est moi qui le console, c’est moi qui m’inquiète quand il est malade ! Je parie que tu ne sais même pas quels sont ses intérêts : la danse, ça te parle ? Et pendant ce temps qu’est-ce que tu fais, toi ? En rentrant du boulot tu vas regarder des matchs de foot chez tes copains ! - Virginie arrête ! De un, mon fils n’ai pas une fille, je ne tolèrerai donc pas qu’il fasse de la danse. De deux, j’ai le droit de... - C’est ça, un père ? Un père qui se veut sourd aux rêves de son unique enfant ? Un père qui s’éclipse à chaque fois ? Tu sais tes copains peuvent très bien survivre sans toi ! Et ils peuvent comprendre que tu as une vie de famille ! - Stop ! - Penses un peu à ton fils ! Il a besoin d’un père pour l’épauler... - Jonathan a onze ans, il sait se débrouiller comme un grand. - Je vois que je ne peux plus rien pour toi. (elle tourne la poignée et émet un rire amer: ) Jonathan a eu douze ans la semaine dernière. En entendant la poignée tourner, le garçon s’enfuit dans l’obscurité et ferma juste à temps la porte de sa chambre. Les voix se firent plus fortes. - Onze ou douze, c’est pareil ! Gigi franchement tu t’accroche à des détails... - Ton fils, c’est un détail ? Mme Jefferson avait crié. Jonathan tressaillit. Sa mère ne se mettait pas facilement en colère. - J’ai jamais dit ça ! - Oh et puis où t’étais hier soir ? - Je vois pas de quoi tu parles... - Ah oui, bien sûr, il faut te rafraîchir la mémoire. Hier, tu croyais peut-être que je dormais, mais je t’ai entendu sortir à 22h et revenir à minuit ! Tu m’expliques ? - J’avais besoin de prendre l’air ! - Attends, tu me prends pour qui, là ? - Je te retourne la question ! - Je te prends pour ce que tu es. Un menteur. Jonathan resta planté derrière sa porte, tétanisé. Cette dispute n’aurait jamais dû avoir lieu. C’était de sa faute. En entendant des pas monter les escaliers, il se jeta sur son lit. Le parquet grinça juste devant sa porte, comme si la personne hésitait à entrer. On frappa à la porte et Jonathan se crispa. «Jonathan, c’est maman... Je peux entrer ? - Oui. Sa mère entra et s’effondra dans les bras de Jonathan. Des larmes roulaient sur ses joues. On entendit la porte d’entrée claquer. Au bout de quelques minutes, elle releva la tête et regarda John droit dans les yeux. - Écoute, Jonathan ! Écoute-moi bien... On ne va pas se laisser faire, d’accord ? Tu m’as bien dit que tu voulais faire de la danse ? John fronça les sourcils, soupçonneux. - Oui ! - Alors danse. - Quoi ? - Si c’est ce que tu désires, je te paye des cours de danse . - Oh maman... - Mais chut, pas un mot à ton père. - Promis ! C’est ainsi que se réalisa le rêve de Jonathan. Tous les lundis après les cours, sa mère le déposait devant son école de danse. Ils avaient choisi ensemble la danse classique et le rock. Tous les cours enchantaient le garçon, et le professeur ne tarda pas à le remarquer. Celui-ci s'intéressait tout particulièrement à son nouvel élève, et il s’en occupa beaucoup. Six ans passèrent, et Jonathan était devenu le meilleur danseur de son école. Il avait entre-temps rajouté la salsa et le tango à son emploi du temps. Il se découvrit aussi des tendances homosexuelles le jour où il s’aperçut qu’il était tombé amoureux de son meilleur ami... Mais celui-ci ne partageait pas ses sentiments et au fil du temps ils se perdirent de vue. Mme Jefferson finit par s’en apercevoir car à chaque fois qu’elle tentait de présenter une jeune fille à John, celui-ci semblait totalement désintéressé. Elle finit par se rendre à l’évidence et accepta son fils tel qu’il était. «Tu es mon fils, lui avait-elle déclaré. Quoi que tu fasses, tu restes mon fils.» L’année de ses 18 ans celui-ci réussit brillamment un prestigieux concours de salsa, un mois après il se vit décerner une médaille d’or de tango. Ces évènements le mirent sur la voie : plus tard il ne sera ni informaticien, ni ingénieur, ni avocat... Il sera danseur professionnel ! Tel était le but de Jonathan, avant qu’arrive ce terrible jour... C’était le 30 septembre 2006 exactement, jour pluvieux, jour de mauvaise humeur, jour du divorce de ses parents. Ils s’étaient encore disputés ce jour-là, et cela avait une fois de plus mis John dans tous ses états. De plus, M.Jefferson venait de déclarer à sa femme qu’il avait une maîtresse depuis six ans... Et ça le jeune homme ne pouvait le tolérer. Après avoir magistralement giflé son père, il était reparti la tête haute dans sa chambre. Père et fils ne se revirent plus depuis. Commença alors une année difficile pour sa mère. Son ancien mari ne leur versant très peu et irrégulièrement de l’argent, elle devait travailler en plus de son métier de comédienne. Jonathan se chargea donc secrètement de ramener de l’argent à la famille réduite. Un ami, sachant pertinemment qu’il était homo et plutôt bien bâti, lui proposa un job un peu spécial... Le principe ? Se déshabiller au rythme de la musique et s’arrêter juste avant le nu intégral. L’idée ne lui plaisant guère, Jonathan a longtemps hésité avant de finalement accepter. De toute façon il le faisait uniquement dans un but lucratif. Il commença donc à exercer ce job en essayant de le cacher tant bien que mal à sa mère. Mais une mère a toujours un sixième sens, et mme.Jefferson se rendit vite compte que son fils lui cachait quelque chose. Horrifiée par ce qu’était obligé de faire Jonathan pour gagner de l’argent et culpabilisant aussi, elle lui fit promettre d’arrêter et de partir vivre sa vie. Jonathan prit donc son envol à 19 ans. Il sillonna l’Europe, passant par l’Espagne, l’Angleterre, la Grèce, et pour finalement s’installer à Paris à 23 ans. Là-bas il fut employé dans un bar en tant que barman. Jonathan n’aimait pas vraiment ce nouveau travail, mais il était tout de même soulagé d’avoir abandonné son ancien job. Au bout de quelques mois dans le bar, John commença à remarquer la présence d’une jeune fille. Celle-ci, depuis déjà plusieurs semaines, venait de manière récurrente. Elle semblait être relativement jeune et de bonne famille, c’est pourquoi elle intriguait particulièrement le jeune homme. Elle se démarquait de la clientèle habituelle... Un jour elle vint lui parler, naturellement, comme s’ils se connaissaient depuis toujours. C’est justement ce qui plu à Jonathan : son côté relationnel poussé à l’extrême. Depuis, à chaque fois qu’elle lui rend visite, ils peuvent discuter des heures sans jamais se lasser l’un de l’autre. Au fil du temps il apprit que la jolie demoiselle se nommait Oxalys, qu’elle avait deux ans de moins que lui, qu’elle supportait de moins en moins sa mère, et qu’elle venait dans ce bar pour se changer les idées. Oxalys et lui devinrent des amis inséparables. Un jour la jeune fille arriva en pleurs dans le bar. Jonathan se précipita vers elle et lui demanda ce qui la rendait si triste. Elle lui répondit que c’était encore sa mère qui l’empêchait de vivre, qu’elle en pouvait plus, qu’elle avait besoin de lui... Jonathan la consola et lui offrit un verre d’alcool. Au fur et à mesure de la conversation, les verres se remplissaient, se vidaient, se remplissaient, se vidaient à la demande d’Oxalys. Si bien qu’au bout d’un moment le jeune barman commença à boire aussi, histoire d’être solidaire. Une heure après les deux jeunes se retrouvèrent affalés sur le comptoir, à se raconter tout et n’importe quoi et rire comme deux gosses. Puis Oxalys entraîna John au milieu de la pièce principale et ils commencèrent à danser jusqu’à ne plus pouvoir tenir debout. Vers minuit la jeune fille eut envie de rentrer chez elle et demanda à Jonathan s’il pouvait la ramener en voiture. Il accepta et sortit en titubant du bar. Il trouva juste devant la belle voiture de son amie. « Wouahou la voiture ! Tu me l’offre ? (il éclate de rire) - Rêve ! Allez hop, on monte ! - Honneur aux femmes ! - Merci, mais aujourd’hui c’est pas moi qui conduis !» Jonathan s’installa au volant de la luxueuse voiture et sourit à Oxalys. Celle-ci lui rendit son sourire, alluma la radio et monta le volume au maximum. Le jeune homme éclata de rire, démarra le moteur et baissa les vitres. Il partit en trombe, encouragé par les «chauffeur, chauffeur, si t’es un champion appuie sur le champignon» que scandait Oxalys. Les rues vides défilaient à toute vitesse et le vent fouettait agréablement leur visage. Tout à coup Jonathan vit une apparition à seulement quelques mètres de lui. Il freina brutalement par réflexe. Il entendit comme dans un rêve une voix qui criait «Freine, freine !». Il sentit un choc violent et ferma les yeux, la main toujours agrippée au frein à main. La voiture dérapa sur la droite et vint percuter le rebord du trottoir. L’espace d’un instant le temps sembla suspendu. Oxalys ne chantait plus. La musique tournait dans le vide. Tout à coup un cri strident vint déchirer le silence. La jeune fille descendit précipitamment de la voiture et se rua vers quelque chose que Jonathan n’avait jusqu’alors pas identifié. Une femme. Une femme blonde gisait à terre. Le jeune homme alluma les phares. La couleur rouge lui brûla les yeux et le coeur en même temps. Du rouge, du sang. Il avait tué cette femme. Il était un criminel. Jonathan laissa sa tête tomber sur le volant. Non, ce n’était pas possible, c’était un cauchemar ! Il allait se réveiller d’un moment à un autre, il en était sûr... Le jeune homme rouvrit les yeux. Il était toujours dans la voiture, les phares éclairaient le corps d’une jeune femme, Oxalys lui hurlait quelque chose mais il ne pouvait l’entendre. Tout à coup c’est comme si on l’avait giflé. Il se réveilla brutalement, réalisant enfin la situation. Il entendit Oxalys qui lui disait : «Il faut qu’on parte, maintenant ! - Mais... mais on peut pas... - Jo’ fais-le je t’en supplie !» Jonathan redémarra lentement le moteur et partit en marche arrière. Il commença à rouler quelques mètres. La musique lui faisait mal à la tête. Il écrasa nerveusement le poing contre la radio et la musique cessa, laissant place à un silence bien plus affreux. Depuis ce jour Jonathan revit à chaque instant la scène. Il aurait tout fait pour oublier, effacer ce moment sombre de sa vie. Mais chaque fois l’image revenait. Il dû se résoudre à vivre avec, se mentir en se persuadant que la jeune femme avait été sauvée à temps. Malgré cet épisode douleureux, Oxalys ne s’est jamais éloignée de son meilleur ami. Ensemble ils partagent un lourd secret, que ni l’un ni l’autre ne devra avouer... Un an après, la jeune fille lui proposa une croisière à bord de son luxueux bateau, le Royal Majestic. Jonathan accepta en espérant que cela lui changerai les idées. Pourra-t-il enfin se reconstruire là-bas ?