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| Sujet: o2 ; Quand tu as trop bu [PV Cherrie] Dim 24 Oct - 16:51 | |
| - Les gens sont pitoyables quand même. Tous les mêmes, à trainer dans les bars, bourrés et drogués comme pas deux. Leur addiction pour l'alcool et les drogues m'échappait. Je n'arrivais pas à comprendre comment on pouvait être accro à ça. Pour l’instant je n’avais pas rencontré de personnes « normales » comme mes amis au lycée là où j’habitais. La bas, bien sur, comme dans toutes les villes, il y avait des bars à tous les coins de rues. Je me souviens qu’on s’y arrétait souvent avec mes potes, mais ce n’était jamais pour prendre trois verres de vodka à la suite tout en fumant des joins. On prenait des milk-shake et des Cocas on s’asseyait à une table et pendant une heure on parlait de tout et de rien. Sur le Royal Majestic dès les premiers jours ou j’avais mis les pieds dans un bar on m’avait forcé à boire de l’alcool. Moi qui avait juré de ne jamais y toucher… De toute façon je le savais pertinement que je ne pourrais pas passer toute ma vie sans toucher un goutte d’alcool. Mais ici, j'avais l'impression que les enfants baignaient dans l'alcool et la drogue dès tout petit. Tiens, par exemple, je connaissais une jeune fille, Cherrie Milbrooks, âgée d'à peine 15 ans, qui buvait déjà comme si elle était majeur. Je me demandais d'ailleurs comment elle faisait pour être servie, étant donné que l'alcool était interdi aux personnes âgées de moins de 21 ans... Mais après tout, les alcooliques sont près à tout pour avoir à boire, et les drogués aussi...
Je marchais sur le pont, les mains dans les poches, les écouteurs de mon Ipod dans les oreilles, secouant négativement la tête. J’avais mon sac sur le dos et je me dirigeais vers les jardins pour me détendre un peu. Il était tard, 22 heures je crois, le soleil s’était couché et seuls les lampadaires éclairaient mes pas. Je passai devant les multiples boutiques de fringue, qui à cette heure là étaient fermées, les bars et les restaurants étaient encore ouverts. J'imaginais que trop bien les ivrognes assis au comptoir du bar, commandant verre sur verre... Je m’arrêtais quelques secondes pour regarder à la fenêtre du evie’s, un bar populaire. Celui-ci était plein, je voyais des ados que j’avais croisé dans les couloirs, un verre d’alcool à la main qui rigolaient. A une table des adultes jouaient aux cartes et bien évidement, buvaient. Pas une seule des 20 personnes présentent du bar ne buvait quelque chose de non alcoolisé. C’était flippant quand même. Un peu choqué, je m’éloignais de la fenêtre comme si celle-ci était sur le point d’eploser et continuait mon chemin. Une douce odeur de crêpe chaude parvint jusqu'à moi. Je sortis de ma poche quelques billets : cinq dollars. Je me dirigeai vers le marchand de patisseries et lui prit une crêpe au sucre. Voilà quelque chose qui me plaisait beaucoup plus que l'alcool. Après un rapide remerciement je repris mon chemin, balançant la tête au rythme de la musique qui parcourait mes oreilles, et mordant goulument dans ma crêpe. Perdu dans mes pensées, j’espérais me faire rapidement des amis mais c’était mal barré, je n'avais aucun point commun avec les gens de ce bateau. Tous semblaient avoir des problèmes et ils essayaient d'oublier leur vie en buvant. Le jardin était en vue. A cette heure tardive il ne devait y avoir personne. Tant mieux, je pourrais être tranquille. Mais me diriez-vous, pourquoi ne suis-je pas resté dans ma cabine ? Hé bien parce que j’adore le plein air, et j’essaye de rester le plus possible à l’exterieur, à respirer l'air pur. Je profitais des derniers jours de beau temps avant que l'hiver et le froid ne s'installe durant plusieurs mois. Je passai devant un autre stand, mais celui-ci vendait : hot-dog, pizza et autres grignotages salés. Il n’était plus ouvert, le vendeur devait être au bar. Je soupirai. N’y avait-il donc aucune personne sur ce bateau qui pensait à autre chose qu’à l’alcool ? Visiblement non ! Fallait-il que je me rabaisse au même point que tout ces gens pour me faire accepter ? Une jeune fille sortit d’un bar. Justement c’était Cherrie Milbrooks, la fille dont je parlais tout à l’heure. Je ne lui avais jamais vraiment adressé la parole, à part pour lui dire bonjour. Elle était amie avec Nirvana, et elle prenait plaisir à me narguer en buvant. Moi je trouvais cela pitoyable de gacher sa vie comme ça aussi jeune... Elle paraissait malade, car elle chancelait. La tête baissée elle s’assit sur un banc et commença à tomber, jusqu'à être couchée sur le banc. Un peu surpris je m’avançai vers elle et la relevai.
Ca va ? lui demandai-je toujours interdit.
Elle respirait difficilement, mais je reconnut dans son haleine le doux parfum de l’alcool. Je me suis mis à rire interieurement, cette pauvre ado n’avait que ce qu’elle méritait mais comme j’étais sympa, je décidais de l'aider.
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| | | | Sujet: Re: o2 ; Quand tu as trop bu [PV Cherrie] Lun 1 Nov - 17:17 | |
| J'avais fini les cours à 17 heures, et désormais il était 20 heures. J'avais passé le reste de la soirée dans ma cabine, à faire mes devoirs puis à regarder la télé, à aller sur l'ordinateur et à lire. On était vendredi, et demain je n'avais pas cours. Je comptais bien profiter de la soirée pour sortir. Seule. A 20 heures, je partis donc, après avoir mangé un plat de patte, histoire de ne pas boire de l'alcool sans avoir rien dans le ventre, et je partis. Il y avait plusieurs bars, et je m'arrêtais dans l'un d'eux, qui faisait également boite de nuit. J'entrais sans problème, mais me faire servir de l'argent allait être plus difficile. Je réussissais tout le temps en général. Je me mis donc au bar, entre une blonde à la poitrine refaite, et un homme, qui avait les yeux fixés sur la poitrine de la première.
- Une Tékila.
Le serveur me fit un clin d'oeil et s'éloigna pour me chercher ma tékila. Et voilà, la soirée commença. Je restais longtemps dans ce bar, enchainant les verres. L'homme et la femme était toujours là, je parlais d'ailleurs avec cette dernière. Malgré sa poitrine refaite et son air de bimbo, elle était plutôt gentille, d'agréable compagnie. Peut-être était-ce le faite que j'étais soûle qui me donnais cet impression, en tout cas je supportais la compagnie de cette blonde. L'homme, par contre, m'énervait. J'avais envie de le taper et de lui arracher les yeux. Il les gardait fixer sur la poitrine de mon ''amie''. Après plusieurs verres de Tékila, j'étais assez soûle pour m'énerver. Je me levais donc, chancelante, et me mettais face à l'homme qui me regardait d'un drôle d'air.
- Tu veux que je t'aide à mater le décolleté de mon amie où ça va ? T'as qu'un te faire poser des implants si ça t'excite tant que ça.
La femme rigola, et les personnes présentent autour se moquèrent de l'homme. Il me jeta un regard de feu, mais il essayait de se contenir à cause de la foule qui était autour de nous.
- T'as un problème toi ? - Ouais, c'est ta gueule qui me dérange !
L'homme qui devait être bien soûl lui aussi, se leva, près à me frapper, mais d'autres personnes s'interposèrent entre nous, le retenant et me retenant. Je lui hurlais de venir et que je l'attendais, mais une foule de personne était déjà entre nous. D'un coup je me sentis mal, je me retins au bar puis titubais jusqu'à la sortie. Tout était flou et je ne marchais pas droit. J'avais envie de vomir, et je sentais que j'allais m'évanouir si je ne m'allongeais pas très rapidement. Je titubais donc jusqu'à un banc et m'asseyais dessus. Je me laissais glisser jusqu'à être complètement coucher sur le banc. Je me fichais complètement de mon honneur à cette heure si. D'ailleurs, quelle heure était-il ? 22 heures et quelques... Je respirais difficilement, ma fâcheuse tendance à faire de l'asthme revenant aux moments les moins opportuns. Etre sur un bateau n'améliorait pas mon état, et moi qui n'avait pas le mal de mer en général, là j'avais envie de vomir, mais c'était plus dû à l'alcool qu'à autre chose, mais les petits mouvements du paquebot n'arrangeaient rien.
- Ca va ?
La personne qui venait de parler m'aida à me relever. Je m'assis, appuyant ma tête contre le dossier du banc. J'ouvrais les yeux et découvris mon interlocuteur : Alex Grynell. Il était certainement la dernière personne que j'avais envie de voir dans cet état, lui qui ne buvait jamais et qui n'arrêtait pas de dire que l'alcool était mauvais pour la santé... Je m'amusais à le narguer en buvant, pendant que Nirvana essayait de le faire boire. Mais là, il avait raison, et j'étais certaine qu'il n'allait pas louper une occasion de me le rappeler.
- Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ? Franchement ?
J'avais dis ça d'un ton agressif. Je n'étais pas vraiment d'humeur aujourd'hui. Le sol se remit à tanguer autour de moi, je me levais et me précipitais vers le bord du bateau. L'eau noire reflétait les étoiles dans le ciel. Je me mis à vomir une grande partie des Tékilas que j'avais bu. Néanmoins j'étais mal. Je m'affalais par terre, la tête posée contre la barrière derrière moi. Je vis que quelqu'un s'approchait, cependant je ne voulais plus ouvrir les yeux. J'étais trop mal. |
| | | | Sujet: Re: o2 ; Quand tu as trop bu [PV Cherrie] Mer 3 Nov - 18:39 | |
| Elle me répondit d’un ton agressif :
Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ? Franchement ?
Brusquement elle se leva, du banc et s’approcha du bord du bateau. Son regard était fixé sur les flots, si bien que je croyais qu’elle allait se jeter à l’eau. Puis un bruit de renvoi se fit entendre et Cherrie vomit le surplus d’alcool qu’elle avait bu au cours de cette soirée. Je n’imaginais même pas l’état dans le quel elle devait être moralement. Elle tomba par terre, s’appyant sur la barrière du bateau. Je m’approchais d’elle, ses yeux étaient mi-clos et je ne savais pas si elle me voyait ou non. Je m’agenouillai à coté d’elle et mis un main sur son épaule. Essayant d’être le plus doux possible je répondis :
Pas la peine de me gueuler dessus, c’est pas ma faute si t’es saoule.
Même si je parlais d’un ton calme, une pointe d’ironie se mélait à ma voix. Je l’avais prévenue mainteet mainte fois, de ne pas gacher sa vie pour un verre d’alcool. Elle ne m’avait jamais écouté et prenait plaisir à me narguer. Mais aujourd’hui ce n’était pas moi le plus à plaindre. J’avais une envie irrésistible de lui dire « je t’avais prévenue » mais à quoi cela servirait-il ? Dans l’état ou elle était, elle devait avoir compris le message. Même si je ne pensai pas qu’elle arreterait tout à fait l’alcool, j’espérait qu’elle en réduise sa consommation. Je sentais qu’elle respirait avec difficulté, et je n’avais pas la moindre idée de quoi faire. L’emmener à l’infirmerie ? Je ne savais pas trop comment aller réagir le médecin de garde. La laisser la et m’en aller ? C’était sans doute la meilleure solution pour un égoiste, mais pas pour moi. Elle pouvait faire n’importe quoi sous l’emprise de l’alcool. J’optais alors pour une autre solution.
Tu veux manger quelque chose ?
J’espéais que si elle mangeait un morceau, elle se sentirait mieux et aurait la force de regagner sa cabine. Ne sachant même pas si elle m’avait entendue, je continuais :
Je peux aller te chercher un hot-dog si tu veux.
Mouais c’était bien beau de lui proposer un hot-dog. Encore fallait-il savoir ou en trouver. Tous les marchands de hot-dog ambulants étaient fermés à cette heure si, et je ne pense pas que les restaurants chics vendent ce genre de nouriturre. Peut être que le mac-do du coin était encore ouvert ? Dans ce cas je pourrais aller demander un hamburgeur à emporter. Cherrie acquiesca doucement et je partis donc au mac-do. Je n’étais quand même pas rassuré de la laisser seule, gisant presque par terre. Alors je courus jusqu’au petit restaurant. Heureusement il était ouvert, et heureusement à cette heure tardive il n’y avait personne. Je demandais un hamburgeur et la femme qui assurait le service s’éclipsa en cuisine. Je me dandinais nerveusement d’une jambe à l’autre. De la ou j’était je ne voyais plus Cherrie. La serveuse me rapporta ma commande dans une jolie boite en carton « Mac donald ». Remarciant la femme d’un signe de tête je donnai l’argent et repartis en courant verts l’endroit ou j’avais laissé Cherrie. Elle était toujours au même endroit, couchée par terre comme si elle dormait. Je posai l’hamburgeur par terre et m’assis à coté d’elle. Je lui dis :
Désolé, j’ai pas trouvé de hot-dog donc je t’ai pris un hamburgeur
Je parlais comme si j’avais failli à ma mission, c’était un peu le cas d’ailleur. Je lui tendis la boite en carton et elle ouvrit un peu les yeux. J’attendis sa réaction.
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| | | | Sujet: Re: o2 ; Quand tu as trop bu [PV Cherrie] | |
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