Jules S. Carter ★ AVATAR : Emma Pretty Watson © CRÉDIT : Arya_C & ✔ MISSIVES : 1153 ✔ ARRIVÉE : 12/09/2010 ✔ BOULOT : baby sitter et travaille de temps en temps dans la bibliothèque ✔ CITATION : close your eyes and open your mind ✔ PRINTEMPS : dix sept étoiles ✔ STATUT : amoureuse ✔ RÉPUTATION : 4 ✔ COMPTES : Olivia C. Lewis et M. Oxalys Kane
| Sujet: o4: L'amour naît dans un regard Jeu 3 Mar - 17:41 | |
| SAMUEL&JULES
L' amour naît dans un regard Jules sourit, un peu bêtement, en repensant aux journées précédentes. Elle avait fait la connaissance d’un jeune homme dans la bibliothèque et c’était éprit de lui mais n’osait pas se l’avouer. La demoiselle rougit, embarrassée de songer à lui; à son visage parfait, à ses traits doux et à son sourire séduisant. Ils s’étaient échangés quelques mots à l’écrit qui l’avaient tout de suite charmer. Leurs regards s’étaient croisés, embrassés. Mais Jules baissait à chaque fois les yeux, confuse. Elle n’écoutait pas son coeur parler. Elle ne voulait pas le laisser s’exprimer. C’est pourquoi, aujourd’hui, à la place de rejoindre son âme soeur à la bibliothèque comme elle l’avait fait les autres jours, elle se trouvait dans la salle de danse à raisonner. Elle l’évitait, refoulant ses sentiments. Elle préférait rester seule, comme elle l’avait toujours été, dissimulant un mal. En effet, sa timidité lui corrodait sa vie, la rongeant de l'intérieur et laissant une douleur morale désagréable. Elle la détruisait peu à peu, la rendant toujours plus consciente de ses défauts et de ses imperfections. Cela l’empêchait de vivre normalement, elle s’obligeait à voir les différences entre elle et les autres. Elle avait toujours prétendu que sa timidité n’était dû qu’à son enfance. Mais elle savait parfaitement bien que ce problème était bien plus grave et qu’elle ne risquait jamais de le résoudre. Jules se fermait sur elle-même et en avait bien conscience, mais cette «maladie» était incurable. Aucun remède, aucune potion magique n’avait réussit à la sauver. À cette peur de parler il existe bien un anti-douleur: l’alcool. Grâce à lui lors d’un soir Jules pourrait se sentir comme tout le monde ou plutôt être soie-même, sentir sa langue se délier. Mais il détruirait son esprit, son corps en croyant tuer un mal avec. Il ne résoudrait rien, il le supprimerait seulement pendant quelques instants, pourtant précieux pour une personne atteinte de cette maladie. Jules n’avait jamais essayé l’alcool à en devenir saoul, elle était une fille sage qui ne voulait pas se rabaisser à ceci qui pour elle ne méritait même pas son attention. Mais pourtant, elle avait trouvé son anti-douleur. Elle en avait besoin pour vivre normalement, elle l’utilisait autant de fois qu’elle le pouvait et grâce à lui, elle oubliait sa timidité. Elle devenait une jeune femme banale qui ne se posait pas de questions. Elle se laissait emporter, euphorique grâce à son médicament: la danse. Elle attendait désespérément les moments où elle pouvait exécuter quelques pas de ce loisir. Seule avec elle-même, elle ne pensait plus, elle ne se faisait jamais de mal. Jules se leva et commença son échauffement. Elle mit de la musique et se laissa aller sur les douces mélodies. Certes la danse était un sport rude qui la faisait souffrir mais il enlevait sa timidité qui était encore plus forte. Quand elle était en face d’un jury ou d’un public à enchaîner des mouvements complexes, elle n’avait pas peur. Elle ne tremblait pas, elle ne tombait pas en pleurs comme quand elle était une petite fille à réciter un texte sans intérêt devant une foule. Le peur du jugement l’avait grignoté enfant mais voilà qu’elle prenait sa revanche sur une vie sociale pénible. Elle se rappelait encore qu’enfant quand elle était en classe, les longs moments de solitude devant sa classe où les phrases qu’elles avaient apprises par coeur ne remontaient plus à sa mémoire, que les mots se mélangeaient. Que cette envie de faire parfaitement bien s’étaient retournée contre elle, qu’elle avait bloqué les mots dans sa gorge. Terrifiée, incapable de reprendre son calme, de déclamer la suite de son texte, elle restait devant ses camarades les larmes aux yeux. À la suite de ses désastres, elles s’enfermaient dans les toilettes pleurant longuement. Elle se sentait délaissée par son propre corps, seule. Mais ce qui la terrifiait le plus était le regard des élèves, sur elle et sur sa prestation catastrophique, qui pour elle était toujours moqueur. Elle savait qu’ils la jugeaient; détaillaient chacune de ses imperfections. Pourtant elle se trompait, mais vous auriez beau lui répéter que cela était faux, son mal ne vous écouteriez pas. Il continuerait à lui jouer des tours, à la rendre mal dans sa peau et l’obligerait à la faire se méfier de vous. Jules chassa tout ses souvenirs de sa tête et dansa. Elle ne voulait plus revivre ses moments pour encore se dire qu’elle aurait dû faire ça à la place de ça ou dire ceci à la place de cela. Elle en avait marre de cette timidité et aimerait bien la quitter comme s’il s’agissait d’un simple vêtement. Malheureusement il lui restait collé à la peau. Elle n'avait aucune vie sociale et comment espérer après séduire un jeune homme. Elle ferma les yeux quelques instants et vit apparaître le visage de son bien-aimé. Samuel était un jeune homme vraiment beau qui ne méritait même pas l’attention de Jules. Et puis, à quoi bon... Elle savait que son jeune Apollon, la laisserait pour une autre au bout, seulement, de quelques jours. Elle ouvrit à nouveaux les yeux comme pour affronter la réalité. La demoiselle semblait se transformer en un bel ange qui voletait dans la pièce. Les dieux l'avaient créés après l'homme; il fallait bien un brouillon avant l'oeuvre d'art. Elle fit une arabesque et tournoya hissée sur la pointe de ses pieds. On pouvait imaginer aisément, des ailes battrent dans son dos qui laissaient tomber une fine pluie de poussière d'étoiles, une cascade dorée. Les fragrances subtiles de son parfum embeaumaient l'air à chacun de ses mouvements tandis que ses cheveux, ses fils d'or se balançaient à la cadence de la musique rythmée. La beauté de l'ange atteignait la perfection. Il se mouvait avec charme, vêtit d'un simple t-shirt et un short de sport, claires. Ils lui permettaient d’exécuter des mouvements amples sans grandes difficultés. Jules accomplissait des positions harmonieuses et son visage angélique portait un délicat sourire. Ses yeux brillaient comme des diamants et son coeur restait animé grâce à sa passion. Sortit d'un rêve, la danseuse se laissait aller au rythme de la musique, avec sensualité. L'ombre de la jeune demoiselle était projeté sur le mur blanc. Ses pas résonnaient dans la salle. Le frottement de ses chaussons sur le sol se faisait à la cadence de la mélodie. La douceur de ses gestes étaient parfaits et la ballerine devenait un être céleste. Soudain, elle entendit un bruit, elle continuait de tournoyer et remarqua une silhouette longiligne, Samuel. Jules perdit l'équilibre et tomba sur le sol. Une forte douleur, lui étreignit la cheville.. code Sally ϟ Jokebox forum you candésolé Samuel, c'est vraiment nul :/ | |
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