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| | | Auteur | Message |
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|  Sujet: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare  Mar 26 Oct - 19:13 | |
| | Ce rp se passe la nuit, entre minuit et deux heures du matin. Liberty est postée dans les couloirs des cabines et regarde le ciel étoilé, pensant à son passé, aux golds, mais surtout à Jake. Ce garçon mystérieux qu'elle a 'rencontré' il y a plus ou moins une semaine. Un jeune homme qui lance des insultes comme les autres, mais d'une manière horriblement différente. Et ça lui fait mal. Au fond, ça la détruit. Et voilà qu'il est là. C'était la dernière personne qu'elle voulait voir à ce moment-là. Même si elle le trouve attirant, elle se dit que lui, la trouve totalement dégueulasse et misérable. Et en plus, elle est silver et lui, gold. Non. Elle ne pourrait pas l'aimer, c'est impossible. Pas après tout ce qu'il lui a fait endurer... | | liberty and jake.
J'aurai dû m'en douter. Sortir en pleine nuit dans les couloirs, dans un froid pareil, c'était une mauvaise idée. Je n'avais qu'un simple foulard sur mes épaules, juste assez pour cacher légèrement mes blessures, au cas où quelqu'un passerait par là. Personne n'avait vu ces horribles marques, à part Temperance et Cherrie. Mes seules amies. Les seules personnes qui sont au courant de ce qui m'est arrivé. Quand j'y pense, j'ai l'air tellement déplorable, depuis. Quand je les regarde, ces golds, je me dis que j'étais exactement comme eux il y a quelques mois. Et quand je vois cette fille, Aphrodite, je me dis également que c'est mon double. J'étais comme elle, j'étais comme eux. Je profitais de l'instant présent, de ma jeunesse, de la décadence. Je ne me souciais de rien, j'aimais la vie et pour rien au monde j'avais cru, un seul instant, qu'un drame allait arriver. Et pourtant, les choses les plus horribles se passent quand on s'y attend le moins.
Soudainement, sans savoir pourquoi, mes pensées volaient vers ce mec. Le jeune homme que j'ai "rencontré" il y a quelques jours. Je ne regardais pas mon chemin, et lui non plus. Nous avons fini par nous rentrer dedans, sous le rire de ses amis. Des rires qui voulaient à la fois lui dire "ah, tu as foncé dans la clocharde, la hoooonte" et qui voulaient me dire "la trainée qui ne regarde pas son chemin!". Bref. C'est une routine, maintenant. Après ce choc, je suis vite partie, rouge de honte, les yeux humides. Il y a des moments comme ça où tout a l'air impossible à supporter, où on a l'impression qu'on craque à chaque coup. Et bien c'est ça que je ressentais à ce moment-là. Depuis, il me traite comme les autres. Toutes les insultes les plus connues à mon égard y passe: clocharde, trainée, misérable,... Mais lui...LUI a une façon horrible de dire ces mots. Une façon qui me transperce mon corps fragile, une façon qui me tue sans me toucher, une façon qui me détruit encore plus qu'une bombe. Depuis que je l'ai rencontré, ma vie est devenue encore plus insupportable. Et je me pose encore plus de questions. Pourquoi lui? Pourquoi avec lui, avec sa manière de dire ces mots, je me sens plus désemparée que d'habitude ? Peut-être que sa façon de me parler est...similaire à celle de mon père. Il ne se rend pas compte du mal qu'il fait. Il ne se rend pas compte...Il est trop occupé par sa petite personne gold qu'il ne fait pas attention à ce qu'il fait, ni à ce qu'il dit. Et c'est bien décevant.
J'entends des pas venir vers moi. Pourtant, je sens que je pense encore à autre chose, je suis encore dans les nuages. Le ciel obscur est beau, ce soir. Il doit être minuit ou une heure du matin. Les pas s'approchent. Je me contente de relever mon foulard pour cacher mes épaules, sans pour autant me retourner pour voir l'identité de la personne. Elle passera derrière moi et continuera son chemin, c'est tout. Mais là, je n'entends plus rien. J'entends une respiration...je me retourne et je tombe nez à nez avec...lui. |
|  | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Jeu 28 Oct - 17:56 | |
| Je m'étais jamais demandé comment serais ma vie si j'avais pas tout ce que j'avais. C'est à dire, le fric, la beauté-naturel chez moi!-les filles, l'alcool, le sexe, le luxe! Bref tout ce que j'ai. Bah enfaite ca arrivera jamais! Vous savez pourquoi les gens? ha punaise vous craignez! Bah tout simplement parce que mon physique m'aidera toujours. Ce que je suis fait ma force, et rien ne peut la démolir mise à part peut-être L..non même pas...quoique .... NAH pas possible! Je suis imperturbable.
Je suis un homme de la nuit, j'aime aller au casino, rencontrer des jeunes filles, et ensuite aller dans ma chambre et passer du bon temps, autant dire que je ne suis plus que satisfait quand je me retrouve avec deux jolies filles. Mais c'est rare. Il est vraie que je préfère rentrer avec une que deux filles.
Justement ce soir je venais de quitter le casino, le bras autour de la taille de la nana qui m'accompagnait. Elle était blonde, de taille moyenne, les cheveux mi long, les yeux marrons. Rien de très exceptionnelle, mais elle était jolie, et la petite veinarde avait la chance de rentrer avec moi elle venait tout juste de gagner un ticket pour le septième ciel. Non je suis pas vantard...bon ok un peut alors.
On se dirigeait dans le couloir menant au cabines, la jeune femme me mordilla l'oreille et rigola contre celle-ci, cela me fit sourire. Alors moi comme tout homme je commence à céder, mais non enfaite non je suis pas comme tout le monde, je suis un sex simbol. Oh yeah baby! Je glissa délicatement ma main sur sa fesse droite et mordilla son cou, puis arrêta quand je vis de loin la silhouette d'une fille que je ne connais que trop bien. Je relâcha la blonde et lui demanda d'une voix froide et sent aucune sensation, de déguerpir, face à mon sérieux et mes sourcils froncés elle s'exécuta. Je m'avança un peut puis m'arrêta net, bras croisés j'attendis qu'elle se retourne, Liberty. Cette fille avec qui j'ai une un accrochage il y a quelques temps, depuis je peut pas m'empêcher de l'emmerder! Elle est très jolies certes, mais c'est compliqué!
-Les clochardes ne traînent pas dans se coin à cette heures-ci!
J'haussais un sourcil, j'attendais avec une incroyable impatience sa réaction. Elle était tellement prévisible pourtant, quoique je suis presque sûr qu'elle va me surprendre. Alalala les femmes de nos jours, enfin si on peut appeler ça une femme, sont tellement compliquées! HJ/ désolé pour ce post plus que nase! |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Dim 31 Oct - 17:56 | |
| Ooooh lui. Oooh c'était lui. La seule et unique personne qui, étrangement, hantait sans arrêt mon esprit et qui pourtant est également la seule personne que je voulais voir morte à cet instant. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant. Je ressentais de la satisfaction à la vue d'un beau mâle à qui je faisais passer une bonne nuit dans ma (ou sa) chambre. Je ressentais du plaisir à séduire. Je ressentais de la fierté à exhiber mon corps, ainsi que ma richesse. Bon dieu. Personne ne me croirait si je lui disais ce que je viens juste de penser. Sobre pensée. Du n'importe quoi. A cette pensée, je lève mes yeux au ciel et secoue ma tête. Un rire sarcastique s'échappa. J'étais pitoyable. Pour ne pas changer de d'habitude... Je reviens donc au fait. Jake était en train de se préparer à passer à l'acte avec une jeune femme. Croyant qu'il était bourré ou pas très clean, je pensais qu'il allait passer comme ça et faire son sport préféré ailleurs. Mais non. Il était tout à fait normal et a renvoyé sa conquête pour se diriger vers moi. Oh, surprise! Oh miséricorde! Oh merde. Il était bel et bien la dernière personne que je voulais voir aujourd'hui...Et que je voulais voir en général. Même Buck est encore plus supportable, il ne fait pas tourner mon cerveau dans tous les sens !
-Les clochardes ne traînent pas dans ce coin à cette heures-ci! me lança-t-il, son fameux sourire en coin aux lèvres et son sourcil haussé.
Ne m'attendant pas à cette présence, je sursauta et me retourna brusquement. Je le regardais droit dans les yeux, chose que je n'avais jamais faite depuis que je suis ici. Je me contentais toujours de baisser le tête et de les cacher. Cette fois-ci, je ne sais pas pourquoi ni comment, ils ne veulent plus bouger. Ils sont comme paralysés. Paralysés et totalement noyés dans les yeux de ce gars arrogant,sans scrupule et aucun coeur. Comment cela pouvait-il être possible ? Après quelques longs minutes de silence, -qui m'avait l'air de durer une éternité-, je pouvais enfin contrôler mes yeux, et me retourna pour faire face à l'océan, qui était très calme ce soir. Je ne savais pas quoi lui répondre. Et je ne voulais pas partir comme une lâche comme chaque fois. Non. J'ai décidé d'être ici, je reste ici. Et ce n'est pas lui qui allait me faire bouger de là. Je soupirai bruyamment et me retournai brusquement vers lui.
-Qu'avez-vous, les Golds ? Qu'avez-vous à vous abattre sur mon pitoyable sort ? Hein ? Je peux le savoir ou tu vas encore me traiter de tous les noms, comme mon père qui me battait à mort, comme cet idiot qui m'a...abandonné ? Hein ? Je peux le savoir ? Ou tu vas rien trouver du tout à me répondre et tu vas te barrer avec la première pute qui va arriver ? De toute façon, tu sais quoi ? Je m'en fous. Fais ce que tu as à faire, fais ce que tu veux de moi. Insulte-moi, moque-toi de moi. J'en serai totalement indifférente. dis-je en un souffle, les larmes aux yeux.
Je n'avais jamais craché ça à la figure de qui que ce soit, avant. Jamais. Et pourtant, c'est sorti tout seul. Etant assez gênée, je me retournai de nouveau pour cacher mes yeux humides et mes joues légèrement rouges. Dois-je partir ? Non. Non, pas cette fois-ci. Je serai forte, aujourd'hui. Je l'ai promis. HJ: OOOH non pas du tout, je trouve que ça correspond exactement à ce que j'ai pensé de Jake!  Génial!  |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Dim 31 Oct - 19:19 | |
| C’était tellement jouissif de voir cette ancienne gold totalement désemparée face à moi. Elle sursauta en me voyant et en entendant ma douce voix. Non je m’en vante pas je suis juste lucide. Je vais pas me mentir, je l’avoue j’ai une voix parfaite, un sourire parfait, un physique parfait et une bête du se…non ca c’est logique mais je vais rien dire pour pas vous choquez mes petits loups!
BREF! J’aimais la provoquer, mais dans un sens, je la trouvait certes misérable, mais elle me peinait, NON MAIS JE PLAISANTE. Mouahahahahaha. Franchement, vous me voyez avoir de la peine pour quelqu’un? Surtout une clocharde dans son genre….
Elle se tourna vers l’océan, qui était si calme contrairement à la situation qui était si tendue. Bizarrement un malaise m’envahit soudainement, oh non cela ne dura pas longtemps seulement quelques secondes mais comme c’est horrible! Puis je sais pas ce qui s’est passé, elle pêta un plomb. Un bras appuyé sur la rampe du bord, je la fixa, un sourcil haussé. -Qu'avez-vous, les Golds ? Qu'avez-vous à vous abattre sur mon pitoyable sort ? Hein ? Je peux le savoir ou tu vas encore me traiter de tous les noms, comme mon père qui me battait à mort, comme cet idiot qui m'a...abandonné ? Hein ? Je peux le savoir ? Ou tu vas rien trouver du tout à me répondre et tu vas te barrer avec la première pute qui va arriver ? De toute façon, tu sais quoi ? Je m'en fous. Fais ce que tu as à faire, fais ce que tu veux de moi. Insulte-moi, moque-toi de moi. J'en serai totalement indifférente. Je fronça les sourcils, et bomba mon torse, tout en me redressant et croisa les bras. Pour qui est-ce qu’elle se prend?! Elle essaie de m’amadouer avec son histoire débile? Je vais lui montrer moi qui je suis! Sale garce!
-tu te prend pour qui?! Tu crois parler à qui là?! Regarde moi! Regarde moi bien dans les yeux comme tu l’as si bien fait il y a un instant! Noie s’y toi bien car je te promet qu’après ce soir tu recommenceras pas! Dis-je tout en attrapant ses épaules, pour qu’elle soit face à moi, et qu’elle me fixe dans les yeux, j’étais un peut surpris qu’elle soit presque entrain de pleurer devant moi, elle, qui habituellement laisse rien montrer. Dois-je te rappeller que tu étais comme moi et les putes avec qui je couche il y a pas si longtemps que ça? Bien sur que non car tu sais parfaitement que j‘ai raison! Tu as juste la rage d‘être en niveaux inférieur rien qu‘une fois dans ta vie! Tu réalise à quel point t‘es rien sans le fric, la gloire et le succès des mecs qui bavent à tes pieds! Alors que toi tout comme moi savons que tu en meurt d‘envie, alors épargne moi tes leçon de misère de merde! J’étais fou de rage. Ma main glissa soudainement tremblant de rage, c’est alors que je me figea, totalement horrifié par la vue de ces marques qu’elle avait sur les épaules, et qu’on pouvait apercevoir se prolonger sous ses vêtements. Je me figea net, arrêtant tout tremblement. Qu’avais-je dit?! Qu’avais-je pensé? Qu’est-ce qui m’arrive? Quel est cette sensation étrange qui m’envahit, cette sensation de regret? Cette chaleur mais cette froideur de mon acte à la fois. Je reposa mon regard sur elle. Comme si le temps c’était arrêté.
Soudainement je ne sais point ce qui me prit, un acte de folie me traversa l’esprit, la sensation que le temps c’était arrêté, l’océan et le bateau avait disparue, qu’il n’y avait qu’elle, qui me paraissait si fragile et si naïve, et moi le con de l’histoire qui pour la première fois de sa vie était perdue. Puis comme si une autre personne contrôlait mon corps et mon esprit, j’approcha doucement mon visage du sien, et déposa délicatement mes lèvres sur les siennes. Qu’est-ce que je suis entrain de faire? Reprend toi Jake bordel! Alors je me recula soudainement.
-Je… je quoi? Je sais pas moi-même! Je me contenta de fermer les yeux et reprendre ma respiration, mon cœur me faisant horriblement mal! Merde je deviens faible! Ca me ressemble pas… ca m'effraie...
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| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Dim 31 Oct - 20:01 | |
| Ces mots m'avaient transpercée ma poitrine. Maintenant que je voyais vraiment, en face de moi, tous les jours, le genre de personne que j'étais avant, je m'étais réveillée. Je m'étais dit que j'étais un déchet, à l'intérieur. Une belle gosse à l'extérieur, pourtant, je l'avoue. Ses mots étaient faux. Je ne voulais pas redevenir l'idiote que j'étais avant. J'ai compris. Je sais que nous n'avons pas besoin d'argent, de luxe et de gloire pour être respectée et aimée. Nous n'avons pas besoin de tout ça. L'amour, l'amitié et la famille est largement suffisant...sauf que je n'avais rien de tout ça. Plus de famille, pas d'amour, très peu d'amitié, mais beaucoup de pitié. C'est pour cela qu'il y avait des moments où j'avais envie de me couper les veines. Mais depuis quelques jours, quelque chose me retenait...ou plutôt quelqu'un. Lui. J...Non. Non, je dois arrêter. C'est impossible, tout ça. Juste impossible. Je ne peux plus être heureuse, et je ne le serai plus jamais. Tout ce bonheur est à présent derrière moi.
En disant ces horribles mots, il me tenait les épaules. Je sentais un poids qui me poussait dans le fond, qui me poussait encore plus profond que je ne l'étais déjà. Je baissais ma tête, les larmes voulaient couler à flot. Mais je devait me retenir, ne pas craquer, et surtout pas devant lui. Soudainement, je ne sais comment, -sûrement le destin qui me frappait en plein fouet-, sa main glissa et enleva le foulard qui cachait mes épaules, et donc mes blessures. Mon dieu. Ses yeux ébahis se posaient sur mes marques qui envahissaient mon corps comme des tatouages chez les punks. Mon dieu. Je voulais partir d'ici, tout de suite. Mais il me retenait. Il me tenait toujours et j'étais incapable de me débattre. A cet instant, plus rien n'existait autour de moi. Plus de bâteau, plus d'océan, plus de brise, plus rien. Juste lui. Lui et moi. Jake et Liberty. Ou...mes rêves totalement débiles et moi-même. Non, c'était bien la réalité. Soudainement, il prit mon visage brûlant entre ses mains, approcha ses magnifiques lèvres des miens, et m'embrassa. Non. Je devais rêver. Oui, je devais rêver. Et quelqu'un devrait me taper. Mais non! Non je ne rêvais pas. Il m'embrassais vraiment. Lui, Jake, le gold, le coureur de jupon, le salaud. Il m'embrassais. Et je pleurais. Et j'avais honte. Mes larmes ont décidé de partir en un coup, suite à ce contact soudain. Après ces quelques secondes, sûrement les plus belles de ma vie, qui m'ont offert une sensation que je n'ai jamais ressenti, il me lâcha et bégaya. Il ne savait pas quoi dire. Moi non plus, à vrai dire. Je me contentai de sécher mes larmes et cacher mes blessures, même si je savais très bien qu'il avait compris, maintenant. Il fermait les yeux.
-Je..Je suis désolée dis-je, encore sous le choc, avant de partir doucement.
Personne ne nous as vu. Non, personne. |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Dim 31 Oct - 22:05 | |
| Je sais pas ce qui m’avait pris! Franchement embrasser une clocharde comme elle…c’est…pas mon genre….pas du tout même….du tout…oui c’est ça, ça ne me ressemble pas…
Je secoua la tête mentalement, merde Jake à la fin! Tu vas tout de même pas tomber amoureux de…de…ça?!!
Pourtant je n’ai pas pue m’empêcher de trouver ce baiser agréable, si doux, ce qui justement me ressemble pas, en général je suis plutôt brusque et non doux et tendre. Gosh que ses lèvres sont douces et sucrés! Je suis sur qu’elle serait parfaite, si elle faisait plus attentionné à elle.
Elle pleurait, elle pleurait tellement et à cause de moi, je m’en veux tellement, même si je le montre pas. Comment cela se fait-il, que je la blesse autant?! Comment ça se fait que j’ai peur de lui montrer que enfaite je tiens à elle…HA TA GUEULE JAKE! Jake tu dis que de la merde!
Soudainement, elle commença à partir je ne pris pas la peine de réfléchir, et retînt son bras, en espérant que personne ne puisse nous voir!
-Attend Liberty. Je suis terriblement désolée. Viens allons dans un endroit tranquille.
Je pris alors sa main si douce et courut jusqu’à dans ma chambre où je nous y enferma à double tour. Puis me tourna vers elle et pris le regard le plus doux au monde, puis enfin la pris dans mes bras, doucement et hua ses cheveux.
-Tellement désolée! Laisse moi t’aider! Je t’en supplie.
Je pris son visage entre mes mains et plongea mon regard dans le sien. Comment avais-je pue être aussi immonde avec elle! Mais…mais pourquoi je suis comme ça?! Je veux pas être faible et pourtant avec elle, là en ce moment précis je n’arrive pas à être mauvais!
Je lâcha doucement son visage de peur de l’effrayer.
-Je sais que…tu me haie plus que tout au monde et c‘est tout à fait normal après tout ce que je t‘ai fait et dit! Mais c’est tellement compliqué!
Devenais-je fou allié? Fou d‘amour? Non moi le grand Jake ne peut pas tomber amoureux, surtout d‘une fille comme elle! Mais comme elle ca veut dire quoi? Ai-je déjà essayé d‘apprendre à la connaître? Non pas du tout! Je suis bien le pire des salaud… |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Lun 1 Nov - 9:06 | |
| Tout se bouscula dans mon esprit, si rapidement. Je ne comprenais absolument plus à rien à tout ce qui se passait. Pourquoi ? Comment ? Toutes ces questions m'envahissaient violemment. Je n'arrivais plus à me contrôler, je ne sais pas. Il m'arrêta dans ma démarche en prenant mon bras. Ce n'était pas comme il le faisait d'habitude, pour m'insulter. Avant, ça me faisait mal, ça me serrait le poignet. Là, c'était doux et léger, c'était simple et agréable. Je ne puis que m'arrêter et me retourner. Il me dit qu'il était désolé et me proposa d'aller dans un endroit tranquille, et je n'avais pas eu le temps de répondre qu'il me tira déjà dans sa cabine de première classe, qu'il ferma à double tour. L'endroit était magnifique, je n'ai encore jamais eu l'occasion de pénétrer dans une cabine pareille. Juste dans la mienne, en fait. Temperance, étant une Gold également, ne m'a jamais invité à venir dans sa cabine. Elle ne veut certainement pas que je repense à mon passé en voyant tout ce luxe. Elle est extraordinaire, cette fille. Soit, revenons-en aux faits. Il me prit dans ses bras, après m'avoir planté un regard magique dans mes yeux désespérés. Mon dieu que c'était bon. Je ne voulais plus bouger de là, je voulais que le temps s'arrête et qu'on reste comme ça encore pendant une éternité. Pour toujours. Mais la vie serait trop belle, ce n'est pas possible !
-Tellement désolé! Laisse-moi t'aider, je t'en supplie! me dit-il en prenant mon visage entre ses mains.
Je voyais dans son regard une atroce culpabilité et de désolation. Je le voyais très bien, tellement bien..que je l'ai cru à la seconde où j'ai repéré cet éclat dans son iris, magnifique. Pourquoi et comment pouvait-il être aussi différent du jour au lendemain ? Une pensée traversait néanmoins mon esprit: serait-il encore comme ça le lendemain, ou c'était juste sur le moment présent ? Ou c'était juste parce que nous étions pour la première fois, seuls ? Je ne sais pas. Il faudrait que je cesse de poser des multitudes de questions qui brisent ce moment magique et inespéré. Quelques secondes après, il me lâcha. Il me dit qu'il savait que je le haïssais plus que tout au monde, que c'était tout à fait normal après tout ce qu'il m'a fait subir, et toutes ces choses horribles qu'il m'a dite, que c'était très compliqué. Oui, bien sûr que ça l'était. Et ça l'est toujours, je pense. Il s'arrêta de parler pour me regarder, encore un autre regard merveilleux mais cette fois indescriptible. Je n'avais pas parlé depuis déjà une quinzaine de minutes. Je sanglotais juste, ne croyant pas à ce qu'il m'arrive. Mais je finis par lui dire:
-Pourquoi ? Pourquoi changes-tu littéralement comme ça ? Toi, cet être salaud, méchant, sans aucune scrupule ? Je ne te comprends pas, Jake, et je pense que je ne te comprendrais jamais. Et toi non plus, tu ne me comprendras pas. Nous ne sommes pas faits pour nous connaître, pas faits pour nous fréquenter et encore moins faits pour vivre une histoire. dis-je en fermant les yeux, les poings tremblants et serrés, avant de me tourner vers la porte et poser ma tête dessus.
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| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Lun 1 Nov - 14:52 | |
| Je sais pas ce qui se passait en moi, comme si une force surnaturel avait pris possession de mon corps. C’est assez déstabilisant, je n’ai plus aucun repaire, plus aucun contrôle de mon corps, de mon âme et mon être. Je suis perdu bon sang comment ça se fait, quelle est cette sensation de chaleur qui m’envahit soudainement?! C’est si…agréable…
Soudainement je fus totalement captivé par le visage de Liberty, en parlant de ça, je crois que je n’ai jamais regardé ainsi une femme, je n’ai jamais appelé Liberty par son prénom, mais toujours par des surnoms tels que clocharde, traînée, alors qu’elle n’était rien de tout ça au contraire, je n’ai jamais appris à la connaître, et qu’est-ce que je m’en voulais en ce moment précis, je me dis que si j’avais été à sa place je sais pas si j’aurais supporté tout ça. Encore je suis un mec donc ça va c’est plus simple à supporter, mais elle qui a perdue sa famille et toute sa richesse ce n’est pas facile du tout, j’avais été le pire des cons! -Pourquoi ? Pourquoi changes-tu littéralement comme ça ? Toi, cet être salaud, méchant, sans aucune scrupule ? Je ne te comprends pas, Jake, et je pense que je ne te comprendrais jamais. Et toi non plus, tu ne me comprendras pas. Nous ne sommes pas faits pour nous connaître, pas faits pour nous fréquenter et encore moins faits pour vivre une histoire. Quoi? Pourquoi? Mais je sais pas je contrôle pas! Ne pas la comprendre, si je dis que je la comprend se serait mentir car je ne suis pas à sa place! Me comprendre, personne n’a jamais cherché à me comprendre alors pourquoi elle le ferait?! Ne pas se fréquenter? Se connaître? Vivre une histoire? Quoi? Non non non non elle peut pas dire ça! Elle en a pas le droit!
-Quoi? Non dit pas ça! alors qu’elle avait la tête appuyer contre la porte, je la plaqua gentiment contre celle-ci et mis mes main de chaque côté de son visage appuyées sur la porte. Je t’en supplie Liberty… Ma voix était bizarre, contrarié et douce à la fois.Me fais pas ça! Je sais que je peut pas te comprendre et que tu peux pas me comprendre, personne ne m‘a jamais compris! Et n‘a jamais essayé de me comprendre, car je suis se salle gosse de riche qui à tout sur un plateau d‘argent. Mais si je couche avec toutes les pétasses que je trouve c‘est peut être que je n‘ai pas le choix et que j‘ai peur Liberty! Je n‘ai jamais tenue à quelqu‘un…je…c‘est compliqué Liberty, j‘ai peur! Oui je l‘avoue j‘ai peur! J‘ai peur de faire du mal à une personne qui je me rend compte est formidable! Bien sur que si on peut avoir une histoire! Tu m‘as fait ouvrir les yeux, l‘argent n‘est qu‘une facette et je peux j‘en suis sur, et certain, te donner une vie bien meilleur que celle que tu as maintenant. Je peut changer! Je peux apprendre à te connaître comme toi à me connaître. Liberty tu peux me rendre meilleur! J’étais totalement paniqué, j’avais peur! Peur de quoi? De la perdre tout simplement.
Elle m’a fait ouvrir les yeux et je sais que sans elle je redeviendrais le mec sans cœur et scrupule! Elle me rend meilleur, et si je la perd, ca sera comme mourir! Oui je serais vide de toute sensation chaude et agréable qu’elle me procure. Mes yeux me brulent soudainement, c'est comme humide? Je peux pas pleurer! Non je pleure pas c'est juste de l'émotion.
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| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Lun 1 Nov - 16:40 | |
| Il pleurait. Oui, il pleurait. C'était la chose que je m'attendais le moins. Jake Kyle Shepperd pleurait juste sous mes yeux déjà humides. Je ne pouvais m'empêcher de les essuyais de ma main droite. Ce geste était le premier geste doux que je lui adressais.Je me réveillerai d'une minute à l'autre, j'en suis sûre ! Ou du moins, je l'espère. Et tout redeviendra comme avant, je me lèverai de ma cabine minable, je sortirai emmitouflée sous les couches de vêtements et foulards, je subirais toutes les insultes les plus atroces du monde, et je repartirai la tête haute pour pleurer dans mon coin. Telle est ma vie, telle est ma routine actuelle. Je pensais à ça juste après lui avoir dit ces mots. Mais il ne voulait pas s'arrêter là. Etant dos à lui, il me prit les épaules pour faire en sorte à ce que nos regards se croisent, en contredisant mes derniers mots: "Quoi ? Non, dis pas ça!...Je t'en supplie, Liberty!". Je déteste qu'on me voie pleurer, et encore moins lui. Je cachais alors ma tête en la basculant sur le côté et en la baissant. Je remis la mèche de cheveux qui me gênait. Il me tenait toujours les épaules et je ne pouvais que frissonner à ce contact bel et bien réel. Mais sans qu'il le sache, il me faisait mal. Il appuyait sur mes blessures, non récentes mais encore bien douloureuses. Mais je ne disais rien. L'air de rien, inconsciemment, je ne voulais pas qu'il me lâche. Que je souffre, tant pis, je voulais qu'il reste à mes côtés. A cette pensée, toute douleur disparut, et il brisa le silence:
-Me fais pas ça! Je sais que je peut pas te comprendre et que tu peux pas me comprendre, personne ne m‘a jamais compris! Et n‘a jamais essayé de me comprendre, car je suis se salle gosse de riche qui à tout sur un plateau d‘argent. Mais si je couche avec toutes les pétasses que je trouve c‘est peut être que je n‘ai pas le choix et que j‘ai peur Liberty! Je n‘ai jamais tenu à quelqu‘un…je…c‘est compliqué Liberty, j‘ai peur! Oui je l‘avoue j‘ai peur! J‘ai peur de faire du mal à une personne qui je me rend compte est formidable! Bien sur que si on peut avoir une histoire! Tu m‘as fait ouvrir les yeux, l‘argent n‘est qu‘une facette et je peux j‘en suis sur, et certain, te donner une vie bien meilleur que celle que tu as maintenant. Je peut changer! Je peux apprendre à te connaître comme toi à me connaître. Liberty tu peux me rendre meilleur!
J'étais choquée par ces mots. C'est d'ailleurs pour cela que je tournais brusquement ma tête pour plonger mon regard dans le sien. Il m'a tout avoué, ce qu'il ressent, la cause de son comportement. Tout ça en un souffle. Il avait l'air tellement paniqué, si contrarié par mon refus, si doux...Je ne pouvais résister. Mais je devais. Il avait peur. Peur de perdre quelqu'un de cher à ses yeux. Il voulait me connaître et voulait se faire pardonner. Je savais que c'était sincère. Encore une fois, je le lisais dans ses yeux. En une rencontre il avait compris ce que je voyais de tous ces Golds. Il voulait m'aider. Me faire revivre, me faire respirer, et me faire profiter du bonheur qu'est la vie. Mais sa dernière phrase m'est restée en travers de la gorge..."Liberty, tu peux me rendre meilleur". Non, c'est faux! Totalement faux, je peux rendre personne meilleur, absolument personne ! Déjà que je peux même pas ME rendre meilleur, comment voulait-il que je rende meilleur quelqu'un d'autre ?
-Jake...Je ne sais rendre personne meilleur. N'insiste pas, c'est impossible. Rien n'est possible ici, et encore moins toi et moi. Je suis désolée. dis-je avant d'ouvrir la porte, les larmes coulant à flots.
J'étais en train de m'interdire un bonheur. Pourquoi ? Parce que ce sera pire que ça ne l'est déjà. Je sens que ça va être horrible, encore. Et je ne pourrais pas tenir cette fois, je pourrais pas encaisser encore des problèmes. Je voulais les éviter, quitte à m'interdire toute sortes de choses. Mais j'avais l'impression que cette décision était la pire de ma vie. Je sortis, marchant dans le couloir en pleurant, je ne pouvais plus me retenir. Dans la vie, il faut faire des sacrifices. Je m'en remettrais, j'en suis sûre. Enfin, je l'espère et j'avais bien intérêt. La vie redeviendra comme avant, il le fallait. Cet amour est impossible et nous deux le savions. |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Lun 1 Nov - 17:26 | |
| J’avais déplacé mes mains qui étaient posées contre la porte, pour les mettre sur les épaules de Liberty, j’étais totalement désorienté. Pour la première fois de ma vie j’aimais quelqu’un plus que tout, plus que ma propre vie! Je suis prêt à tuer pour elle! Mais on dirait que ça change rien. Elle essuya de sa main droite les larmes qui était sur le bord de couler le long de ma joue mais que je me forçais de garder dans mes yeux, son contact me frissonna de tout mon corps. -Jake...Je ne sais rendre personne meilleur. N'insiste pas, c'est impossible. Rien n'est possible ici, et encore moins toi et moi. Je suis désolée Puis elle ouvrit la porte et partit, tandis que moi, je resta là complètement sous « le choc », comment en avais-je fait pour en arriver ici?! Je sais pas la réalité avait visiblement tout reprit en main, et je n’avais que se que je méritais.
La porte se referma doucement, en j’entendis un petit clic pour dire qu’elle était totalement fermée. Je ferma les yeux, et mes poings se serrèrent de toutes mes forces. Je savais pertinemment, que rien de se que je pourrais faire la ramènerait! Qui sème le vent récolte la tempête et bien moi je venais de récolter le déluge! La fin du monde! DE MON monde! Un monde fait d’elle et moi, un monde où nous étions tout les deux. La colère m’envahit sans que je ne m’en rende compte, oui j’étais en colère après moi certes je pouvais avoir toutes les femmes que je voulais, mais celle que j’aimais ne me voulait pas à cause de mes actes idiots! J’ouvris les yeux, et cette fois-ci je pus sentir les gouttes humides et salées couler le long de ma joue. Mes poings qui étaient serrés avec force, mes phalanges devenues rouges et je tapa violemment dans le mur qui se trouvait face à moi. Le mur trembla, et je ne fis pas attention à la petite entaille que je venais de me faire. Puis je balança tout ce qui se trouvait sur ma table de nuit, l’établit sous le miroir qui prenait une grande partie du mur face au lit. Ma cabine était digne d’un appartement, salle de bain, chambre, télé, chaîne-hifi, mais en ce moment même je ne désirais qu’avoir Liberty prêt de moi. Puis enfin je tomba à genoux près de mon lit.
-LIBERTYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY hurlai-je entre deux souffle, le cœur palpitant à dix milles à l’heure, je ne pouvais pas la perdre. Je me leva alors et courut jusqu’à elle je me mis face à elle et évita de la toucher pour pas l’effrayer. Je ne pouvais pas la laisser faire ça! -Je peux pas te laisser partir Liberty! Tu me rend meilleur la preuve sinon je t‘aurais laissée partir sans rien dire! Je vais devenir fou si tu n‘es pas là et je risque même d‘être pire que le con que je suis! Je sais qu‘on peut construire un truc. Je peux même te rétablir une réputation parmi notre monde avec ta vraie personnalité, une femme douce, fragile et généreuse! Tu n‘aurais plus à subir tout ça! |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Lun 1 Nov - 18:34 | |
| Je savais qu'il ne me suivrait pas, tout ce petit cirque n'était que pour que j'oublie ma haine envers lui. Mais il avait l'air pourtant bien sincère...Je ne sais pas, tout se bousculait violemment dans mon esprit. Il jouait sûrement bien son jeu, mais je ne suis pas dupe. Je ne sais plus confiance à personne, maintenant, et je ne suis pas naïve. Je ne me laisse pas amadouer comme ça. Mais pourquoi mes larmes coulent-elles encore ? Si tout ça n'est que mascarade, pourquoi je ne peux plus contrôler mes sanglots ? Je marchais lentement. La pluie allait certainement venir, car le ciel étoilé a fait place à un ciel brumeux et gris. Oui, il allait pleuvoir. Le vent commençait déjà à souffler, faisant voler mes cheveux et frissonner mon corps. Je me contentais de monter mes épaules, j'avais assez froid. Je croyais qu'il ferait encore beau, cette nuit, au Mexique. Je ne portais qu'un simple débardeur avec un foulard sur les épaules ainsi qu'un jean et des all stars. Mes cheveux lâchés gardent ma nuque chaude. Le vent effaçait également les larmes que j'avais, mais cela ne servait à rien car elles reprenaient de plus belle. J'entendais au loin des cris et des éclats de cassure et autres coups. Mais je ne pouvais dire d'où sa venait, sûrement quelqu'un de maladroit dans une des cabine. Je marchais d'un pas extrêmement lent. Je réfléchissais, mais j'espérais également qu'il revienne. Ça y est, je suis sûrement tombé dans son piège, je m'y suis accrochée. Non, il ne reviendra pas.
J'entendis des pas rapides se diriger derrière moi. Mais aucunement je ne me doutais que ce serais encore lui. Il avait l'air tellement abattu, tellement désespéré et tellement triste que je ne pouvais ressentir que de la compassion. Mais je ne savais pas que ce qu'il allait me dire allait me faire terriblement douter.
-Je peux pas te laisser partir Liberty! Tu me rend meilleur la preuve sinon je t‘aurais laissée partir sans rien dire! Je vais devenir fou si tu n‘es pas là et je risque même d‘être pire que le con que je suis! Je sais qu‘on peut construire un truc. Je peux même te rétablir une réputation parmi notre monde avec ta vraie personnalité, une femme douce, fragile et généreuse! Tu n‘aurais plus à subir tout ça!
Il étais revenu. Il a couru et étais essoufflé, alors que ce n'était que quelques mètres. Il était bien déterminé à m'avoir et je pense l'avoir compris. Mais j'ai peur. Peur de m'engager dans quelque chose de dangereux, peur de trop m'accrocher, et peur de tout perdre alors. Je mettais mes deux mains pour me frotter les épaules. Je devais rentrer chez moi, j'allais attraper une maladie si je continuais à rester plantée là. Mais bon, plantée là avec lui...Il me procure certainement la chaleur que je recherchais depuis si longtemps. Je le regardais et lui fais un petit sourire pour le rassurer. Mais il ne me le rendis pas. J'avais l'impression qu'il allait craquer, ses yeux étaient devenus sombres, mais je ne pouvais savoir si c'était une obscurité de colère ou de tristesse, ou...des deux ? Je ne sais pas. Je mis ma main sur la sienne:
-Je n'ai pas besoin de tout ça, Jake. Je veux juste qu'on me laisse tranquille et qu'on fasse comme si je n'existais pas, c'est tout. Merci de ta proposition, mais..je ne pense pas que tu as compris. Tu ne sais pas dans quoi tu te lance simplement en me parlant. Tu mets en jeu ta popularité, ta réputation...Et en plus, tu veux m'aider. Je nous évite des problèmes en refusant d'être avec toi, Jake. lui dis-je d'une voix calme et triste.
Mon dieu que son visage était décomposé. Il avait l'air abattu par cette réponse. Mais je sais, je l'étais aussi. Mais il faut qu'il comprenne que l'enjeu est beaucoup trop grand. Que ça créé des problèmes à nous deux, et non pas qu'à une seule personne. Que sa réputation va descendre à zéro et qu'il sera alors à mon niveau. Et je ne veux pas ça pour lui. Je ne veux que son bien. Je n'aurai d'ailleurs jamais fait ça auparavant. Si j'avais eu l'occasion de le jeter dans une fosse, je l'aurais fait. Mais mon regard sur lui a changé littéralement. Je connais donc une autre facette de ce jeune homme. Combien en a-t-il ? Je ne voulais pas bouger de là pour l'instant. Oui, j'avais froid, mais je voulais attendre sa réponse. Je voulais qu'il acquiesce. « Oui, Liberty, tu as sûrement raison. » devrait-il dire. Et là, je pourrais reprendre mon chemin. Mais son visage sombre m'intriguait tellement... |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Mar 9 Nov - 18:24 | |
| J'étais en colère! Fou de rage après moi, ma société, mes amis et le monde entier, oui car à cause de tout ça je ne pouvais pas être avec...avec...celle que j'aime, celle qui fait que je me pose un tas de questions sur le monde qui m'entoure, sur ce qu'ils ressentent, même si ce que ressentent les autres je m'en tape, la seule qui compte c'est elle!
-Tait toi Liberty! Je ne veux pas entendre une chose pareil c'est clair?! J'en ai strictement rien à foutre de ce que pensent les autres! Si ils sont mes amis et bien ils comprendront! Liberty que tu ais perdue ou pas ta richesse, tu es comme nous, comme tout le monde tu as le droit au bonheur!
Je la regarda longuement, j'attendais que dans ses yeux je puisse voir cette lueur brillante, qui puisse me rassurer et me dire "Elle est à toi, vous êtes fait pour être ensemble!" Mais je n'en vis rien! Visiblement j'avais été con de pouvoir penser qu'elle veuille être avoir moi! C'est juste une excuse parmi une autre le "je veux pas te mêler là-dedans" c'est juste qu'elle ne veut pas être avec une personne de mon "espèce", très bien!
Alors que les larmes me montaient aux yeux, je me mis dos à elle avant de dire tout bas, dans une voix étouffer par l'envie de pleurer:
-Bien! Si tu veux pas de moi dit le! Ca évitera que tu gâche ta salive pour rien, j'ai été con de croire que je puisse partager ma vie avec toi! La vérité tu en as jamais eu envie, juste une excuse pour te débarrasser de moi! Très bien, dans ce cas retourne d'où tu viens, mais je te préviens...n'ose même plus me regarder quand tu me croise!
Une larme coula sur ma joue! Je pleurais?! C'est quoi ce truc? Je pleure moi maintenant?! C'est quoi ce délire?! Visiblement oui je pleurais enfaite je sais parfaitement pourquoi j'étais dans cette état!
J'étais complètement dingue d'elle, je lui avouais que je l'aime comme un dingue et elle s'en tape! Dans ce cas très bien, je veux pas souffrir, je ne veux pas ... non mais je veux pas la perdre visiblement elle a fait son choix! Très bien, dans ce cas qu'elle retourne à sa cabine minable, mais qu'elle ne vienne plus me voir à l'avenir, autrement je serais tenté de vouloir pleurer. Je pris alors la direction de ma cabine, lentement, j'avais mal au crane, et ma tête tournait énormément, je devais retourner dans ma chambre afin de...pleurer?! |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Mer 10 Nov - 14:39 | |
| Il était tellement obsédé que j'en fus terriblement surprise. Son regard, sa haine, ses geste et ses paroles me touchaient horriblement. Le "fréquentant" tous les jours, je ne l'ai jamais vu dans un état pareil. Je le regardais d'un regard vide, sans expression ni émotions. Parce que je ne savais pas comment réagir à tout ça. Tout était chamboulé, tout m'était totalement inconnu, sans sens, sans rien. Je le regardait d'un regard bizarre et vide. Il a sûrement du le remarqué. Il commençait à s'énerver, et cela me faisait peur. Je détestais la colère, et encore moins quand elle s'abat sur moi. L'image de mon père a alors commencé à apparaître et mon regard pouvait exprimer de la peur. Et même plus que ça. J'étais totalement effrayée. Qu'il me crie dessus de cette façon, qu'il commence à s'énerver, à s'emballer. Je n'osais pas le contredire, ou même dire quoi que ce soit. Mais il s'énervait simplement pour me résonner, pour me réveiller et m'ouvrir les yeux sur ce bonheur qui m'est, selon lui, tout à fait accessible. Je ne savais pas quoi y penser, ni quoi en dire. Je le fixais toujours d'un regard vide, interrogateur. Ce regard qui a du me trahir car il commençait encore plus à s'énerver, si bien qu'il se mettait dos à moi. Je ne savais plus ce qui se passait, je ne comprenais décidément plus rien à ce qui m'arrivait depuis quelques minutes. Je n'osais rien faire, ni m'approcher, ni lui parler. Pourtant, au fond de moi, j'en avais incroyablement envie. J'avais cette envie de le prendre dans mes bras et lui dire "Oui, c'est possible". J'avais cette envie de lui déballer tout ce que je ressentais, cette envie de l'embrasser, cette envie de me trouver au chaud dans ses bras, pour me sentir en sécurité, moi, cet être si fragile et innocente. J'avais envie de pleurer et de lui dire à quel point je l'aimais. Oui. Cette fois-ci, j'en étais sûre. Je l'aimais. J'aimais Jake et sur le moment, rien ne pouvait me faire changer d'avis. Et pourtant...
-Bien! Si tu veux pas de moi dit le! Ca évitera que tu gâche ta salive pour rien, j'ai été con de croire que je puisse partager ma vie avec toi! La vérité tu en as jamais eu envie, juste une excuse pour te débarrasser de moi! Très bien, dans ce cas retourne d'où tu viens, mais je te préviens...n'ose même plus me regarder quand tu me croise!
J'allais pourtant tout lui dire, tout lui avouer, tout lui déclarer. Mais il m'a devancé, et cette phrase m'a totalement détruite, tellement c'était faux. Je fermais les yeux pour retenir les larmes qui allaient certainement venir. Je ne voulais pas le blesser, je voulais simplement nous éviter des problèmes...Mais il était tellement persistant, tellement persistant que je me suis rendue à l'évidence: il m'aimait, et c'était vrai. Sa dernière phrase m'avait poignardé de plein fouet, en plein coeur. "N'ose même plus me regarder quand tu me croise". Non, c'était pas possible. Après cette phrase si horrible, il partait vers sa cabine d'un pas accéléré, me laissant là, moi, qui pleurait à chaudes larmes sans pouvoir m'arrêter. Je n'en pouvais plus. Je devais tout lui dire, sinon ce sera trop tard. D'un revers de manche, j'enlevai les larmes qui coulaient sur mes joues glacées. Je me retournais vivement afin d'aller vers sa cabine et tout lui dire. J'étais devant sa porte, quand quelque chose me retenait. Je ne sais pas quoi. J'étais pourtant sûre de moi, sûre de ma décision, sûre de mon acte. Je me tenais alors contre la porte, le front contre celle-ci. Pourquoi était-ce si difficile ? Je relevais ma tête et regardais dans le vide. J'entendais quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Quelqu'un qui pleurait. Mon dieu, Jake pleurait ? Il était là, derrière la porte, en train de sangloter, je l'entendais. La tristesse et la destruction avait pris le dessus sur sa colère et cet amour qu'il avait pour moi était bien réel. Je ne pris pas le temps de toquer à la porte, je suis rentrée en trombe dans sa chambre pour le prendre dans mes bras. Oui, c'était de loin la meilleure décision de ma vie. |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Sam 27 Nov - 13:47 | |
| Expliquer moi pourquoi en cour on nous enseigne pas l'amour plutôt que les Math ou le sport?! Pourquoi? On devrait nous apprendre que c'est douloureux, que même si ca rend parfois heureux c'est douloureux, ça vous transperce le cœur comme une poignard qui vous arrache le cœur sans anesthésie. On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. Shakespeare disait ça et il avait raison! J'étais vraiment prêt à tout pour Liberty, car même si elle veut que les gens l'oublie, si elle veut se faire discrète, ca ne sera jamais le cas, à moins qu'elle retrouve un minimum de richesse et de popularité. Car le fait qu'elle soit déshéritée, la met au centre des discutions, tandis que si elle est près de moi les gens oseront rien dire car ils savent que je peux les démolir en un rien de temps et que j'ai plus d'un tour dans ma poche contre eux!
Alors que j'étais dans ma cabine et suffoquais, je finissais par succomber à ma tristesse et mon désarroi de perdre celle qui pourrait partager ma vie! Je ne vois personne d'autre qu'elle pour se rôle! Et croyez moi ce n'est pas à prendre à la légère car jamais auparavant je n'aurais dis une chose pareil!
Soudainement la porte s'ouvrit, ou se fracassa plutôt, et liberty se jeta sur moi, me prenant dans ses bras, je m'abandonna totalement à elle, j'étais corps et âme à elle. Vous connaissez pas la folie? Bah moi je la connais, la vraie la pure, c'est l'amour! Je la serrais contre moi, sanglotant je lui dis en essayant de garder mon calme.
-Je t'en supplie reste avec moi! Je promet que ta vie sera meilleur, je laisserais personnes te faire du mal! Je t'en supplie reste près de moi, arrête de te sacrifier tu as le droit au bonheur, et si j'arrive à te rendre heureuse, ça les fera bien chier!
C'est vraie dans un sens si elle et moi ça fonctionne ce que j'espère plus que tout au monde, ça les agaceraient de la voir heureuse, gentille et jolie, resplendissante à mes côté je serais le roi des ténèbres et elle ma reine.
-Je suis le roi des ténèbres, alors sois ma reine!
Je la regardai droit dans les yeux, une main sur sa joue posée délicatement, mon front contre le sien. |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Ven 3 Déc - 17:45 | |
| Je ne pouvais m'empêcher de verser quelques chaudes larmes à ses mots. Chaleureuses, sentimentales et sincères, je ne devais que le croire et prendre le risque d'être à ses côtés. Je savais qu'au début, ce sera horrible à vivre, mais je me dit que j'avais déjà connu bien pire que tout ça et que de toute façon, cette fois, je ne serai pas toute seule car il sera toujours avec moi. Le regardant profondément, je posais délicatement mon front contre le sien et respira son odeur, celle que j'appréciais tellement, découverte il y avait à peine quelques minutes de cela. Je le voyais tel un ignoble personnage et si je devais enlever la vie à quelqu'un, cela pourrait bien être lui le premier sur la liste. Mais à présent, je me rends compte que tout ce que je pensais de lui n'était que foutaises. J'avais tout faux depuis le début. Mais il fallait avouer qu'il n'y mettait pas du sien non plus. Traiter les gens inférieurs comme ça était immature, sans aucune once d'humanité et encore moins de compassion. A mes yeux il était mon père. A mes yeux il était quelqu'un d'horrible qui me tuait à petit feu et qui faisait verser tous les larmes de mon corps. Mais depuis notre première rencontre, le premier jour à Los Angeles, une sorte de frisson m'avait envahie en l'espace d'un quart de seconde. Je l'avais regardé dans les yeux, ses yeux bleus gris qui, en un instant, me faisaient partir dans un autre monde totalement différent et merveilleux. Il était beau, je ne pouvais le nier. Mais il n'avait pas de coeur. Depuis ce jour, j'étais persuadée qu'il ne méritait pas la vie, qu'il ne méritait pas tout cet argent, ce luxe, et ce succès. Qu'il n'était qu'un pauvre profiteur, qu'il ne savait pas réellement ce qu'était la vie et qu'il était tout simplement un monstre. Mais aujourd'hui, ce soir, j'ai su que tout ce que je pensais était la totale opposition avec ce qu'il était réellement au plus profond de lui, au plus profond de cet être à l'apparence magnifique. En réalité, j'ai découvert en lui une sensibilité incomparable et une extrême gentillesse. Lui, n'ayant jamais connu l'amour vrai, le grand amour, devait sûrement se sentir déstabilisé par ses sentiments profonds ainsi que la situation qui nous unissait ce soir. Son comportement m'avait choquée, surprise, mais m'a rendue heureuse. Enfin! Oui, enfin j'étais heureuse et je pouvais redécouvrir l'amour. Depuis tout le temps que je l'attendais! Je ne pouvais plus me cacher, à présent. Je devais m'ouvrir, changer, redevenir la jeune fille pétillante d'autrefois. La jeune fille aimée de tous, qui respirait la joie de vivre et le réel bonheur. Maintenant j'ai compris, que l'amour était la plus belle chose qui existait, la seule et unique chose qui pouvait nous rendre vraiment heureux.
-Je resterai avec toi... lui dis-je d'une voix basse, entre quelques sanglots.
Je ne pouvais m'empêcher de tenir sa tête entre mes mains. Je ne pouvais m'empêcher de lui cacher quoi que ce soit, tellement je lui faisais confiance, tellement j'étais sûre de moi, ainsi que de mon choix. Je l'aimais, et cette décision est irrévocable. On ne peut contrôler ses sentiments, on ne peut qu'écouter son coeur et laisser le destin faire les choses. Parce que comme le dit un proverbe, « Le hasard fait bien les choses. »
Aujourd'hui, je me sentais renaître. On aurait dit que je revivais totalement et que je redécouvrais la vie telle qu'elle est vraiment. Parce que, même si je niais le fait depuis des mois et des mois, la vie, elle est belle. |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Ven 3 Déc - 22:21 | |
| Comment avais-je pue en arriver là? Si bas? Moi qui avant ce soir, était le roi du monde, celui qui levait la tête et était totalement inaccessible, de part pour mon amour, et d’autre pour ce que j’étais réellement au fond de moi! Je ne saurais vous dire, pourquoi j’étais cet être abominable qui, ne manquait aucune occasion, pour montrer au monde entier que personne ne pouvait être à ma hauteur!
Peut être, est-ce parce que personne n’avait réussi à me tenir tête, à me dire, « Jake, t’es qu’un con, regarde toi! Tu es le plus pathétique des deux, tu te caches derrière ton pognon! Tout ça n’est qu’illusion ! » Liberty, me l’a fait comprendre, ce soir, ici même. Oui c’est peut-être pour ça, toute cette mascarade du mec insensible me bouffait de l’intérieur, ce qui était censé être un masque que je retirais le soir avait fini par prendre le dessus et devienne une seule et unique personne! Jake! Ouai ce type que je suis. Il n’y a que lorsque je suis avec Liberty, comme là, que je me sent bien, et réellement moi! J’ai peur de tout ses nouveaux sentiments mais je vaincrais ça! Car auprès c’est avec Liberty que je construirai mon royaume, fait d’elle et moi, le reste du monde j’en ai strictement rien à foutre!
Elle avait son front contre le miens, et je pouvais l’entendre sangloter! Je serra les dents en l’entendant et pour calmer la rage de tout ce que j’avais pue lui faire subir j’inspirai profondément son odeur, elle m’apaisa de suite. Ses mains sur mes joues, je crue les sentir bruler sous ses mains. Mes yeux allèrent se perdre dans les siens, puis j’embrassa son front. Je me releva, et la porta, tel un homme portant sa femme, je la déposa délicatement sur le lit.
-Tu dois être épuisée Liberty! ma main caressa sa joue tandis que je me redressais, afin d’être debout. Je vais te laisser te reposer, il serait indigne de te laisser traverser le pont à cette heure-ci, et dans ce froid.
Ma chambre était en quelque sorte une suite, il y avait donc un salon et un petit fauteuil, où je pourrais passer la nuit, l’important pour moi était de donner le meilleur à Liberty, j’étais vraiment prêt à tout pour elle, même à sacrifier ma réputation, réputation fondée sur une mauvaise base! Prêt à donner ma vie pour elle.
J’éteignis les lumière, pour à la place allumer une bougie l’atmosphère était plus calme et mes yeux pouvaient enfin se reposer, ils me brulaient tellement j’avais pleuré! Pleuré! Chose que jamais je n’aurais imaginé auparavant! Je m’assied sur le canapé près du lit et regardais Liberty, elle était tellement belle, que tout mes soucis disparaissaient… |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Sam 4 Déc - 18:23 | |
| Tous ces évènements m'avaient en effet bien épuisée. Je ne savais plus où j'en étais, j'étais totalement perdue dans mes pensées, perdue à l'intérieur de mon être. Respirant sa douce odeur qui m'était à présent indispensable, je me laissait gentiment faire. Ses gestes étaient si doux, si agréables. J'avais complètement oublié cette sensation face à la tendresse, face à la gentillesse et surtout...face à l'amour. Tout cela pouvait à présent me faire sourire. Faire renaître en moi la fille que j'étais. Je ne pouvais me détacher de lui aussi vite. Sa tendresse faisait revenir petit à petit le bonheur dans ma vie, chose qui m'était totalement inconnu depuis le temps! Tout aussi inconnu que l'amour et tout ce qui suit, d'ailleurs. Je ne savais plus ce que tout ça était en réalité. Il me caressait la joue si délicatement que j'avais l'impression d'être sur un petit nuage et que j'étais en train de rêver dans ma pitoyable cabine. Mais non. Pour une fois ce n'était pas du tout une illusion, mais bel et bien la réalité sous son plus beau visage.
Je ne disais rien et me contentais de dormir un peu. Je me rendais alors compte que tous ces moments horribles que j'avais enduré, toutes ces horreurs que j'ai du vivre, c'était bien car grâce à tout ça je suis tombée sur un trésor: Jake. Je me disais que la vie avait peut-être un sens, il fallait juste qu'une personne s'y trouve. Je me disais que mon coeur pouvait alors s'ouvrir. Je souriais dans mon sommeil presque profond. Je pouvais encore entendre ses pas lents et dociles qui se dirigeaient un peu plus loin de moi. Je sentais son regard posé sur moi et je me sentais un peu coupable. Coupable de lui prendre son lit douillet et coupable de tout ce qu'il a dû endurer en l'espace de quelques minutes, voire quelques heures. Je n'avais pas vu le temps passé depuis que je l'ai croisé dans les couloirs. Tout s'est enchainé si vite. Je fermais mes yeux quelques minutes afin de remettre de l'ordre dans mon esprit. A ce moment j'ai su, oui, j'ai su. Qu'enfin j'allais prendre la vie d'un autre point de vue, que j'allais construire le reste de ma vie avec lui. Je me réveillais, m'étirais et me dirigeais vers lui pour lui donner un léger baiser sur ses douces lèvres. J'en avais envie. Je voulais lui rendre l'amour et la tendresse qu'il m'avait donnée jusqu'à présent. Lui pardonner tout ce qu'il m'avait dit, tout ce qu'il m'avait fait, et tout recommencer à zéro.
-Merci, Jake. lui dis-je, un léger sourire aux lèvres avant de m'asseoir à ses côtés.
Pour la première fois depuis des mois, j'esquissais un sourire sincère. Cela me faisait bizarre car je n'étais plus du tout habituée. Mais c'était le moment de tout recommencer et il fallait que je reprenne mes anciennes habitudes. Seule, je n'y serais jamais arrivée. Mais maintenant que je sais que ce n'est pas le cas, rien ne m'en empêche. Il était avec moi. |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare Lun 21 Mar - 13:11 | |
| Pour moi, aimer était un verbe que je ne connaissais pas et ne voulai jamais connaître. Peut-être que durant tout ce temps, la seule choses que je désirai c'était fuir. Je pense qu'on ne m'avait pas élevé en m'apprenant cette valeur de l'amour, qui fait que vous êtes un êtres mort et terne sans elle. C'est donc avec le temps que j'ai acquis ma propre valeur de l'amour enchaînant femme sur femme, fille sur fille, jeune, âgée, vierge ou pas. Cela m'importait peut, car j'avais le monde à mes pieds. Plus rien ne m'importait mise à part ça, le monde, le fric, les femmes, le sexe. Quoi de mieux!
Mais j'ai appris avec Liberty que ce mode de vie, n'était pas la réalité, seulement une bulle, un monde dans lequel je m'étais enfermé, dans lequel je voulais me sentir aimé. Mais ce n'est pas de l'amour, la moitié des gens qui me fréquentent sont en faite là pour l'argent et rien d'autre.
Liberty était lalongée sur mon lit et la voir si apaisée m'apaisait aussi. Comment expliquer? Ca semble si fusionnelle entre nous, je sais pas c'est bizarre.
Je fermai alors les yeux un moment, comme pour essayer d'encaisser tout en même temps, de réaliser que tout ça était bien réel. C'est alors que je sentie ce gouts sucré sur mes lèvres. Je ne pue que reconnaître que c'était celles de Liberty, douce, sucré. Le fait qu'elle vienne m'embrasser ainsi avec tant de délicatesse fit battre à dix miles à l'heure mon coeur, il s'affola. J'ouvris alors les yeux et je la vis s'assoir sur le canapé à côté de moi. Je me leva alors et me mis face à elle, à genoux et pris ses deux mains dans les miennes comme si elles étaient fragiles.
-Liberty, tu m'as fais prendre conscience de beaucoup de choses tu sais. Je voulais que tu sache qu'en peut de temps tu as pris énormément de place pour moi dans ma vie. Alors sois ma petite amie s'il te plaît, parcourons du chemin ensemble, construisons un avenir plus clair, quelque chose de fort que personnes ne pourra atteindre...
Alors là je m'épate moi-même! Moi? Dire ça à une fille? Ouai mais elle ce n'est pas n'importe qu'elle fille, c'est celle qui a capturer mon coeur. Voilà je parle comme une nana maintenant! Sacrer Liberty... |
| | | | | | Sujet: Re: o2 ; « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » W. Shakespeare | |
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