ϟ ÂGE : 21 ans.
ϟ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 23 Août 1990.
ϟ SITUATION AMOUREUSE : Je suis actuellement célibataire, mais qui peut vraiment mettre des mots sur une situation amoureuse, c'est bien l'émotion qui est impossible à contrôler.
ϟ NATIONALITÉ & ORIGINES : Je suis américaine, et une habitante de Los Angeles de pure souche.
ϟ STATUT SOCIAL : Je fais partie d'une famille aisée. Ou l'on pourrait dire d'une façon plus cash totalement blindée. J'ai toujours été élevée dans le luxe, et avec l'éducation de le revendiquer, mais j'essaye de rester les pieds sur terre, même si j'en profite il faut l'avouer.
ϟ SITUATION FAMILIALE : J'ai des parents, comme tout le monde bien entendu, je vais pas vous apprendre comment on fait les bébés non plus. Mon existence leur a apparemment suffit puisque je suis fille unique. Mon père, à part avoir effectivement notre lien de sang, je crois que c'est tout ce que l'on partage. Si nous avons pas besoin de se préoccuper de l'argent, c'est au dépend de sa présence à la maison. Mais au fond, je pense parfois qu'il est bien content comme ça. Ma mère ? Nous n'avons pas beaucoup plus en commun, sa vision de la vie m'exaspère, même si j'aime ma mère. La personne que je considère le plus de ma famille fût Maria, ma nourrice depuis l'âge de mes 3mois. C'est avec elle que je discutais lorsque j'avais besoin d'une oreille attentive, de conseils, elle me consola, c'est grâce à elle que je suis celle que je suis aujourd'hui. Mon père la vira, sur les conseils avisés il me semble de ma chère mère qui pensait qu'elle avait une mauvaise influence.
ϟ EMPLOIS, OCCUPATIONS : Pour mes parents, rien ne vaut les études. Mais pour moi, c'est de la pure futilité. Alors j'ai au moins pris quelque chose qui m'intéressait, la photographie. Malgré ça je trouve que les cours restent ennuyant à mourir. Où est la spontanéité là-dedans ?! Alors j'ai surtout tendance à traîner sur le bateau.
ϟ DIPLÔMES OBTENUS : Le diplôme qu'il fallait avoir à la fin du lycée, j'ai suivi ce qu'on me disait.
ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. Après je pense que l'on tombe amoureuse d'une personnalité, d'une âme principalement, aussi d'un corps bien entendu, mais c'est secondaire.
ϟ CÔTÉ COEUR : J'ai déjà été en couple, j'ai déjà fait le bisou tralilou, mais sans plus. Pas vraiment de papillon dans le ventre, l'électricité, ou tout ce qu'on rencontre, c'était simplement sympa. Je pense qu'en fait je n'ai pas encore été amoureuse, mais qui sait ce que la vie nous réserve...
ϟ RÊVES POUR LE FUTUR : Cela peut peut-être paraître dérisoire, mais je rêve juste d'une vie sans problème. Avoir un mariage heureux, fonder ma famille, que mes enfants puissent s'épanouir, leur offrir un univers sécurisant, aimant où il y aura du dialogue. Après j'aimerais aussi trouver ma voie professionnelle, mais je n'en ai aucune idée pour l'instant.
ϟ PIRES CRAINTES : Ressembler à mon père, ou encore pire, ressembler à ma mère.
ϟ SIGNES PARTICULIERS : J'ai un tatouage. Bien entendu personne ne le sait et la signification m'appartient.
ϟ TALENTS CACHÉS : J'ai un petit carnet, connue de moi seule, où j'écris ou dessine selon mes humeurs. C'est quelque chose rien que pour moi, et qui me plais.
ϟ GROUPE : ﻬ Gold.
ϟ AVATAR : ﻬ Nina Dobrev.
ϟ CRÉDITS DES IMAGES UTILISÉES : Made in Bazzart & Tumblr.

Être soi-même. Rédiger moi 15 pages là dessus, tout le monde en aurait à dire. On nous demande d'être nous dans la vie, d'être naturel, mais à quoi ça sert, on n'est pas accepté de toute façon. Ce sont les préjugés qui font leur règne dans ce bas monde. Tu es riche, alors tu te la pètes. Tu es pauvre, alors tu ne vaux rien. Tu es cinglante, alors tu es sans coeur. Tu es gentille, alors tu es trop conne.Tu es maigre, alors tu es anorexique en développant un complexe. Tu es grosse, alors tu manges pour oublier ta vie misérable. Tu couches et tu deviens une pute, tu ne couches pas et tu es trop coincée. Tu dois rester toi-même, mais tu dois rester dans une petite case que les gens te donneront, et tu as intérêt à être dans la bonne. Nous sommes un même corps, mais nous avons 4 personnalité chacun. Celle que nous pensons être. Celle que nous voudrions être. Celle que les autres pensent que nous sommes. Et celle que l'on est.
« Qui suis-je ? »

ϟ PSEUDO & PRÉNOM : Je suis plutôt connu avec le nom d'Angel* et sous ce pseudo j'ai le prénom d'Alex .
ϟ AGE : 17ans, mais bientôt la majorité, à moi l'alcool, les boîtes de nuit, les casinos && le droit d'élire un président pour nous foutre dans la m**** !
ϟ SEXE : Hum oui j'aime ! Comment ça ce n'est pas le sens de la question ? Ah oups, autant pour moi, féminin. GIIIIRL POWER
ϟ NIVEAU RP : Hum, s'auto-juger ? Hard.. Ma présentation pourrait donner déjà une idée je pense.
ϟ DÉCOUVERTE DU FO' : Sur PRD, par une demande de staff, et j'vais avoir la chance d'en faire partiiiie
ϟ AVIS SUR CELUI-CI : Ba franchement, juste fantastique quoi !
ϟ SUGGESTIONS : Nan, ça a l'air parfait.
ϟ PRÉSENCE : 7/7j pour passer sur le forum, les réponses RP suivant ceux que j'ai en cours et l'inspiration il faut bien dire aussi
ϟ CODE : validé par Nirvana .
ϟ DERNIER MOT : Je veux être validée, faut que j'me bouuuge pour ma présentation

Je claquais violemment la porte de ma sublime chambre, le bruit résonna dans cette immense villa remplie de tableaux et d'employés de mes parents. Grande. C'était bien trop grand tout ça. L'exaspération que j'avais envers ma mère était grande, la colère envers mon père toujours absent était grande, la peine que Ma' soit partie était grande, la douleur de son départ était trop grande. Le vide était grand. Tout résonnait ici, dans un silence presque cinglant alors que la maison grouillait de vie, mais parfois on ne croisait pas une âme. J'aurais aimé cette fois-ci que ma chère mère soit encore à l'une de ses séances shopping ou lèche-bottes mais malheureusement ce n'était pas le cas puisque j'entendis sa voix bien trop aiguë derrière ma porte.

« Indie, chérie ? »

J'essuyais les pauvres larmes qui étaient sur mon visage avant d'ouvrir.

« C'est Indiana, c'est pourtant bien toi qui m'a choisi ce prénom, pourquoi toujours m'appeler avec ce surnom ? Et pour la porte hum, c'était la fenêtre qui était ouverte, le vent l'a faite claquée, t'inquiète pas. »

Ma voix avait sonné faux, j'espérais tout de même qu'elle ne le remarque pas vu comme elle pouvait porter attention à moi, mais son regard sceptique qui se fixa derrière moi en voyant, bien évidemment, la dite fenêtre fermée suffit à perdre ce maigre espoir.

« Oh ma Indie chérie, mais tu as pleuré ! C'est encore à cause de cette, comment, cette Maya ? Franchement, ce n'était qu'une domestique, bien en dessous de nous ! Tiens, j'allais faire les magasins, je t'achèterais absolument tout ce que tu voudras. Ca ne change pas de d'habitude mais on pourra faire encore plus de boutiques pour claquer plus d'argent. Oh, tu prendras la carte gold ! Ou bien on va t'acheter une nouvelle voiture ! Qu'en dis-tu Indie ? »

Ses yeux étaient tout illuminés à l'idée de claquer cette tonne de pognon. Comment cela pouvait atteindre ce niveau, être si jouissif ? Cela me répugnait plus qu'autre chose, ce n'était pas mon compte en banque qui décidait de qui je suis, si ? Et puis comment pouvait-elle parlait de Maria de cette façon, c'était une personne nom de dieu, nous sommes égaux, c'est pas les quelques billets qui changent tout. Je répondais vaguement à ma mère que c'était un simple mal de crâne et que j'allais prendre un cachet, mais pour contrer à ses multiples supplications je lui accordais le droit de m'acheter quelque chose. Oh vivement son retour..
Le véritable problème c'est que je me suis retrouvée seule. Mes parents absents ça j'étais déjà habituée, mais j'avais Ma'. Elle était mon pilier, c'était elle ma figure maternelle, c'était elle les conseils, l'écoute, l'aide, le sourire retrouvé, qui m'aidait dans mes problèmes, je tenais ma personnalité d'elle. Et quand j'étais revenue le soir, elle avait disparu. Mon père qui avait fait l'honneur de sa présence ce soir-là m'expliqua simplement qu'il l'avait viré, sans d'autre mesure. Je n'avais aucun moyen de reprendre contact avec elle, et cela fait deux mois que je supporte cette ignoble vie avec mes paternels. Le pire je crois, c'est que cela m'avait rappelé son départ, lui aussi était parti sans un mot, ou presque

Pas de fraudeuses, sinon prison à vie !

C'était son invention, son invention pour moi. Il n'aimait pas me voir pleurer, alors les larmes qui coulaient sur mon visage étaient des fraudeuses, qui s'échappaient, et si je laissais faire, j'allais avoir droit à de la prison. Je lui en veux d'avoir fait cette invention, c'est quelque chose de gravé en moi et qui se rappelle à mes souvenirs dès que je pleure. Parmi des tonnes d'autres souvenirs en même temps, je pense lui en vouloir tout simplement d'être parti, du jour au lendemain, sans explications.

« Indiana, ramène ton joli ptit cul ici pour continuer le jeu ! »

Je revenais dans le salon, les bras remplis de pop corn, chantilly, pâte à tartiner et autres cochonneries délicieusement bonne à manger.

« Oui, je suis là, mais admet que c'est bien meilleur de jouer avec tout ça en plus. »

Je relevais la tête et observais mon meilleur ami avec une tête totalement défaite à l'idée que j'allais bien plus manger que lui encore une fois.

« Je ne mange plus quand c'est ce genre de nourriture avec toi, c'est trop dangereux. La dernière fois je te rappelle que tu m'as mordu pour avoir la dernière cuillère de chocolat et que ça a fini en bataille de chantilly, maintenant mon tee-shirt est foutu. Puis j'ai jamais compris où toute cette nourriture grasse aller dans ton corps si sublime. »

Je rougissais à son compliment mais gardais les pieds sur terre. Lucas est un séducteur, un seul regard suffit pour que dix filles se retournent sur lui, il fallait bien l'avouer, il est sex. Tous nos moments passés ensemble n'étaient que délire, câlins, batailles ou bien joute verbale quand cela nous amusait. C'était notre truc à nous, une relation particulière qui étonnait tout le monde. A première vue on nous prenait pour un couple, et lorsqu'on affirmait que non les gens s'excusaient généralement en disant qu'il était vrai que ca devait paraître évident que nous étions frère et soeur. Personne ne pouvait comprendre, mais chaque personne est différente, chaque lien est donc différent. C'était clair pour nous, c'était pas une amitié, ni un couple, simplement une relation. Juste nous.

« Bon, ma belle, vas-tu enfin te recentrer, c'pas difficile de reconnaître ce que j'ai dessiné sur ce satané papier ! »

J'essayais vainement de pouvoir deviner ce qu'il avait voulu faire, mais son agitation autour de ce tableau et ses multiples injures eurent fin de ma fine concentration. Je partais dans un fou rire, encore plus fort devant la mine renfrogné de mon double avant que lui aussi rit à gorge déployée.
Voilà, c'était ça le bonheur, à l'état pur.

« Mais, mais, mais ... Un bateau Indie, un ba-teau ! Est ce que tu te rends compte ?! »

« Que c'est un espèce d'énorme truc qui va faire le tour de plein de pays en voguant sur les mers et océans ? Oui je te confirme maman, je sais bien ce qu'est un bateau. »

« Mais c'est tes études Indie, c'est pour tes études enfin ce n'est pas pour un petit sac à main à 3 milles dollars ! C'est tes études, ton avenir ! Ca pourrait être comme un sac à main à 3 millions de dollars plutôt, mais tu imagines ça serait cher pour un sac à main ! »

La situation me paraissait risible au plus au point : ma chère mère venait-elle réellement de comparer mon avenir à un sac à main hors de prix ? Ca ne devrait pas m'étonner pourtant, c'est bien son style de ramener tout à l'argent. L'histoire était simple, je ne voulais pas faire d'études alors que c'était primordial pour mes parents, j'ai donc choisi la filière qui allait les faire bondir. Photographie. Maintenant c'était l'étape B, j'allais continuer mes études dans une croisière. Je partais donc de chez moi, pour faire des études qui n'allaient me servir à rien d'autre qu'à faire enrager mes parents, et cela se passait sur un spacieux paquebot. C'était tout simplement par-fait. Ma mère parlementait encore dans le vide, tournant en rond, les mains au ciel, je trouvais ça plutôt jouissif. Je souhaitais donner le coup de grâce, alors je me levais pour lui dire une dernière chose avant de me diriger vers ma chambre pour finir ma valise.

« Au fait, dernière information maman, c'est demain le départ »