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o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last »

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Shane H. Leeroy

Shane H. Leeroy

✔ PRÉNOM : tabata
★ AVATAR : jared leto
© CRÉDIT : morphine
✔ MISSIVES : 439
✔ ARRIVÉE : 17/10/2010
✔ BOULOT : barman et patron du southern escape
✔ CITATION : .
✔ PRINTEMPS : 27 ans
✔ STATUT : compliqué
✔ RÉPUTATION : 0
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✔ COMPTES : pas encore

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o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » _
MessageSujet: o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last »   o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Icon_minitimeDim 24 Oct - 21:21

o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » 5pece1
IT'S TIME TO FORGIVE ABOUT THE PAST, TO WASH AWAY WHAT HAPPENED LAST. SHANE&SARAH



Je me réveillai, en sursaut, le front légèrement humide. Mon corps tremblait, la panique m’avait complètement envahit. Qu'est-ce qui as bien pu me faire aussi peur? Je ne savais pas, enfin, je ne savais déjà plus, mais j’étais certain qu'elle en faisait partie, de ce cauchemar. Quand était-ce la dernière fois que je l'avais vue ? Il y a au moins quatre bonnes années, voir cinq, mais étrangement je n'arrivais pas à l'oublier. Peut-être m'avait-elle fait bien trop souffrir. Son départ m'avait complètement anéanti, et était rester coincé en travers de ma gorge, comme un arrière-goût amer que rien ne pouvait remplacer. Oui, c'était ça l'explication. Mais la réponse la plus simple n’est jamais ce qu’il paraît, et je demandais toujours pourquoi. Pourquoi tant de malheur dans ma vie ? Qu'avais-je donc fait pour mériter toutes ces horreurs ? La solution à mes problèmes, j’étais persuadé que je ne la trouverais jamais, et n'espérais jamais la connaître. J’avais bien trop peur d'affronter cette vérité, pour l'instant.
Je me dirigeai à la salle de bain, me passer un bon coup d'eau froide sur le visage. Je devais me changer les idées, l'effacer de ma pensée, oublier ce visage qui était marqué au fer dans mon esprit. Le liquide glacé n'arrangea pas les choses, et mon regard se porta sur un verre vide, posé sur le lavabo. Je le regardai pendant quelques secondes, puis détournai rapidement le regard; je ne pouvais pas déjà boire à six heures du matin, même si l'envie m’en prenait et que mon esprit n'attendait que ça. Le parfum du Whisky embaumait dans la petite pièce, j’inspirais lentement pour saisir l'arôme de cette boisson qui n'avait plus de secret pour moi. J’hésitais pendant un instant, allais-je me servir un verre pour calmer mon anxiété ? J’en avais horriblement envie, mais je ne pouvais pas, je me l'étais promis : pas de liqueur le matin.
J’observai mon reflet dans le miroir pendant un instant ; j’avais toujours l'air aussi déprimé que d'habitude. Mon regard bleuté reflétait toujours cette expression difficile à définir; oui, celle que j’aimais particulièrement bien cacher derrière mes lunettes de soleil, la souffrance mélangée à la froideur. Mes cheveux par contre étaient impeccables, comme d'habitude. J’y accordais quelques minutes pour leur redonner leur éclat et leur fraîcheur, et m'habillai rapidement; un simple t-shirt noir avec un short ferait l'affaire pour aujourd'hui et j’enfilai mes lunettes aux allures de Ray-Ban sur mon nez fin. Je me regardai une dernière fois dans la glace, et j’arrivais encore à sentir la tristesse qui émanait en permanence de moi ; cela m'énervait profondément et j’espérais qu'un jour cette douleur ne serait plus qu'un mauvais souvenir.



L'après-midi étais déjà là, et je ne savais pas quoi faire. Mais je devais sortir, me dégourdir les jambes; rester enfermé comme je le faisais n'arrangerait rien, et ne me ferait pas oublier le cauchemar de ce matin. Il faisait beau dehors, alors pourquoi ne pas aller au Jardin d'Été, un des seuls lieux du bateau où je ne suis jamais allé ? Je me décidai donc d'aller à la piscine sur une impulsion. Pourquoi la piscine ? J’ignorais la raison exacte, j’avais juste une soudaine envie d'y aller même si un étrange sentiment me nouait l'estomac. Peut-être avais-je juste besoin de voir du monde ? Arrivé sur place, je remarquai qu'il y avait plus de personnes que je ne l’avais espérer et je me sentis légèrement mal à l'aise. Qu'est-ce qui n'allait pas ? Je regardais autour de moi, espérant trouver une réponse, mais je fus vite déstabilisé à la vue d’une chaise vide à l'ombre. J’en profitai, en me jetant presque dessus de peur de laisser passer cette occasion si rare. Rester au soleil ? Et puis quoi encore ? Cette source de lumière m'aveuglait complètement et était bien trop chaude pour moi, moi qui préférais les durs froids d'hivers même si je venais d'Australie. Bronzer ? Encore moins, je préférais largement aborder une peau blanche comme la neige que rouge comme si j’avais trop brûlé. Je me félicitai aussi d'avoir pensé à mettre mes lunettes favorites, même si elles ne me servaient pas à la base à me protéger du soleil, mais plutôt des autres.
Je commandai une limonade. Je fis un énorme effort pour me retenir de dire 'whisky', mais aujourd'hui c'était ma journée sans alcool. Le serveur revint aussi vite que la lumière me rapporter ce que j’avais demandé sur la petite table en face de moi. Le parasol me protégeait bien de la chaleur, et un léger vent frais secouait mes cheveux. J’essayais de me détendre et de profiter au maximum de ce pur moment de détente, mais soudain, mon expression changea radicalement. Là, à quelques mètres de moi, se trouvait une jeune femme, entourée d'une dizaine de personne. Non, ce n'était pas le fait qu'elle portait un bikini, ou qu'un photographe la prenait en photo ou que d'autres filles, toutes aussi peu vêtues qu'elle, s'amusaient comme des folles qui me dérangeait, mais le problème c'était que je la connaissais, et trop bien d'ailleurs. Ce corps et ce visage, jamais je ne pourrais l'oublier, jamais. Car Sarah, la dernière personne que je voulais revoir au monde, souriait et se pavanait devant moi.
J’avais une soudaine envie de hurler, de m'enfuir en courant de cet endroit maudit. Oui, j’étais voué à la malédiction. Moi qui m'étais promis de ne plus me laisser faire, j’avais encore perdu aujourd'hui. Le malheur était bien trop puissant, et je ne pouvais rien faire étant bien trop insignifiant. La preuve : Sarah était là, et mon espoir de ne jamais la revoir se brisa en l'espace d'une seconde. J’étais repartit pour un tour, qui allait être encore plus difficile que les précédents. Je détournai rapidement le regard; elle ne m'avait pas encore vu, et tant mieux. Je tournai rapidement la chaise à l'opposé de la piscine, à présent elle ne pouvait que me voir de dos, et je réduisis ainsi mes chances qu'elle me reconnaisse. J’étais à cran, mon cœur battait si fort que j’avais envie de l'arracher de ma poitrine. Non, je n'avais pas le droit de ressentir ce que je ressentais. Il fallait que je pense à toute l'horreur qu'elle m'avait fait vivre. Elle m'avait tout volé, abandonné comme un moins que rien, et trompé en plus. Je me devais de la détester à jamais.
Je finis rapidement ta boisson, quand une allure féminine surgit devant moi. Je me crispai, prêt à détaler à la première occasion, et je n’osais même plus respirer. Mais ce n'était pas Sarah qui se posa devant moi, et à mon plus grand soulagement. C'était plutôt une trentenaire, voir même plus. Ses longs cheveux blonds semblaient ternes à l'ombre, et ses yeux émeraude me fixaient étrangement.
Je me souvins de respirer, et j’inspirai une eau de toilette qui me semblait familière. Un Chanel peut-être ? Elle était donc une riche, et faisait sûrement partie de celle qui se croyait le centre du monde. Je la regardais, et un sentiment de froideur se peignit sur mes traits, qu'elle qualifia sûrement d'autre chose malheureusement. Peut-être un élan de séduction qui sait ? La blonde me fixant toujours autant, décida enfin de commencer la conversation.

    - Qu'est-ce qu'un beau gars comme toi, fait ici tout seul ? dit-elle en souriant à pleine dents.


Et voilà, une croqueuse d'hommes, et j’étais maintenant sur son tableau de chasse. Je n'avais vraiment pas besoin de ça maintenant. Il fallait m'en débarrasser, et le plus vite possible; je n'étais pas d'humeur à discuter avec une inconnue, et qui ne voulait que me mettre dans son lit. Je fis quand même l’effort d’afficher un sourire, forcé.

    - Je ne sais pas, peut-être à vous de me le dire ? répondis-je d'une voix froide.


La blonde perdit son sourire un instant, mon ton l'avait perturbée. Elle ne devait pas s'attendre à ce que je réponde de cette façon. Elle m'avait énervé avec ses airs de femme à qui on ne résistait pas. De plus, elle n'était vraiment pas mon genre, pas comme S...Ne prononce pas son nom ! Je risquerais de le regretter. Je me repris, et tentas de continuer la conversation, mais je ne savais plus quoi dire. Son prénom m'avait déstabilisé, et je restais muet comme une carpe. Je voulais envoyer paître la blonde, mais je ne trouvais pas les mots et je la laissais parler à ma place, malgré le froid qui s'était installé entre nous. Au loin, j’entendis ses rires, et je repensai aux bons moments que j’avais passés avec elle, car il y en avait quand même eu. Mais je priai que Sarah ne m'ai pas aperçu, car je savais que si elle refaisait surface dans ma vie, elle allait tout chambouler et détruire ce que j’avais réussi à bâtir pendant ces cinq longues dernières années.



Dernière édition par Shane H. Leeroy le Ven 27 Mai - 20:26, édité 4 fois
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o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » _
MessageSujet: Re: o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last »   o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Icon_minitimeMar 26 Oct - 18:28

Le réveil sonna. La musique envahie la suite que je partageais avec une autre mannequin. J'étais fatiguée, j'enfonçais donc ma tête dans l'oreiller, essayant d'échapper à la dure réalité. La soirée de hier avait été mouvementée, le début avait commencé calmement, j'étais allée dîner dans un restaurant avec les filles, puis nous avions fini la soirée en boite de nuit. Cela faisait longtemps que je n'étais pas allée en boite, depuis que j'avais embarqué sur le bateau, il y a quelques semaines. J'avais essayé de convaincre Kendra, ma colocataire, de ne pas boire, car une séance photo nous attendait cette après-midi, mais elle ne m'avait pas écouté. Je tenais à être belle pour cette photo, et la gueule de bois n'aurait rien arrangé. Certes les maquilleuses arrivaient à faire des merveilles, mais les yeux bouffis ne trahissaient personne, et la mauvaise humeur aussi.
Je levais finalement la tête de mon oreiller pour voir inscris sur l'auto-réveil : 12h30. Ah ! J'avais dormi 8h, et pourtant j'étais épuisée. Je connaissais très bien les raisons de ma fatigue, mais je refusais d'y penser... Comment arrivais-je à encore rêver de lui, alors que toute cette histoire remontait à 5 ans ?! Comment pouvais-je me rendre malade à cause d'un homme qui avait partagé ma vie alors que je n'étais encore qu'une adolescente ? Certes, il avait eu une place très importante dans mon coeur durant de longues années, il avait joué un rôle important dans mon existence, et sans lui, je ne serais certainement pas ce que j'étais aujourd'hui, il était certains que je ne l'oublierais jamais, mais comment, au grand dieu comment arrivais-je encore à faire des cauchemars à son propos et à me réveiller en sursaut, dans ma chambre, en pensant qu'il était encore à côté de moi ? En pensant que toute cette histoire n'avait qu'été un mauvais rêve. Les années passaient, et je rêvais toujours de lui, encore et encore. Mais je ne me laissais pas détruire pour autant, je conservais mon masque parfait, et redoutais l'arrivée de la nuit qui allait me plonger à nouveau dans ce tourbillon infernal.

- Sarah ? Sarah ! T'es debout ? On doit être à la piscine d'ici une heure, alors bouge tes fesses ma cocotte.

Kendra arriva dans ma chambre, une tasse de chocolat chaud dans une main, un verre de jus d'orange dans l'autre. Elle me tendis la tasse et s'assit sur mon lit. Elle était encore en nuisette elle aussi. Je l'observais, elle avait l'air plutôt en forme, malgré la soirée de hier soir, où j'avais dû la soutenir pour rentrer chez nous.

- Merci. Ca va ? Tu m'as fais bien rire hier soir ! Tu voulais plus décoller de la boite ! J'ai dû te tirer presque pour te faire sortir.

Elle rigola. J'aimais beaucoup Kendra, elle était en quelque sorte ma meilleure amie. Je passais le plus clair de mon temps avec elle, à rire, à discuter de tout et de rien. Elle connaissait une grande partie de ma vie, et moi de la sienne. Malgré tout, je ne lui avais jamais parlé de mon histoire avec Shane, j'avais préféré taire cette partie de mon passé. Parler de lui, prononcer son nom, penser à lui, tout cela me faisait du mal, et j'essayais d'oublier cette partie de mon histoire, de l'enfouir dans un coffre fort, de le fermer à double tour et de jeter la clé à tout jamais.

J'étais désormais en maillot de bain, au bord de la piscine. Avec Kendra et les autres filles nous étions arrivées ensemble, on nous avait habillé, maquillé, coiffé, et désormais nous étions toute près de la piscine, en maillot de bain, maquillée et coiffée parfaitement, un appareil photo braqué sur nous. Des personnes s'étaient arrêtées et nous observaient. Certains hommes avaient leur regard fixé sur nous, et leurs femmes nous jetaient des regards noirs. Avions-nous choisi d'être aussi jolies ? Certainement pas. N'empêche je comprenais parfaitement tout ces hommes. J'étais très légèrement habillée, un maillot de bain rose Victoria Secret qui mettait parfaitement en valeur mes formes. Nous devions assurer la promo de la nouvelle collection de maillot de bain de la marque. Ces photos allaient être affichées un peu partout sur le bateau, et dans le monde entier d'ailleurs.
Je rigolais avec les filles et le photographe. Après avoir pris des photos de tout le monde, puis de moi seule, le photographe m'autorisa à m'éloigner un peu. Je me levais donc et me dirigeais vers la piscine. Si je n'avais pas été vêtue d'un maillot de bain qui ne m'appartenais pas, et si je n'avais pas eu à mes pieds des talons aiguilles hauts de 15 centimètres, je me serais certainement baigné. Mais là, je me contentais d'observer l'eau. Les petites vaguelettes qui s'écrasaient contre le bord m'hypnotisaient. Sans m'en rendre compte, une larme coula le long de ma joue, une larme pleine de sous-entendus. Je ne cessais de penser à lui, à notre passé, au futur que nous aurions pu avoir... Comment ne pas regretter ces belles années passées en sa compagnie ? Certes la fin avait été difficile, les derniers mois n'étaient que souffrance et tristesse, mais tout les bons moments suffisaient à faire oublier le reste...

Elle rigola. J'aimais beaucoup Kendra, elle était en quelque sorte ma meilleure amie. Je passais le plus clair de mon temps avec elle, à rire, à discuter de tout et de rien. Elle connaissait une grande partie de ma vie, et moi de la sienne. Malgré tout, je ne lui avais jamais parlé de mon histoire avec Shane, j'avais préféré taire cette partie de mon passé. Parler de lui, prononcer son nom, penser à lui, tout cela me faisait du mal, et j'essayais d'oublier cette partie de mon histoire, de l'enfouir dans un coffre fort, de le fermer à double tour et de jeter la clé à tout jamais.

J'étais désormais en maillot de bain, au bord de la piscine. Avec Kendra et les autres filles nous étions arrivées ensemble, on nous avait habillé, maquillé, coiffé, et désormais nous étions toute près de la piscine, en maillot de bain, maquillée et coiffée parfaitement, un appareil photo braqué sur nous. Des personnes s'étaient arrêtées et nous observaient. Certains hommes avaient leur regard fixé sur nous, et leurs femmes nous jetaient des regards noirs. Avions-nous choisi d'être aussi jolies ? Certainement pas. N'empêche je comprenais parfaitement tout ces hommes. J'étais très légèrement habillée, un maillot de bain rose Victoria Secret qui mettait parfaitement en valeur mes formes. Nous devions assurer la promo de la nouvelle collection de maillot de bain de la marque. Ces photos allaient être affichées un peu partout sur le bateau, et dans le monde entier d'ailleurs.
Je rigolais avec les filles et le photographe. Après avoir pris des photos de tout le monde, puis de moi seule, le photographe m'autorisa à m'éloigner un peu. Je me levais donc et me dirigeais vers la piscine. Si je n'avais pas été vêtue d'un maillot de bain qui ne m'appartenais pas, et si je n'avais pas eu à mes pieds des talons aiguilles hauts de 15 centimètres, je me serais certainement baigné. Mais là, je me contentais d'observer l'eau. Les petites vaguelettes qui s'écrasaient contre le bord m'hypnotisaient. Sans m'en rendre compte, une larme coula le long de ma joue, une larme pleine de sous-entendus. Je ne cessais de penser à lui, à notre passé, au futur que nous aurions pu avoir... Comment ne pas regretter ces belles années passées en sa compagnie ? Certes la fin avait été difficile, les derniers mois n'étaient que souffrance et tristesse, mais tout les bons moments suffisaient à faire oublier le reste... Mais j'étais rancunière et le mal qu'il m'avait fait subir m'avait rendu mauvaise et méchante, et lui voler tout son argent avait été pour moi la meilleure solution de me venger. Aujourd'hui, tout cet argent ne représentait plus rien pour moi, mis à part un reste de mon passé. Je n'avais jamais dépensé cet argent, je ne pouvais pas le faire. Désormais je gagnais très bien ma vie et j'aurais très bien pu faire don de cette somme à une oeuvre caritative, mais je refusais de m'en séparer, de donner cet argent que j'avais volé à quelqu'un d'autre qu'à lui...
Je m'éloignais de l'eau, et séchais mes larmes pour avoir l'air présentable. Je voulais retourner auprès des filles quand quelque chose attira mon attention. Une chaise longue, retournée de façon à ce que personne ne puisse voir son occupant, et une femme, debout, juste devant, observant la personne que la chaise d'un air mauvais.

- Hé Sarah, t'approches pas trop de la piscine tu vas tomber sinon !

Kendra me mettait en garde. Je riais et me contentais de lui dire de ne pas s'inquiéter. Mais ces deux personnes, surtout celle que je ne voyais pas, m'intriguaient. Je me sentais comme attirée. Je m'approchais donc, mes talons claquant sur le sol de la piscine. La femme me lança un regard de feu avant de s'éloigner. Moi et les autres filles n'étions pas trop appréciées de la gente féminine du bateau. Leurs maris avaient leur yeux posés sur nous, et cela les énervaient; Je comprenais leur point de vu, mais qui pouvait en vouloir à ces mâles certainement pas guidés par le cerveau ? C'est sur ce point que je méditais quand je le vis.
C'était lui qui m'avait attiré depuis le début, lui qui avait attiré l'attention de cette femme, et lui qui ébranla toute ma confiance en moi. Derrière moi se trouvait une rambarde, je m'appuyais à elle pour m'empêcher de tomber. Il était encore plus beau que dans mes rêves, plus beau que quand je l'avais laissé il y a quelques années. Il semblait avoir retrouvé ses anciennes habitudes, celles d'avant le drame. Il était bien coiffé et portait de belles lunettes de soleil. Tous les souvenirs que j'avais si longtemps essayé d'oublier remontèrent à la surface et déclenchèrent chez moi une réaction tout à fait stupide : je me mis à avoir le hoquet. C'était vraiment bête, j'aurais pu pleurer, rire, hurler, non, j'avais le hoquet. De son côté, il faisait comme s'il ne m'avait pas vu, mais j'étais certaine qu'il avait remarqué ma présence. Ceci expliquait le fait qu'il est retourné son transat. Je le regardais, ne sachant pas quoi dire. J'étais gênée, la dernière fois que je l'avais vu, je lui avais dis que j'espérais ne plus jamais le revoir et qu'il avait gâché ma vie, puis j'étais partie avec son argent. J'aurais pu m'excuser, me mettre à genoux et implorer son pardon, ou même partir d'ailleurs, mais non.

- Salut. Ca fait longtemps. T'as bonne mine.

Personne n'aurait pu faire pire. Intérieurement je m'insultais pour avoir été aussi bête, mais extérieurement j'essayais d'avoir l'air maitre de mes émotions et de mon corps, mais le hoquet revint pour me rappeler que justement, je ne maitrisais plus rien. Je me sentais bête et horrible, j'étais un monstre...
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Shane H. Leeroy

Shane H. Leeroy

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o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Tumblr_lv6bhePP8i1qbb8vyo5_250


o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » _
MessageSujet: Re: o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last »   o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Icon_minitimeVen 5 Nov - 21:49

La blonde lança un regard noir derrière mon dos, et s'enfuit aussi rapidement qu'elle était apparue devant moi. Qu'est-ce qu'il avait pu l'énerver ainsi ? Je voulus me retourner, apercevoir la chose qui avait tant enflammée son regard, mais impossible. Mon corps refusait de m'obéir. Je sentais une étrange tension flotter dans l'air, comme si l'ennemi allait surgir d'un moment à un autre. Mon esprit me disait de partir, me suppliait de m'en aller. Mais je ne bougeais pas. La personne qui avait pris place à la blonde m'en empêcha complètement. C'était Sarah. Et j'étais paralysé.
Elle m'avait vue, qu'importe la façon, elle m'avait simplement trouvé. Je la regardais, mes yeux gardèrent leur dureté habituelle, même si elle n'était pas capable de les apercevoir derrière mes lunettes de soleil, j'étais persuadé qu'elle pouvait sentir la froideur qui en émanait. Il fallait partir, m'enfuir et courir le plus loin possible de cet endroit. J'étais même prêt à quitter le bateau pour lui échapper, mais j'avais promis à Andréa de revenir que lorsque que j'irai mieux. Sa présence n'arrangerait pas les choses. Je ne devais pas lui parler, je ne devais plus la regarder. A la seule vue de son visage bien trop familier, des sensations que j'avais enfouies depuis bien longtemps m'envahirent. Mon cœur battait de plus en plus vite, je me sentais prêt à tomber à la renverse, je serrais le transat comme une bouée de secours, ayant bien trop peur de le lâcher. Je détournai rapidement le regard, fixant quelque chose d'autre, la regarder me faisait bien trop mal. Elle, elle avait le hoquet. Étrange façon de réagir, contrairement à elle, j’étais parfaitement impassible. Seul mon poing serré pouvait me trahir. Mais au fond de moi, j'avais tout simplement envie de me prendre une bonne claque pour me réveiller de ce cauchemar. Que faire ? Me donner un coup peut-être ? On me prendrait pour un fou, c'était tout ce que ça allait m'apporter.

Elle osa faire le premier pas après toutes ces longues secondes de silence qui étaient particulièrement détestables. Je lui accordai un regard lorsqu'elle m'adressa la parole de sa voix tremblante, qui raviva de vieux souvenirs en moi.

    - Salut. Ça fait longtemps. T'as bonne mine


Je fus estomaqué à l'écoute de ses mots. C’était tout ce qu’elle trouvait à dire après cinq ans ? Bonne mine ? Elle trouvait que j'avais bonne mine ? Vraiment ? Peut-être que j'allais beaucoup mieux qu'à l'époque mais comment pouvais-je avoir bonne mine après l'avoir vue en face de moi ? Après qu'elle m'ait abandonné comme un moins que rien, dépouillé jusqu'au dernier centime, et trompé en prime ? Qui faisait ce genre de chose à la personne qui semblait compter le plus au monde à ses yeux ? Elle, évidemment. Elle m'avait complètement piégé, dire que je la croyais, que je lui faisais confiance ! Il fallait avouer qu'elle n'était pas la seule fautive, mais on ne pouvait pas se permettre de faire subir de telles horreurs à qui que ce soit, personne ne méritait ce qu'elle m'avait vivre.

Je me levai brusquement, et planta mes yeux dans les siens. Que lui répondre ? Des milliers de choses que j'avais rêvé lui dire un jour se bousculaient dans ma tête. Mais aucune ne semblait parfaite pour ce moment. Elle était là, planté devant moi, souriant presque, avec son hoquet qui réapparaissait toutes les cinq secondes. Elle, avoir le hoquet ? Je n'en n'avais pas le souvenir, et cela me fit rire, intérieurement. Un moment de faiblesse de sa part peut-être. Était-elle tout aussi chamboulée que moi ? Je ne le pensais pas non. Elle se disait sûrement que je n'étais qu'un simple 'ex' vu la façon dont elle m’avait accosté, et cette pensée m'arracha un pincement au cœur. J'étais quand même le premier, à ce que je sache.

    - Salut. (silence) Tu devrais aller boire un verre d'eau pour calmer ton hoquet, il va sûrement t'empêcher de travailler avec ton photographe.


Ce sont les seuls mots que j'avais pu prononcer, anodins et simples. J'ignorai un peu ses paroles précédentes, je n'avais rien à répondre. J'avouai que mon ton ne fut pas des plus plaisant, sec et froid à la fois, mais comment retenir ma haine ? Elle avait réussi à refaire sa vie, bien mieux que moi, travaillant pour je ne sais quelle marque de maillots de bain, et ayant des amis à flots. C'était son rêve après tout. Vivre dans le show-biz, se faire remarquer. Elle avait le talent pour, mais s'était retenue à cause de moi. J'étais celui qui lui avait empêché de vivre son plus grand rêve, et je m'en voulais toujours.

Je devais partir, je n'étais pas encore assez prêt pour cette rencontre. Cinq ans n'avaient pas suffit à ce que j'oublie ce qui s'était passé entre nous. Certes, la douleur du décès de mes parents s'étaient largement atténuée, mais pas celle de notre séparation, à Sarah et moi. Elle était peut-être prête à recoller les morceaux, mais je n'étais pas assez préparé à cela et je crois bien que je ne serais plus capable de lui faire confiance. Le destin nous avait simplement séparés, car rester ensemble nous détruisait de jour en jour, nous ne pouvons plus nous permettre de nous retrouver. Mais pourquoi était-elle venue me parler ? N’avions nous pas assez souffert comme cela ? Nous aurions pu simplement vivre notre vie, elle en tant que mannequin, moi en tant que barman. Jamais nous aurions connu l’existence de l’autre sur le bateau, et nous aurions pu continuer de faire comme si de rien n’était.
Son hoquet me sortit de ma songerie. Peu de secondes s’étaient écoulées pendant ma réflexion, et je me risquais à nouveau de plonger mon regard dans ses yeux d’un bleu profond. Une once de chaleur me parcourut le corps, et mon cœur manqua un battement. Son charme m’affectait toujours autant. C’était la goutte qui déborda du vase, le signal d’alarme m’avertissant que c’était le moment de s’éclipser.

    - Je…Tu m’excuseras, mais j’ai des choses à faire. Je te laisse...


J’agissais de la pire façon qui soit ! Je n’arrivais pas à lui dire ce que je pensais vraiment, à chaque fois que je tentais d’exprimer ce sentiment de haine que j’avais accumulé au fil des années, l’image de la Sarah timide et innocente me revenait à l’esprit, et cela m’était impossible de la blesser. Pourtant elle n’existait plus, et depuis longtemps. Ma gentillesse me faisait toujours autant défaut, elle allait encore penser que je lui avais tout pardonné, que tout ce qui s’était passé n’était qu’un vieux souvenir douloureux que j’avais pu facilement oublier. Des faux espoirs, voilà ce que je lui donnais. Je reculai de quelques pas prolongeant peut-être le dernier instant entre nous, et me retournai définitivement, espérant de tout cœur qu’elle n’ait pas la sordide idée de me retenir…

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MessageSujet: Re: o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last »   o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Icon_minitimeDim 21 Nov - 17:56

Quand il se leva et vint se tenir debout devant moi, plongeant ses yeux dans les miens, je dû me retenir pour ne pas tomber. La rambarde qui se trouvait derrière moi m'était d'une grande utilité, et je n'osais même pas imaginer la position dans laquelle je me retrouverais sans elle. J'avais l'impression d'étouffer, là entre l'océan et Shane. Mon hoquet ne voulait pas se calmer, et je tressaillais à chaque fois. Ses yeux étaient froids, et je craignais le ton de sa voix, bien plus que ses paroles. Il était évident qu'il ne m'avait pas pardonné. Je l'avais fais tellement souffrir. J'aurais pu le quitter en douceur, lui expliquer mes raisons avant de partir, ça lui aurait fait moins de mal, et à moi aussi, mais j'avais décidé de me venger en partant du jour au lendemain, emportant avec moi son argent, sa voiture, et son amour... Comment ne pas me souvenir de cette fameuse nuit de pluie où j''étais allongée à ses côtés en l'observant dormir ? Je n'arrive pas à me souvenir combien de temps j'ai pu passé à le regarder, mais très longtemps. Quand il dormait, tous ses problèmes s'évaporaient et l'espace de quelques heures je pouvais croire qu'à son réveil, il serait devenu celui que j'aimais. Mais cette nuit là, j'avais bien compris qu'il ne changerait pas, et qu'en restant avec lui je me détruisais à petit feu. J'avais donc pris ma valise, avait emporté quelques vêtements, mes affaires de toilettes, des chaussures et les clés de la voiture de Shane. Je me souviens encore des craquements du parquet de la chambre quand je me suis approchée de lui pour lui donner un dernier baiser. Puis j'avais voulu partir, j'avais ouvert la porte, et il m'avait tenu le bras. Il me regardait de ses grands yeux bleus. Je m'étais détachée de lui, je l'avais repoussé et je lui avais dis, en réponse à sa question silencieuse '' J'espère ne plus jamais te revoir, tu as gâché ma vie. '' Et j'étais partie, son expression choquée gravée dans mon esprit. Les pneus de la voiture avait crissé sur les gravillons de l'allée, et je m'étais enfuis, en espérant, à l'époque, ne plus jamais le revoir.
Ce que j'avais fais ne m'avais pas horrifié durant plusieurs mois. Les jours qui avaient suivis mon évasion m'avait été horrible, il me manquait, et j'avais peur. Mais rapidement je m'étais habituée à cette vie de folie, entre la fête, la drogue, l'alcool, les hommes... J'avais pensé que le choix que j'avais fais était bon, mais quand je m'étais rendue compte que les personnes qui composaient mon entourage ne s'intéressaient à moi que pour l'argent ou pour la beauté, je sus que j'avais fais une très très grosse erreur, et à partir de ce jour là, j'avais regretté mon geste. J'avais essayé de l'oublier durant toute ces années, mais là, je le revoyais sur ce magnifique paquebot, et c'est comme si les années que j'avais passé à essayer de contrôler mes pauvres nerfs n'avaient jamais existées. J'aurais préféré être dépourvu de coeur pour ne jamais regretter mon geste, hélas, ma vraie nature m'avait rapidement rattrapé. Dans ses yeux, je voyais très bien qu'il pensait le contraire, que j'étais une salope manipulatrice, menteuse, fourbe, méchante et tout ce qui s'en suit, et c'était vrai, je l'étais, à l'époque, bien plus que maintenant. Le monde de la nuit m'avait changé, et je pensais être capable de tout. A l'époque j'avais cru que le monde était à mes pieds, et que Shane était la seule chose qui m'empêchait d'accéder à mon rêve et de devenir célèbre. Maintenant, je me rend compte que la célébrité ne vaut rien si l'on a personne de confiance avec qui la partager...

- Salut. (silence) Tu devrais aller boire un verre d'eau pour calmer ton hoquet, il va sûrement t'empêcher de travailler avec ton photographe.

Ca voit était froide, agressive. Comment pouvais-je lui en vouloir ? Je ne rêvais que de deux choses, me faire pardonner et me jeter dans ses bras. Je refusais de m'éloigner de lui rien que quelques minutes pour aller chercher un verre d'eau, car je savais qu' à mon retour il se serait volatiliser. Partir aurait été la meilleure solution, il aurait continué sa vie en ignorant ma présence sur le bateau, et moi, à côté, je me serais convainque que tout ceci n'avait été qu'un rêve, une illusion. Un magnifique cauchemar plutôt...
N'empêche, combien de chance avais-je de le revoir sur ce bateau ? Il y avait 6 milliards de personnes dans le monde, 198 pays, et il fallait que je le retrouve sur le Royal Majestic. Nos destins étaient-ils étroitement liés ? J'avais dû mal à croire à cela, mais une coïncidence aussi extraordinaire me paraissait aussi plus qu'étrange...

- Je…Tu m’excuseras, mais j’ai des choses à faire. Je te laisse...

Je me figeais. Partir ? Maintenant ? Non ! Je ne voulais pas qu'il parte, pas maintenant... Je savais que j'avais été bête de m'en aller il y a cinq ans, je voulais m'excuser, m'expliquer, savoir ce qu'il était devenu... S'il parait maintenant, je risquais de ne plus jamais le revoir... Il commença alors à s'éloigner. Automatiquement, je fis un pas en avant pour le suivre et le saisis par le bras. Cette situation me rappelait étrangement mon départ il y a déjà cinq ans, mais les rôles étaient inversés. Je dû me retenir de ne pas le lâcher, car cette scène me bouleversait vraiment. Je comprenais enfin Shane, ce qu'il avait ressentit quand j'étais partie, quand je lui avais claqué la porte au nez. Je le tirais alors vers moi, et nous nous retrouvâmes à nouveau nez à nez, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Je sentais les larmes me monter aux yeux et ma vision devenir floue. Je clignais des yeux pour chasser les larmes de mes yeux et les sentis couler le long de mes jours. Ma bouche commença à trembler. Je devais certainement faire cette petite moue que j'avais l'habitude d'utiliser, à l'époque, pour le faire céder à mes caprices. J'essayais d'articuler quelques mots, mais j'avais l'impression d'avoir une énorme boule dans ma gorge qui m'empêchait de placer deux mots à la suite. Je rassemblais tout mon courage et ma détermination pour lui dire, d'une voix tremblante :

- Shane... Je suis désolée pour tout ce que j'ai pu faire, tu n'imagines pas à quel point je suis désolée...

C'était pitoyable, comme si des simples excuses allaient pouvoir tout arranger. Mais au moins c'était dis, et j'avais un poids en moins sur la conscience, savoir que je m'étais excusée arrangeait les choses, ou tout petit peu. Un tout petit peu...
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Shane H. Leeroy

Shane H. Leeroy

✔ PRÉNOM : tabata
★ AVATAR : jared leto
© CRÉDIT : morphine
✔ MISSIVES : 439
✔ ARRIVÉE : 17/10/2010
✔ BOULOT : barman et patron du southern escape
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o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » _
MessageSujet: Re: o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last »   o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Icon_minitimeDim 12 Déc - 20:40

J'avais été bête de pouvoir penser que je m'en sortirais si facilement. Lui échapper n'était pas aussi simple que je l'avais espéré. Je voulais juste partir, m'en aller aussi loin que possible, ne plus jamais la revoir, mais elle m'avait retenue. Sa main chaude attrapa rapidement mon bras avant que je ne puisse faire un pas de plus. Le contact entre nous deux me brûla, me fit extrêmement mal. Je voulais qu'elle me lâche, refusant de sentir cette douleur, qui ne faisait que raviver des souvenirs trop horribles, encore une seconde de plus. Mais elle se cramponna à moi, je sentais la force qu'exerçait sa paume sur mon bras, même si je pouvais facilement m'en dégager. Cependant je ne voulais pas la brusquer. Pourquoi ne me laissait-elle pas m'en aller ? Avait-elle trop peur de ne plus jamais me revoir ? Impossible, c'était juste impossible.
Ce contact, que j'avais redouté dans mes cauchemars les plus profonds, me rappela étrangement le dernier instant que j'avais passé avec elle il y a cinq ans, la nuit où elle m'avait quitté. Cette soirée fut sûrement une des plus pires de ma vie, celle où je m'étais rendu compte de toutes mes erreurs, qui n'avaient fait qu'accélérer notre perte, à nous deux. Je l'avais mérité, mais je n'avais pu lui pardonner la façon dont elle m'avait traité. Je lui avais gâché sa vie, d'après elle, mais n'avait-elle pas fait de même envers moi lorsqu'elle s'était enfuie en emportant tout ? Nous étions donc quittes. Pourtant cette rupture, je n'avais jamais pu la digérer. Cela avait été trop brusque, trop soudain. Si je l'avais vu venir, si j'avais pu au moins voir mes propres fautes avant que tout ne se détruise, tout aurait été différent, j'en étais persuadé. Cette séparation, j'y avais simplement réagi à propre manière. Enfermé comme un animal pendant des jours et des jours, je ressassais les seuls instants où j'avais eu l'occasion de la faire sourire, de la faire rire, mais où je n'avais jamais saisi ma chance. J'avais préféré me refermer sur moi-même, la laissant regarder ma propre chute aux enfers. Je n'osais pas imaginer le nombre de fois où son cœur sensible fut brisé. Mais nous étions tous les deux fautifs, et nous le savions parfaitement.
Elle m'attira vers elle, nos visages se retrouvèrent à quelques centimètres, et des larmes commencèrent à couler sur son visage triste. Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? La Sarah qui avait trouvé le courage de me tout voler ne pleurait pas. Je commençais à me sentir mal à l'aise, une certaine inquiétude montait en moi. Nous étions déjà bien trop proches, et je redoutais les évènements à venir, enfin, j'avais plus peur de ma propre réaction à ses pleurs. Ma sensibilité commença à me faire défaut, je ne voulais pas la voir ainsi, je voulais qu'elle sèche ces gouttes qui perlaient sur ses joues rougies par l'émotion. Soudain, je me souvins que c'était ainsi qu'elle me faisait céder à toutes ses envies. La haine reprit place à la compassion. Me manipulait-elle encore ? De toute manière, elle ne pouvait plus me tromper, non. Je ne lui faisais plus confiance, plus jamais, et elle en était persuadée. Mais comment expliquer ce qui lui arrivait ?

    - Shane... Je suis désolée pour tout ce que j'ai pu faire, tu n'imagines pas à quel point je suis désolée...

Je reçus ses paroles violemment en pleine face, comme la plus grande claque de ma vie. Elle venait de s'excuser, de bégayer des excuses. J'en restais sans voix. Je tentais de sonder ses pupilles, essayant de déceler son mensonge. Elle mentait, elle ne pouvait pas dire la vérité. Non, c'était inconcevable ! La panique commença à monter, je ne savais plus quoi faire. Jamais je n'avais imaginé qu'elle agisse comme cela un jour, j'avais envisagé de la détester toute ma vie, mais le pouvais-je toujours maintenant qu'elle s'était excusée ? Je n'en savais rien. Je voulais hurler ma joie, comme ma haine, même si c'était elle qui prenait le dessus. Je ne devais pas m'attendrir devant elle, je devais continuer à garder ma colère, peut-être la seule chose qui m'avait fait tenir pendant des semaines. Je réfléchis pendant quelques instants, était-ce vraiment la vérité ? Je doutais, mais c'était la première fois depuis des années que je la voyais dans un état aussi désespérant. Si nous n’avions jamais eu ce passé si douloureux, je l’aurais sûrement prise dans mes bras, pour la calmer comme quand nous étions plus jeunes. Cependant, nous avions grandis, et ce que nous avions vécu nous avait presque détruit.
Je saisi délicatement sa main douce pour lui faire lâcher mon bras, avant de la desserrer à mon tour. Je reculai de quelques pas, trouvant la distance entre nous bien trop proche, et me déplaçai à côté d’elle, de sorte que je puisse regarder l’océan, afin d’éviter d’apercevoir son visage triste.

    - J’accepte tes excuses, mais je ne peux pas te pardonner pour l’instant. Je suis persuadé que tu comprends…

Je n'ajoutai plus rien. À quoi bon ? Je ne voulais plus lui parler, j'en avais déjà trop dit à mon goût. Je ne voyais pas l'intérêt de lui expliquer ce que je ressentais, de lui raconter ce qui m'était arriver, non, elle ne devait pas savoir. Connaître les pires moments de ma vie après son départ ne lui apporterait rien de plus, et je ne risquais que de la faire pleurer, ce que je voulais éviter à tout prix. Je me posai toujours des questions sur ses larmes silencieuses. Elle n'avait pas à pleurer pour moi. Elle s'était enfuie, c'était elle qui avait prit son courage à deux mains pour essayer de s'en sortir, de sortir du calvaire dans lequel on s'était fourré. N'avait-elle pas réussi à refaire sa vie sans moi ? À force de réfléchir, je sentais la colère reprendre le dessus. Nos retrouvailles venaient de tout briser, de briser de l'image du monde que j'avais imaginé sans elle. Sans ses sourires, sans ses rires...Pendant des mois je l'avais détesté, je m'étais juré de lui révéler ses quatre vérités, lui montrer à quel point elle avait pu être abominable avec moi. Je l'avais imaginé cette rencontre, des centaines de fois, me répétant sans cesse les choses que je devais lui dire, et celles que je devais ne pas prononcer. La faire souffrir comme elle m'avait fait souffrir, tel était mon but, et peut-être la seule chose qui m'avait permise de m'en sortir. Je fronçais les sourcils à force d'y penser. Non, elle n'aurait jamais du venir me parler, toute ma volonté de la blesser était revenu à la surface. Elle était revenue hanter ma vie, elle risquait de le regretter.

    - Pourquoi est-ce que tu es venue me parler ? Tu n'aurais pas dû, à mon avis.

Ma voix était toujours aussi froide. Je refusais de faire un effort envers elle. De plus, je ne la comprenais pas. Nous avions tellement souffert, elle était quand même venue me voir. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Elle avait fait le mauvais choix. Je m'étais habitué à la vie sans elle, et je comptais bien la continuer ainsi. S'il le fallait, je n'hésiterais pas à l'ignorer pour pouvoir continuer à vivre, le mieux possible.
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o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » _
MessageSujet: Re: o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last »   o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Icon_minitimeSam 29 Jan - 14:26

    Il me prit ma main, pour se dégager de mon emprise. Il glissa à côté de moi, de façon à pouvoir observer l'océan. Puis il lâcha ma main. J'aurais aimé qu'il la garde dans la sienne, sentir le contact de sa peau douce, cette main que j'avais si souvent pris dans la mienne en pensant que jamais je ne la lâcherais... Je savais que les années qui étaient passées depuis cette fameuse nuit avaient effacé le souvenir de nos moments passés ensemble. Le temps avait refermé les plaids, un peu, pour qu'elles soient finalement réouvertes aujourd'hui. Aurais-je réussis à continuer ma vie, si, aujourd'hui, je ne l'avais pas croisé sur ce bateau ? Si tous les souvenirs de mon ancienne vie n'étaient pas remontés à la surface ? Probablement... Je pensais ne jamais le revoir, j'avais tiré un trait, difficilement, sur lui. J'avais songé, durant ces quelques années, à retourner dans notre ville natale, pour voir s'il y était encore. Mais que lui aurais-je dis ? Je me serais retrouvée dans la même situation qu'aujourd'hui. J'aurais toqué à sa porte, et quoi, un simple ''Hey Shane, tu te souviens de moi, la garce qui est partie en emportant ton argent et ton amour ?''. Non. J'avais fais le bon choix en restant loin de lui. Je savais que ça m'aurait détruit intérieurement. Mais là, je n'avais pas prévu, ce matin, en me levant, que je le verrais à la piscine. Sinon je n'y serais jamais allée, c'est évident. Quoique... C'était bien moi, qui, poussée par la curiosité, était allée le voir, et lui parler. J'aurais pu passer mon chemin, et chacun aurait continué sa petite vie sur le bateau en pensant qu'il s'était trompé à propos de l'autre, qu'il n'était pas sur le bateau. Ce paquebot était tellement grand, combien de chances avions-nous de nous rencontrer ? Pas beaucoup. Et pourtant... Je ne croyais pas au destin, pour moi les choses qui arrivaient étaient un ensemble de coïncidences. Mais là, c'était gros, beaucoup trop gros pour que ça soit le fruit d'une simple coïncidence...

    - J’accepte tes excuses, mais je ne peux pas te pardonner pour l’instant. Je suis persuadé que tu comprends…

    Je comprenais, parfaitement... Je regrettais de plus en plus d'être allée le voir. J'aurais dû passer mon chemin, continuer ma vie en ayant constamment un doute sur sa présence ou sa non présence sur le bateau. Mais j'aurais préféré ça, plus que ça... Durant quelques secondes, l'idée qu'il ne m'en voudrait pas, qu'il était passé à autre chose, et que moi, de mon côté, je ne ressente plus rien pour lui, m'avait effleuré l'esprit. Et ces quelques secondes m'avaient suffis à aller le voir, et à lui adresser la parole. Une grosse erreur. Si seulement j'étais restée avec les autres filles, ou si j'étais allée me promener de l'autre côté. Non, il avait fallut que je décide d'aller voir l'océan. Je n'avais d'ailleurs pas encore observé ce dernier. Je me retournais alors, de façon à être dans la même position que Shane. Mes coudes posés sur la barrière, ma tête soutenue par mes mains, j'observais l'immensité de l'océan. Les petites vagues qui s'abattaient contre la coque du bateau. En temps normal, si Shane et moi n'avions pas été en froid, je lui aurais demandé si dans le coin, il y avait des dauphins. C'était mon rêve de voir un jour ces mammifères marins. Je trouvais ça plutôt fascinant. Mais là, je ne pouvais me permettre de lui poser cette question, ça aurait été complètement se foutre de lui. De ses paroles, de ses sentiments. Je me contentais de garder le silence. J'essuyais les dernières larmes qui avaient coulé quelques minutes auparavant sur ma joue, et je me remis à observer l'eau.
    Shane m'interrompit alors dans ma contemplation de l'océan.

    - Pourquoi est-ce que tu es venue me parler ? Tu n'aurais pas dû, à mon avis.

    Sa voix froide me fit l'effet d'un coup de poing dans le ventre. La boule qui s'était formée dans ma gorge devint encore plus imposante, m'empêchant presque de respirer. Il avait posé cette question à laquelle moi même je n'avais pas de réponse. Il aurait préféré ne pas me voir, je le savais. J'aurais préféré ne pas le voir également, mais il était désormais trop tard pour changer les choses. Si j'avais eu cette faculté, je serais remontée, bien des années en arrière, au moment où je m'apprêtais à partir. Je serais restée. La vie de mannequin ne valait rien à côté de celle que j'aurais pu passer avec Shane. J'aurais aimé pouvoir savoir comment aurait été ma vie si j'avais fais un autre choix. Rester.

    - Je ne sais pas moi même pourquoi je suis venue... J'aurais probablement dû reculer au moment ou j'ai su que c'était toi, mais non... J'ai pensé, durant une seconde, que les choses entre nous n'avaient pas changé. Que j'aurais pu venir, comme ça, et que tu m'aurais reprise.

    Je me tue. Pourquoi avais-je décidé d'être si sincère aujourd'hui ? J'avais tellement menti, durant toute ces années, sur bien des choses plus futiles, et là, en cette après-midi ensoleillée, alors que j'aurais plutôt dû me taire, je jouais la carte de la franchise avec Shane. Peut-être n'était-ce pas une si mauvaise chose, mais je n'étais pas habituée à être aussi franche avec quelqu'un. Interdite, mon affichage n'affichait plus aucune émotion. Cette discussion risquait de me toucher plus que je ne l'avais pensé. Combien de fois m'étais-je imaginée mes retrouvailles avec Shane ? Beaucoup de fois. J'avais répété mon discours, ce que j'avais à lui dire, et là, maintenant qu'il était bel et bien en face de moi, je ne savais plus quoi lui dire. J'avais totalement perdu mes moyens, c'était le cas de le dire.

    La chose qui me faisait le plus peur, était la réaction de Shane. Qu'allait-il dire ? Faire ? Je ne voulais pas qu'il parte, pas maintenant...
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Shane H. Leeroy

Shane H. Leeroy

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o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Tumblr_lv6bhePP8i1qbb8vyo5_250


o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » _
MessageSujet: Re: o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last »   o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Icon_minitimeVen 27 Mai - 20:49

Lorsqu'il avait lâché sa main, ce dur contact qui ravivait une douleur insoutenable, Shane remarqua que Sarah semblait déçue de se séparer de lui. Ressentait-elle toujours des sentiments à son égard ? Il espérait que non. Cette envie de la blesser restait bien présente dans son esprit brisé, mais sa bonté refaisait surface, dominant cette souffrance qu'il voulait transmettre. Ses pensées se brouillaient dans sa tête, tiraillé entre les possibilités qui s'offraient à lui. Il l'aurait voulu la faire souffrir comme elle l'avait fait tant de fois envers lui, lui renvoyer toutes ces peines et ces mensonges, qui l'avaient laissé à moitié mort. Mais comment réussir à atteindre le niveau d'atrocités qu'elle avait obtenu ? C'était impossible. Elle l'avait trompé, volé, détruit, il se sentait incapable de pouvoir l'égaliser dans sa cruauté. Elle avait été plus forte et courageuse, elle avait osé le quitter, malgré qu'elle était la dernière pièce qui le tenait en vie. Comment avait-elle pu vivre, dans le doute qu'elle avait peut-être été la cause de sa fin ? Il ignorait la réponse, et préférait ne pas la connaître, il ne savait même pas ce qu'elle était devenue durant ces cinq années. Avait-elle réussi à percer dans le mannequinat, comme elle l'avait tant souhaité auparavant ? Il se souvint des journées où elle passait à relire ces magazines de mode, des centaines de fois s'il le faillait, elle aimait observer les poses que ces femmes prenaient pour donner cette impression d'excellence et de perfection, mais tout devenait désuet quand Shane apparaissait à ses côtés, il avait été le seul à avoir pu l'arracher à ses rêves secrets.

Un seul coup d’œil dans son dos, lui confirma qu'elle avait réalisé son aspiration la plus chère. Le photographe continuait d'actionner son appareil photo, crépitant et braqué sur une mannequin exhibant ses formes fines. Le regard froid de Shane croisa involontairement celui de la modèle aux boucles blondes, qui lui témoigna une vive curiosité. Elle les observait depuis un certain temps, déjà. Il fit abstraction de l'attention particulière que la demoiselle leur portait, n'ayant pas le courage de se concentrer sur un autre problème, Sarah occupait déjà bien trop ses pensées. Et les plus noires.

    - Je ne sais pas moi même pourquoi je suis venue... J'aurais probablement dû reculer au moment ou j'ai su que c'était toi, mais non... J'ai pensé, durant une seconde, que les choses entre nous n'avaient pas changé. Que j'aurais pu venir, comme ça, et que tu m'aurais reprise.

Il la regarda, hébété. Un malaise étrange s'empara de lui, un nœud se noua dans sa gorge. Il avait l'impression de manquer d'air, d'à nouveau sombrer. Les paroles de Sarah le choquèrent, énormément. Elle l'avait laissé crever comme un moins que rien, seul face à une douleur qui le bouffait chaque jour et voilà, que cinq ans après, elle souhaitait faire comme si de rien n'était ? Dans ses rêves, oui. Il essaya pourtant, pendant une seconde, de s'imaginer qu'il la reprenne, oubliant les erreurs du passé, que tout redevienne comme avant, avant ces mois d'horreur et de désarroi. Tout serait effacé, et ils pourraient enfin vivre cette histoire qu'ils s'étaient tous les deux imaginé. Il avait espéré pouvoir faire sa vie avec elle, mais ce soudain revirement du destin, qu'on lui avait imposé de force, avait tout bouleversé, réduit ses rêves idylliques en lambeaux. La mort de ses parents avait tout balayé. Arrêt brutal de sa vie, mortel. Mais revivre avec elle lui semblait inconcevable. Les mauvais souvenirs avaient réussi à effacer le reste, ceux qui pourtant comptaient le plus. Il savait qu'une peur constante lui prendrait les tripes, la peur que la chute aux enfers recommence à nouveau.

    - Sarah, c'est terminé. Tout est fini entre nous, il n'y a plus rien. Tu m'as complètement détruit, volé, trompé. Et tu pensais que, même une seconde, que je te reprenne comme si de rien n'était ? Non, abandonne tes maigres espoirs, plus jamais on ne se remettra ensemble.

C'était sa façon à lui de rompre après ces cinq années. Il était temps qu'il enterre le deuil de son grand amour, qu'il tourne la page de cette histoire passionnée qui ne cessait de le hanter. Sarah l'avait quitté, et il n'avait pas eu son mot à dire, lors de cette nuit de pluie, d'espoirs brisés. Pas de dispute, rien, juste quelques mots soufflés auquel il n'avait pas pu répondre, blessants comme un couteau : « Tu as gâché ma vie. » Tranchants comme la glace, déchiquetant son cœur à tout jamais. Il venait de saisir son occasion de mettre les choses au clair après cette éternité de souffrance, une revanche, il en avait enfin terminé avec son chagrin et son remord. Du moins, il l'espérait. La savoir sur le bateau l'inquiétait, il savait qu'il ressentait toujours des sentiments à son égard, malgré cette lutte quotidienne qu'il s'imposait pour tenter de l'oublier, et il redoutait de se noyer à nouveau dans cet océan d'émotions. Il fixa son regard sur la mer, refusant de croiser celui de son amour perdu, il ne voulait pas y trouver de la peine ou du chagrin ; il préférait qu'elle lui mente encore, comme elle l'avait si bien fait autrefois.

    - Je suis désolé.

Non, il ne s'excusait pas pour ce qu'il lui avait dit tout à l'heure, mais pour toutes ces années éprouvantes passées en sa triste compagnie. Quelques mots soufflés, quasiment inaudibles.
Il était temps de mettre cartes sur table, d'essayer de pardonner ne serait-ce qu'un peu, afin d'essayer d'avancer, sans être enchaîné au passé. Il la regarda une dernière fois, avant de bloquer son regard sur l'horizon. Peut-être que la séparation avait été la meilleure solution pour qu'il s'en sorte, en fin de compte.


Je suis vraiment, mais vraiment, désolée pour le retard ><'' En plus, c'est pourri, sorry u.u
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MessageSujet: Re: o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last »   o2 ; « It’s time to forgive about the past, to wash away what happened last » Icon_minitime

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