☞ Maintenance
Terminée ! Le forum est totalement ouvert
La mise en place du design se fera dans les prochains jours.
Pour les invités, n'hésitez pas à vous inscrire, tous les scénarios/PV sont encore libres, d'actualité & très attendus ! |
|
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: o7 ; La rencontre des Titans Dim 9 Oct - 18:02 | |
| Josh était pressé, il devait assurer le remplacement d’un collègue malade et il devait revenir à temps pour continuer son travail en cuisine. Il adorait courir de gauche à droite ainsi. C’était fou, certains auraient été dépassé par les évènements, mais pas lui. Le sommeil était une perte de temps et sur ce bateau, les temps morts en était une aussi. Il préférait rester occupé, c’était mieux pour sa tête aussi et son cœur en ce moment. Il savait qu’elle était sur le navire, il savait qu’il serait appelé à la croiser un jour. Il l’avait soigneusement évité jusqu’à maintenant, mais il savait qu’il ne pourrait le faire éternellement. Il l’espérait, mais savait que c’était impossible. Il l’avait vu à quelques reprises, mais elle ne l’avait pas aperçu, il restait dans l’ombre et s’organisait pour changer de chemin. Il ne voulait pas lui gâcher son voyage de sa présence, car il savait que ce serait probablement le cas. Il aurait voulut qu’elle ait oublié, mais il était sur que non.
Theresa … pourquoi se sentait-il aussi mal de voir sur ce paquebot? Pourquoi se sentait-il obligé de raser les murs pour qu’elle ne l’aperçoive pas? Tout simplement parce qu’il l’avait profondément blessé et il savait qu’elle avait la rancune tenace. Il ne voulait pas qu’elle gâche son plaisir, si elle s’était payée des vacances, c’était qu’elle devait en avoir besoin. Il savait que ses parents étaient décédés, sa mère lui avait dit, elle l’avait su par une connaissance. Il avait envoyé un bouquet de fleur avec un mot, presque une lettre, pour la jeune femme, elle ne l’avait peut-être pas reçu ou elle n’avait pas répondu. Ce qui prouvait bien qu’elle lui en voulait toujours. Il avait pourtant simplement voulut lui témoigner son respect et ses sympathies, il savait que trop bien par quoi elle passait. C’était même pire… elle n’avait plus personne, lui au moins avait sa mère encore, même si sa sœur lui manquait atrocement.
Il chassa cette pensée de sa tête, pourquoi revenait-il toujours à leur relation d’adolescent et au plus mauvais moment de sa vie? Les mauvais moments étant sa rupture avec la jeune femme et la mort de sa sœur bien entendu et non pas le temps qu’il avait passé avec Tess. Il l’avait aimé … et même s’il redoutait d’y penser, il l’aimait encore. Mais bon, cette journée là, il n’avait pas le temps de penser, il agissait avec le côté « logique » de son cerveau, car il devait travailler minutieusement et rapidement. Il venait de terminé son assiette de bouchés, plusieurs petites bouchées gourmandes et très chic qu’il allait maintenant servir après avoir troqué sa chemise d’aide-cuisinier pour la veste de serviteur. Il entra dans l’ascenseur avec son grand plateau sur le plat de la main. Ce dernier tenait en équilibre sans même vaciller. Il regarda les chiffres de l’ascenseur monter lorsque la porte ouvrit à un étage. Il baissa les yeux pour voir la personne entrer dans l’ascenseur et il regretta presque son geste. Il la vit faire son entrée, elle ne l’avait pas remarquer, elle était entrée sans trop le voir, elle avait le nez dans son bouquin. Il eut un petit sourire en coin qui disparut très vite. Simplement, de la voir le nez plonger dans un livre ne le surprit pas et le ramena à leur rencontre.
Il ne pouvait pas l’ignorer et elle venait visiblement de le voir à l’air froid qu’elle venait de prendre. Il savait qu’il devait faire le premier contact, sinon elle ne le ferait pas. Il ne savait même pas si elle avait lu le mot qu’il lui avait écrit pour ses parents, il savait seulement qu’elle avait la rancune tenace et qu’elle ne l’avait pas rappelé lors de la mort de sa petite sœur. Bien sur, elle ne savait pas que Laura était morte, a moins de l’avoir apprit par quelqu’un d’autre… mais qui de son nouveau patelin aurait pu aviser la jeune femme de la situation? Il ne savait pas… il était presque sur qu’elle ne savait pas. Il se sentait tout petit dans son bel uniforme. Il avait l’impression d’être une petite bête prise sur le fait d’un mauvais coup. Il décida de garder son calme et de revêtir son air professionnel. Mais son cœur battait la chamade et il avait l’impression qu’elle pouvait l’entendre tellement il cognait fort dans sa poitrine.
Il fallait dire qu’elle était toujours aussi belle, de plus, elle portait un de ses bikinis, il était très décent, mais il laissait voir le joli corps de la jeune femme, elle avait la taille entouré d’un paréo coloré qui était de pair avec son bikini et laissait voir ses belles longues jambes. Il avait tout remarqué que du premier coup d’œil lorsqu’elle était entrée dans l’ascenseur. Il n’osait plus la regarder, il sentait juste à l’atmosphère qu’elle l’avait reconnu, écoutant sa tête et laissant son cœur se calmer, il se décida à parler. Il dû avaler sa salive avant de le faire.
-Bonjour Theresa.
Il tourna la tête vers elle et la regarda, c’était la moindre des politesses après tout.
-J’espère que tu vas bien.
Il faillit se taper la tête de la main tellement il se sentait stupide. Il perdait tous ses moyens devant elle. Il avait l’impression de redevenir cet adolescent, mais la maladresse en plus et la timidité. Mais pourquoi? Il n’était pas aussi trouillard avant. Pourquoi l’intimidait-elle autant? Il se sentait coupable, même après toutes ses années, il se sentait coupable de l’avoir laissé et de l’avoir fait souffrir. Il pensait avoir eu raison à ce moment là, mais sa belle assurance sur la situation l’avait quitté rapidement. Mais comme la jeune femme ne l’avait pas rappelé à lors de son appel, il avait comprit qu’elle prenait au pied de la lettre son intention de mettre fin à leur relation pour leur bien. Il y avait cru au début… mais il ne s’était jamais sentit aussi mal de sa vie et n’avait pu retrouver le bonheur d’une relation. Après tout, il avait aimé cette jeune femme pendant trois ans de sa vie, même s’il n’était qu’un adolescent il avait toujours cru qu’elle était la femme de sa vie. Il savait que ce n’était plus possible maintenant, il ne se faisait pas d’illusion, mais il se rendait compte de plus en plus depuis qu’il l’avait vu franchir la passerelle qu’il ressentait encore la même chose pour elle. C’était probablement pour cela qu’il avait rasé les murs pour éviter de la rencontrer.
|
| | | | Sujet: Re: o7 ; La rencontre des Titans Ven 14 Oct - 3:57 | |
| Theresa avait passé la matinée l’oreille collée à son téléphone, les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur, se disant qu’elle aurait bien dû le laisser chez elle, ne pas du tout l’apporter dans son sac à main. Dès le départ, dès le moment où elle avait pris la décision de partir en voyage, la jeune femme avait su qu’elle aurait à travailler quand même, à s’occuper de dossiers auxquels elle était la seule à pouvoir prendre une décision. Elle ne s’était juste pas attendue à ce que ça soit tous les jours la même chose! Elle avait bêtement cru qu’on lui laisserait un peu plus de liberté et qu’ils seraient capables de se débrouiller un peu sans elle! Pour être honnête, Tess n’avait jamais pensé qu’elle passerait des heures à essayer de régler les problèmes qu’elle semblait être la seule à pouvoir gérer. Chaque jour, c’était la même chose. Dès le saut du lit, sa messagerie vocale était pleine de coups de fils auxquels elle devait répondre impérativement… Bref, ce jour-là ne faisait pas exception, et donc après avoir raccroché après une conversation interminable avec son oncle, Theresa avait décidé qu’elle irait à la piscine. Nager, lire et terminer la séance par un bain de soleil. Tel était son programme et elle était persuadée que ça lui ferait le plus grand bien. Et peut-être même que ça l’aiderait à décompresser un peu. Enfin, c’était ce qu’elle espérait. Après tout, si Theresa s’était octroyée des vacances sur un coup de tête, c’était bien parce qu’elle en avait sérieusement besoin! Alors c’était décidé, elle travaillerait moins et profiterait davantage de la vie. Ça serait peut-être plus facile à dire qu’à faire, mais la jeune femme ferait tout son possible pour passer plus de temps à s’amuser qu’à travailler.
Aussi, lorsque Tess eut enfilé son bikini noir et noué un paréo noir légèrement transparent autour de sa taille, elle chaussa ses tongs, attrapa son sac à bandoulières, ses verres fumés qu’elle posa sur le sommet de sa tête et le bouquin qu’elle lisait avant de sortir de sa cabine. Elle pris la direction de l’ascenseur en se demandant si elle ne ferait pas mieux de prendre l’escalier… ce qu’elle ne fit pas. En temps normal, Tess évitait les ascenseurs comme la peste par crainte d’y rester coincer, mais ce jour-là, elle ne fit pas comme selon ses habitudes. Avec le sens de l’orientation qu’elle avait, Theresa avait tout pour se perdre et se mettre à tourner en rond durant des heures avant de finalement attendre sa destination. Et puis, le paquebot était immense, la jeune femme n’aurait rien à gagner à se perdre. Aussi avait-elle décidé de prendre la solution la plus simple: l’ascenseur qui la conduirait jusqu’au pont où se trouvait la piscine. Et en sortant de la cabine, Tess n’aurait qu’à tourner sur sa droite et à poursuivre son chemin. Inévitablement, elle aboutirait au bassin d’eau. Un plan génial, voire même parfait? Non pas du tout. Pourquoi? Tout simplement à cause de ce qu’elle vit lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent enfin.
En attendant que l’ascenseur arrive jusqu’à elle, Tess en avait profité et avait ouvert son bouquin et poursuivit sa lecture. C’était une passion – en plus de la photographie – depuis qu’elle était en âge de lire. C’était une des passions qu’elle avait et que ses parents avaient toujours eu à cœur d’encourager. Et puis, aux yeux de Tess, c’était – et de loin – la meilleure façon de s’évader dans un monde qui n’était qu’à elle. Elle adorait s’imaginer l’allure des personnages, ce qui les entourait… et avec son imagination débordante, Theresa ne s’ennuyait jamais. D’ailleurs, elle préférait lire un bon livre que de regarder la télévision. Avec les journées de fous qu’étaient les siennes, Theresa aimait prendre une petite heure juste pour elle, heure qu’elle utilisait à lire un bon livre, la petite nouveauté qu’elle venait de dénicher en librairie. Si elle adorait faire les boutiques pour s’acheter des vêtements, des chaussures ou même des sacs à mains, elle aimait encore plus passer du temps en librairie à choisir les livres qui finiraient par décorer sa bibliothèque personnelle. Et Tess prenait beaucoup de plaisir à choisir ses livres. Et elle avait à cœur de tous les lire. Plusieurs fois.
Bref, lorsque les portes de la cabine de l’ascenseur s’ouvrirent, Tess ne manqua pas de le voir. Lui. Celui qui lui avait littéralement brisé le cœur. Celui qu’elle n’était pas parvenue à oublier, même dix ans après leur rupture. Theresa fit un effort et pris sur elle de ne pas le regarder, de faire comme si elle n’avait pas conscience de sa présence si près d’elle, mais… elle était une piètre actrice et elle savait hors de tout doute que Josh saurait lire en elle comme dans un livre ouvert. Comme il l’avait toujours fait soit dit en passant. Pestant tout bas, elle referma son livre d’un geste un peu brusque et le rangea dans son sac… Après quoi, elle le regarda froidement, le détaillant des pieds à la tête. En temps normal, ce n’était pas vraiment son genre de faire ça, mais Joshua ne tentait même pas de cacher le coup d’œil… appréciateur qu’il posait sur sa personne. Ce ne fut qu’à ce moment-là que Tess se rappela de son accoutrement. Elle était vêtue bien sommairement. Normal puisqu’elle était en chemin pour la piscine, mais bon sang! La jeune femme fronça donc les sourcils pour bien lui faire comprendre qu’elle n’appréciait pas et leva ensuite la main pour remettre sur son nez ses verres fumés qu’elle avait pris la peine de poser sur sa tête avant de sortir de sa cabine. Après quoi, elle attrapa son sac qu’elle plaqua fermement contre sa poitrine, les bras croisés dessus. C’était ridicule, elle le savait pertinemment, mais elle voulait tenter de se couvrir! Elle n’aimait pas du tout qu’il la détaille comme il le faisait! Ça la rendait franchement mal à l’aise. Et le pire dans tout ça, c’était qu’il savait comment faire pour qu’elle soit gênée. Et il n’hésitait pas à en profiter.
Se détournant pour faire face aux portes de l’ascenseur, Theresa pria pour que la balade se termine rapidement. Tess n’avait jamais été sotte au point de croire qu’elle ne le reverrait jamais. Ils avaient encore des amis communs – que Tess fréquentait très peu en raison de ses horaires complètement fous – et auraient pu être amenés à se revoir, mais la jeune femme n’avait jamais cru que ça serait ainsi. Qu’elle le croiserait par hasard dans un endroit aussi improbable que l’ascenseur d’un bateau de croisière. A en voir son attirail, il travaillait sur ce dit bateau. Serveur? Il avait du mal à y croire. Non pas qu’elle soit du genre à croire que certaines professions valaient mieux que d’autres, au contraire, mais avec ses capacités, Josh aurait pu aspirer à plus. Beaucoup plus. C’était quelqu’un d’intelligent, d’ambitieux. S’il en avait eu les moyens financiers, il aurait pu se rendre loin dans la vie. Très loin. Médecin, avocat, professeur… Tout était à sa portée. Alors de le voir en serveur, ça causait un sacré choc à la jeune femme.
Une autre chose qui frappait Tess, c’était de voir qu’il n’avait pas l’air particulièrement surpris de la voir là. Alors qu’elle, elle ne s’attendait pas du tout à le croiser sur le bateau. Il fallait donc en conclure que Josh savait qu’elle figurait au nombre des passagers. Il avait donc dû la voir à un moment ou un autre… ce que Theresa ne parvenait pas encore à concevoir, c’était que la présence de son ex lui aie échappée. Après tout, il était bel homme, le genre d’homme qui ne pouvait pas échapper aux radars des femmes. Qu’elles soient célibataires ou non, aucune femme ne pouvait être insensible à son charme. Il portait les cheveux longs, ils bouclaient légèrement… Sa barbe mal taillée lui donnait un air incroyablement viril… En temps normal, si Tess l’avait croisé quelque part, elle l’aurait aussitôt remarqué. C’était donc qu’ils avaient été amenés à ce qu’il soit en position pour la voir et pas le contraire. Theresa se creusa donc un peu la cervelle avant de se souvenir de l’embarquement. Les employés du paquebot étaient présents, Josh avait donc dû la voir à ce moment-là. Et Tess ne l’avait pas vu, parce qu’elle était occupée à regarder où elle mettait les pieds. Affublés de talons hauts, la jeune femme faisait tout ce qu’elle pouvait pour ne pas se retrouver sur les fesses devant tout le monde. Ce ne fut que lorsqu’elle entendit Josh la saluer et ensuite lui demander comment elle allait que Theresa haussa un sourcil. Il lui demandait vraiment ça? C’était le meilleur moyen qu’il avait trouvé pour lui adresser la parole? Franchement, il l’avait habituée à mieux que ça. Bien mieux.
- Sérieusement? Toi, tu me demandes sérieusement comment je vais? s’enquit froidement Tess tout en se retournant pour faire face à son ex. Parle-moi de la pluie et du beau temps aussi tant qu’à y être. ajouta-t-elle avant de pousser un profond soupir de lassitude.
Theresa ne voulait pas croiser le fer avec Joshua, mais c’était bien plus facile que de chercher à analyser comment il la faisait se sentir. Lui en vouloir, être pleine de ressentiment, se montrer froide envers lui et se rappeler combien il avait pu la faire souffrir en la quittant était bien plus facile. Moins productif, certes, mais bien plus aisé pour elle. Et puis merde! Qu’avaient-ils à se dire depuis tout ce temps? Qu’elle lui en voulait encore et toujours? Qu’elle était désolée pour le décès de sa sœur? Elle l’avait su environ deux ans plus tôt par un de leurs anciens camarades de classes et c’était pourquoi elle n’avait pas donné signe de vie au moment où il en aurait sûrement eu le plus besoin? Comment expliquer une telle chose? Autant se taire que de tourner inutilement le fer dans la plaie. Mais c’est connu. Les bonnes résolutions ne tiennent jamais longtemps… et on est parfois incapables de ne pas parler. Comme si une force supérieure jouait avec nous comme si nous étions de simples marionnettes dévouées à un être sadique qui prenait plaisir à nous faire faire ses quatre volontés.
- Tu travailles sur ce bateau à en juger ta tenue et ton chargement… Ça fait longtemps? interrogea-t-elle avant de se traiter mentalement de parfaite idiote.
Ce n’était décidément pas le genre de questions à poser! Avec sa chance si caractéristique, il allait mal le prendre et penser qu’elle le jugeait alors que ce n’était pas le cas! Theresa se mordit la langue en se disant qu’elle aurait mieux faire de se faire. Et puis, pourquoi Diable était-elle incapable de se taire, hein? Pourquoi ressentait-elle ce besoin de lui parler, d’entendre sa voix à nouveau? Était-elle donc si faible? Bon sang, dix ans s’étaient écoulés et il n’était jamais revenu vers elle! Ça devait bien vouloir dire quelque chose! Alors pourquoi ressentait-elle ces petits papillons qui voletaient comme des fous dans son estomac, hein? |
| | | | Sujet: Re: o7 ; La rencontre des Titans Mar 18 Oct - 4:01 | |
| Et voilà, la joute était engagée. Il avait fait la gaffe de lui parlé, la gaffe d’avoir souhaité qu’elle aille bien. Il se retient de lever les yeux au ciel ou de secouer la tête. Que pouvait-il faire? Aurait-il dû l’ignorer et faire comme si elle n’existait pas? Finalement, peut-être que c’est ce qu’il aurait dû faire. Elle ne le prenait pas au sérieux dans sa question, il avait voulut savoir comment elle allait et maintenant il se trouvait dans cet ascenseur dont l’atmosphère était maintenant devenu glacial. Il fût tout de même surpris de l’entendre lui demander depuis combien de temps il travaillait sur se bateau. Elle avait évidemment fait le constat de son emploi grâce à son veston et son plateau. Elle aurait pu être condescendante, mais non, elle avait un ton chiant d’une femme qui n’est pas contente de le voir, mais il ne sentait pas qu’elle le jugeait.
Il ne savait plus quoi faire, ou même quoi dire. Que disait-on dans cette situation? Il était perdu, il avait voulut l’éviter et maintenant il se retrouvait complètement coincé avec elle dans un espace clos. Il avait l’impression que l’ascenseur mettait des heures à monté. Et comme si ce n’était pas assez, l’ascenseur s’arrêta complètement. Il n’en revenait pas, comment se pouvait-il que ça arrive maintenant. Il appuya sur le bouton pour tenter de la faire redémarrer, mais il savait que ça arrivait de temps à autres. Les ascenseurs du bateau tombaient en rade assez souvent à cause de l’air salin et compagnie. Elles étaient bien entretenues, mais il arrivait qu’elle se coince. Il appuya sur le bouton d’urgence et attendit. Il regarda la jeune femme.
-Bon … puisque nous avons le temps, je vais poliment répondre à ta question, même si je doute que ça t’intéresse sincèrement.
Il n’avait pas dit cela sur un ton arrogant, mais calme. Il ne lui en voulait pas de lui en vouloir. Lui-même avait regretté sa décision et s’était trouvé stupide. Quand il avait tenté d’arranger les choses après la mort de sa sœur, elle ne l’avait pas rappelé, puis à la mort des parents de la jeune femme, il avait fait une autre tentative pour entrer en contact avec elle, mais il n’avait pas réussit. Il avait gâché leur vie à tous deux et la réaction de la jeune femme le lui prouvait bien. Il eut un soupire et commença.
-Je travail sur ce bateau depuis un an. Je suis sous-chef, mais aujourd’hui, c’est exceptionnel, je remplace un collègue alors, je fais le service pendant qu’il soigne son rhume. Les pourboires sont bons et ça me permet d’envoyer plus d’argent à ma mère.
Il aurait dû se taire sur se point, elle n’avait pas à savoir ça. Il envoyait de l’argent à sa mère tant qu’il pouvait et le reste, il le mettait de côté pour ouvrir son restaurant. Les funérailles de sa sœur n’était pas tout à fait rembourser encore, ils avaient tout mit dans ses études de cuisiniers. C’était donc la moindre des choses pour lui que de rembourser et aider sa mère. Elle était tout pour lui, elle était aussi la seule famille qui lui restait, en fait, elle était tout ce qui lui restait. Il n’avait plus vraiment d’amis d’avant, il en avait quelque uns sur le bateau, mais sans plus. Il avait plus de connaissance que d’amis véritable. Ils l’avaient tous laissé tombé après que son père n’ait perdu sa fortune. Seule Tess était restée et comment l’avait-il remercié? En la laissant tombé. Il n’avait aucune excuse pour ça. Il en paierait le prix et il le savait, mais il l’avait mérité. Il décida de s’assoir, il avait l’impression que la réparation serait peut-être un peu longue. Il regarda la jeune femme et continua.
-Je me doute aussi que tu n’as pas lu ce que je t’ai écrit, mais je suis sincèrement désolé pour tes parents et ta question de tout à l’heure, à savoir si sérieusement je voulais savoir comment tu allais, et bien oui. Je ne sais pas ce que s’est que perdre ses parents, mais j’ai perdu ma sœur et je sais que c’est souffrant.
Il eut un petit sourire ironique.
-Mon père est mort aussi, mais bon … depuis qu’il avait levé la main sur ma mère je ne le considérais plus que comme mon géniteur, sans plus.
Un peu d’amertume dans la voix, mais c’était vrai quand même. Il ne ressentait rien face à la mort de son père. Il s’en fichait complètement. Pourquoi lui racontait-il tout ça? Elle allait croire qu’il voulait lui faire pitié, mais c’était très loin d’être le cas. Il se détestait de s’être ouvert ainsi, après tout, ils n’étaient plus ensemble et n’avaient plus rien en commun après tout. Elle le détestait, s’était visible et elle avait raison. Il avait été un jeune con, il ne supportait pas de la souffrir car il en souffrait aussi.
-Je sais cependant que je deviendrais fou de perdre ma mère, elle est mon pilier, mon soutien. Et je sais que tes parents étaient tout aussi importants pour toi, que ma mère l’est pour moi. Alors pense que je suis hypocrite si tu veux, mais non, la question était sincère.
Il appuya sa tête contre le mur de l’ascenseur et ferma les yeux un instant. Il attendait que la rancune de la femme déferle sur lui. Il savait qu’il y goutterait, il le sentait. Il s’en moquait, dans le fond, elle avait raison sur toute la ligne. Elle avait bien fait de ne pas le rappeler, il avait été con et avait mérité le sort qu’elle lui avait réservé. |
| | | | Sujet: Re: o7 ; La rencontre des Titans Dim 6 Nov - 1:09 | |
| - Merde! gémit Theresa lorsque l’ascenseur s’immobilisa. Manquait plus que ça! ajouta-t-elle, davantage pour elle-même que pour son compagnon d’infortune.
Elle avait bien besoin de ça! D’accord, la présence de Josh la mettait mal à l’aise, mais elle pouvait encore faire avec. Que l’ascenseur s’arrête de lui-même par-contre, ça ce n’était pas bon. La jeune femme fut soulagée de voir que Josh tentait de faire en sorte que l’engin se remette en marche et elle retint son souffle, espérant de tout cœur qu’il y arriverait… mais en vain. Il fallait bien se rendre à l’évidence, ils étaient coincés là. Pour combien de temps? Dieu seul le savait! Oui, Tess souffrait de claustrophobie. Ce n’était pas au point de lui faire perdre les pédales comme ça pouvait arriver à certaines personnes, mais jamais elle n’avait aimé se retrouver coincée quelque part. Et se retrouver avec son ex coincée dans un ascenseur en panne, ce n’était pas trop pour lui plaire. A part d’avoir droit à un silence lourd et embarrassant, Theresa ne voyait pas très bien comment les choses pourraient être pires qu’elles ne l’étaient déjà. Et dans cet accoutrement encore! Quelle idée avait-elle eu de ne pas enfiler un peignoir pour se rendre à la piscine, hein? Au moins, elle serait davantage couverte qu’elle ne l’était! C’est donc en poussant un soupir de désespoir qu’elle se laissa lentement glisser contre la paroi de la cabine pour se retrouver sur le sol. Une fois assise par-terre, la jeune femme tenta d’inspirer et d’expirer lentement, tentative presque vaine pour tenter de rester en possession de ses moyens. Est-ce que Joshua se rappelait combien Tess détestait les endroits clos? Peut-être s’en rappelait-il et voulait-il tenter de lui changer les idées? Encore une fois, Tess l’ignorait, mais à ses yeux, il était encore préférable de parler de leur passé que de compter les secondes qui s’écouleraient avant qu’on ne vienne enfin les libérer. D’ailleurs, n’y avait-il pas un bouton sur lequel appuyer dans des situations comme celle-là? La jeune femme s’ordonna de se calmer. Après tout, Josh n’était pas un imbécile, il avait sûrement déjà dû s’occuper de ce satané bouton.
Malgré tout le temps qui s’était écoulé, l’eau qui avait coulé sous les ponts, Theresa devait bien se rendre à l’évidence, Joshua avait encore le don d’appuyer là où ça faisait mal. Même avec une petite remarque qui n’aurait pas d’intérêt pour quelqu’un d’autre. Aux yeux de la jeune femme, ça faisait vraiment mal de l’entendre remettre ainsi en doute le fait que la réponse à sa question l’intéressait. Si la réponse ne l’avait pas intéressée, Tess n’aurait tout simplement pas posée la question. Et ça, il devait bien le savoir. Jamais la jeune femme n’avait pris quelqu’un de haut, ce n’était pas dans sa nature d’agir ainsi. Et même qu’à chaque fois qu’elle voyait une personne se comporter ainsi envers une autre, elle n’hésitait pas à la remettre à sa place. Ce n’était pas parce que quelqu’un n’était pas né avec la cuillère en argent dans la bouche qu’elle valait moins bien qu’une autre. Et puis, il n’y avait pas de sot métier. La preuve, plutôt que de diriger l’empire familial, Tess avait fait le choix de devenir flic. Ce n’était pas le fait qu’elle serait payée des misères qui avait incité ses parents à tenter de l’en dissuader. C’était la peur qu’il ne lui arrive quelque chose. Elle n’avait pas été élevée à se comporter comme la sale petite peste qu’elle aurait pu devenir. Donc que Josh aie l’air de croire qu’elle se fouttait bien de sa réponse, ça… ça lui faisait un pincement au cœur. Finalement, il ne la connaissait pas aussi bien qu’elle aurait pu le croire.
Elle aurait pu prendre la parole et l’abreuver de bêtises, mais Tess pris sur elle et décida de se taire. Après tout, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Non? S’il la connaissait si mal, s’il pensait qu’elle était du genre à se fouttre de lui, grand bien lui fasse. Elle le laisserait donc parler et se contenterait de se taire. C’était ça ou bien de répondre, d’en venir à des discussions totalement inutiles. Il y avait bien longtemps que Josh se fouttait de ce qu’elle disait et pensait de toute manière. Ça ne devait pas avoir changé, près de dix ans plus tard. Enfin, bref, Tess décida de le laisser parler puisqu’il semblait vouloir répondre à sa question. Ainsi donc, elle ne s’était pas trompée, il n’était pas serveur, mais bien sous-chef. Le connaissait, elle ne doutait pas qu’il voulait devenir chef un jour. Tout comme elle savait qu’il y parviendrait de lui-même à force de travail. La jeune femme ne fut pas non plus surprise de l’entendre lui confier qu’il envoyait de l’argent à sa mère. Sur ce point, il n’avait – de toute évidence – pas changé. Il faisait tout ce qu’il pouvait pour aider les gens qu’il aimait. Ce n’est que lorsqu’il parla d’un message qu’il lui avait fait parvenir que Tess fronça les sourcils. De quel message parlait-il? Mais elle n’eut pas l’occasion de s’interroger davantage sur le sujet, car Josh poursuivait dans sa lancée. Une fois parti, il ne s’arrêtait plus. Ainsi donc, il lui parla du décès de sa sœur, de la mort de son père. Elle tomba des nues lorsqu’il lui confia que son père avait levé la main sur sa mère. Son sang ne fit qu’un tour. Si ce n’était que d’elle, tous ces salauds se balanceraient par leurs appendices le plus précieux. Celui qui se trouvait sous la ceinture. Elle avait peut-être grandit dans la ouate, mais avant qu’elle ne soit confiée à ses parents, Tess avait connu la violence. Elle ne se rappelait pas de tout, évidemment, elle était trop jeune à l’époque, mais il lui arrivait parfois d’avoir des… flashes rapides de ce qui s’était passé. Enfin bref. Joshua poursuivait sur sa lancée, encore, et ce n’est que lorsqu’il dit que sa question était sincère que Tess décida qu’elle devait répondre.
- J’ai su pour ta sœur il y a environ deux ans. Si… si je l’avais su à ce moment-là, je serais allée te rejoindre… malgré notre rupture. murmura-t-elle en baissant les yeux sur ses mains. J’ignore cependant de quel message tu parles. Je n’ai rien reçu venant de toi quand mes parents sont décédés. ajouta la jeune femme en relevant la tête pour le fixer droit dans les yeux, histoire qu’il sache qu’elle disait la vérité, pour qu’il n’en doute pas. Mais libre à toi de me croire ou non.
La seule explication qu’elle avait à ce sujet, c’était que s’il s’agissait d’un mot envoyé par la poste, le message s’était perdu. Si c’était par courrier électronique, une simple erreur de frappe. Sinon, Tess ne voyait pas comment ce message avait pu ne pas lui parvenir. Parce que malgré la rancœur qu’elle éprouvait envers lui, Theresa n’était pas rancunière au point de ne pas prendre la peine de répondre à son courrier. A l’époque de leur rupture, ses parents avaient peut-être fait ce qu’ils jugeaient le mieux en lui cachant le décès de la sœur de Josh – parce que Tess ne concevait pas qu’ils aient pu ne pas le savoir – et elle ne leur en voulait pas. C’était ses parents qui avaient dû l’aider à remonter la pente, c’était eux qui l’avaient aidée du mieux qu’ils le pouvaient, qui avaient fait tout ce qu’ils pouvaient pour lui changer les idées. C’était avec eux qu’elle avait fait un long voyage parce que sa mère pensait que de partir quelques semaines serait peut-être une bonne façon pour Tess d’oublier. Pour le reste… néant. Theresa ne comprenait pas.
- Tu as une idée du temps que ça peut prendre avant qu’on ne vienne nous sortir de là? interrogea Tess en regardant Josh, tentant tant bien que mal de faire dévier le cours de la conversation. Les sujets aussi personnels, ce n’était peut-être pas bon pour eux. - Ce n’est pas que je m’ennuie, mais… je commence à me souvenir de plus en plus pourquoi je déteste les ascenseurs pour mourir. ajouta-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure, signe de nervosité qu’elle n’avait jamais su corriger avec les années.
Elle jeta un rapide coup d’œil à sa montre et retint de justesse le gémissement qu’elle sentait monter dans sa gorge. Ça ne faisait même pas encore cinq minutes qu’ils étaient enfermés là. Quand donc quelqu’un viendrait-il les aider? Ou que la cabine se déciderait enfin à poursuivre sa course? Theresa leva les yeux et vit une trappe dans le plafond, chose qui la fit sourire. Dans les films d’action qu’elle aimait voir, c’était toujours par là que les malfaiteurs se sauvaient. Est-ce que ça valait le coup de satisfaire sa curiosité? La policière en elle chassa cette idée un peu folle en réalisant à quelle hauteur se trouvait cette fameuse trappe d’accès, qu’elle n’était pas vêtue pour tenter l’expérience et que ce qu’elle portait aux pieds risquait davantage de faire en sorte qu’elle ne se casse la gueule.
- Idée à proscrire. Ça ne se fait probablement que dans les films. Je serais par-contre curieuse de fouiller au Central pour voir si quelqu’un a déjà essayer de s’échapper par un truc comme ça. marmonna-t-elle avant d’enlever ses chaussures qui lui faisaient mal aux pieds. L’idée aussi d’avoir privilégié l’apparence au confort! On ne l’y reprendrait pas de sitôt! |
| | | | Sujet: Re: o7 ; La rencontre des Titans Jeu 10 Nov - 18:33 | |
| Dire qu’il était surpris n’était pas le mot, la situation était quelque peu … étrange. Il ne comprenait pas qu’elle agisse ainsi, il avait cru qu’elle n’aurait aucune envie de l’entendre parler, qu’elle n’aurait eu envie que de lui crier des bêtises. En fait, peut-être qu’elle en avait envie, mais en même temps elle était sincère dans ses propos. Il pouvait le voir dans ses yeux. Il devait avouer qu’il était secoué cependant, au fond de lui-même, il aurait sans aucun doute préféré qu’elle le snob et lui crie dessus ou même qu’elle l’ignore tout simplement. Pourquoi? Tout simplement parce que ça aurait été plus facile ainsi. Il avait toujours l’impression que sa poitrine allait s’ouvrir en deux. Il avait l’impression qu’elle pourrait entendre son cœur battre la chamade dans sa cage thoracique. Mais il savait qu’elle n’entendait rien et il pouvait assez bien dissimuler ses émotions, sa vie sans un sous lui avait apprit à cacher tout ce qu’il pouvait ressentir. Il avait dû se créer une carapace pour ne pas se laisser atteindre, pour ne pas baisser les bras et surtout, pour ne pas s’effondrer devant sa chère mère lorsque sa petite sœur était morte. Il haussa les épaules lorsqu’elle lui dit qu’elle serait allée le rejoindre malgré leur rupture. Ce n’était pas de l’indifférence, c’était simplement ironique car il aurait tellement voulut qu’elle soit là, il aurait aimé se faire pardonner sa folie du moment et reprendre là où ils avaient laissé. Mais de toute façon, aurait-elle pu lui faire confiance après cette rupture? Il en doutait sincèrement. Il la regarda dans les yeux à son tour, le temps d’un instant, il retira son masque et laissa l’émotion troublé son regard.
-Je crois que c’était probablement mieux ainsi … enfin, je ne sais pas. Tu as toujours été la seule à vraiment rester après que mon père est tout perdu. La seule à ne pas juger mon nouveau mode de vie… et je me suis trouvé tellement stupide de t’avoir …
Il arrêta sa phrase, pourquoi disait-il tout cela? D’accord, ils étaient bloqués dans un ascenseur et n’avaient rien d’autre à faire que discuter. De plus, il sentait que la jeune femme n’était pas confiante en la situation. Elle semblait avoir peur, il se souvenait vaguement qu’elle avait toujours détesté être enfermé quelque part. Il eut un sourire mal à l’aise dû à ce qu’il venait de dire. C’était maintenant qu’il se sentait stupide, stupide d’ouvrir son cœur après toutes ces années, après tout le mal qu’il avait fait. Il ne tentait pas de se faire pardonner, loin de là, et encore… il ne méritait pas d’être pardonner. Il avait mérité d’être malheureux après le mal qui lui avait fait, mais il espérait simplement qu’elle était plus heureuse et qu’il n’avait pas gâcher sa vie amoureuse.
-Désolé… c’est stupide de remuer tout ça, j’ai gâché notre relation et c’est impardonnable. Point final.
Il revêtit son masque d’impassibilité, il ne voulait pas qu’elle puisse voir à quelle point il était troublé par ses propre propos. Il préféra penser à d’autre chose. Elle souleva un point, elle n’avait jamais eu la lettre qu’il avait écrit lors de la mort de ses parents. Qu’elle n’est pas eu sa lettre le surprenait vraiment. Il ne comprenait pas, il avait pourtant bien affranchit, avait même payé un supplément pour qu’elle arrive à temps. Habituellement, ce genre de transport était fiable, mais bon … il était possible que cette dernière ce soit perdue. Il haussa à nouveau les épaules.
-Dommage, je ne comprend pas pourquoi tu n’as pas reçu la lettre. Il faut croire que la faire envoyer par expresse ne garantie pas son arrivée à bon port. Je ne pourrais pas te citer mes mots exact …
Il eut un petit rire, il se sentait stupide de dire ça, mais en même temps c’était la vérité.
-Ma lettre faisait tout de même deux pages complète en plus de la moitié d’une autre feuille… mais en gros, je disais que j’étais désolé pour toi et que peu importe ce qui s’était passé entre nous que si tu avais besoin, je serais là pour toi, comme tu as été là pour moi lorsque ma famille à tout perdu.
Mais qu’avait-il à parler ainsi? Merde, mais il devenait un moulin à parole, un flot d’émotion verbale qui ne voulait plus s’arrêter de couler. Il n’y avait pas à dire, elle le bouleversait au plus au point. Il se détestait de se sentir aussi vulnérable devant elle. Il n’aurait pas pu faire autrement? Tout simplement se taire et ne pas ramener la jeune femme à leurs anciennes histoires? Non … il n’avait pas pu tenir sa langue dans sa poche et parler d’autre chose. Parler de sa sœur le ramenait au passé… et le passé le ramenait à elle, c’était inévitable. Il était incapable de se la sortir de la tête. C’était infaisable. Il put se changer les idées, la jeune femme s’en chargea et il l’en remercia presque. Elle lui demanda s’il savait dans combien de temps ont les sortirait de là. Il l’a regarda, il se demandait si elle avait même suivit le fil de sa conversation, il espérait presque non, mais en même temps, la voir aussi soucieuse l’inquiétait.
-Je ne sais pas, ce peut être rapide comme ce peut prendre un petit moment… J’ai appuyé sur le bouton, ils savent donc que quelqu’un est prisonnier de l’ascenseur. Ils vont donc agir en conséquence. Généralement, le temps d’attente dure entre 5 et 30 minutes. Je sais que ça peut ne pas paraître rassurant, mais c’est quand même rapide. Il y a aussi un très bon système d’aération. Ne t’en fait pas tout ira bien.
Il ne savait pas si c’était pour se rassurer, mais la jeune femme se mit à parler de la trappe dans le haut de l’ascenseur. Elle était curieuse de vérifié au central pour savoir si quelqu’un avait tenté de se sauver par là. Il eut un sourire. Il imaginait aisément la situation et il pouvait comprendre qu’elle puisse y penser, elle avait envie de sortir de là. Il la regarda enlever ses chaussures, elles ne semblaient pas être très confortable. C’était d’ailleurs la seule chose qui le surprenait d’elle, elle n’avait pas changé mentalement, mais elle semblait se ranger plus au niveau mode. Pas qu’elle était mal habillée avant, loin de là, mais elle priorisait le confort avant au vêtement à la mode. Mais il comprenait aussi que dans l’entreprise de son père demandait de passer outre le confort et sur ce bateau, même si elle était en vacance, elle se devait de faire pareil. Mais bon, elle aurait pu être habillé de guenilles qu’il l’aurait trouvé toujours aussi belle. C’était ainsi … Il dû presque secouer la tête pour chasser ses pensées, il ne le fit pas par soucie de discrétion, il ne voulait pas que la jeune femme ne s’interroge sur ce mouvement de tête. La remarque cependant qu’elle avait fait, l’amenait à penser qu’elle avait fait ses études de police. Son père l’avait obligé à un stage avant, mais il semblait qu’elle ait tout de même réalisé son rêve. Il trouvait ça merveilleux. Il l’a regarda, un petit sourire en coin.
-Selon ce que je peux entendre tu as réaliser ton rêve de devenir policière aussi. C’est génial. Je me doute que ce ne doit pas être évident cependant avec la compagnie maintenant.
Il cessa là, il préférait ne plus rentrer dans la vie dans la vie privée, il se rendait compte qu’il voulait en savoir toujours plus, mais où tout ça le mènerait? Plus il en savait sur elle, plus il avait mal… plus il avait mal, plus il se trouvait idiot et plus il se trouvait idiot, plus il s’enfonçait dans ses regrets pour une histoire de dix ans passés. C’était une histoire importante bien sur, il ne le négligeait pas, mais il ne comprenait pas pourquoi il n’arrivait pas à passer par dessus tout simplement. Il eut un soupir presque inaudible et regarda la jeune femme lui faisait un sourire.
-Et comme tu disais, l’option de la trappe n’est pas une très bonne idée, s’ils remettent l’ascenseur en fonction, l’échappatoire pour tourner au film d’horreur assez rapidement.
Une petite tournure de dérision, mais il était vrai que se trouver sur la cabine pendant qu’elle montait n’était pas une très bonne idée. Ils risquaient des blessures graves et plus. Il savait bien entendu qu’elle ne l’aurait pas fait, elle était simplement curieuse, mais tout de même, il avait préféré la mettre en garde. |
| | | | Sujet: Re: o7 ; La rencontre des Titans | |
| |
| | | |
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|