|  Sujet: o1 ; être clean n'est pas un crime  Mar 12 Oct - 16:36 | |
| Trois heure moins dix. J’avais les yeux rivés sur la pendule. Plus que dix minutes, et adieu université, bonjour détente. J’étais en cours d’Italien, avec comme prof, surement la plus incapable de tout le bateau : Mme Vicci qui se met en colère quand on prononce mal son nom. Tsss pitoyable ! Depuis le début du cours, je glandais. Les langues c’était ce que j’aimais le moins. Et surtout à l’université, ou il fallait prendre des notes et copier au propre la leçon. C’est pour cela que j’avais des moyennes de 7 ou 8. Arrivé dans ma cabine, je balançais mon sac sur mon lit et je sortais boire un Coca et sympathiser avec les passagers. Cela faisait à peine une semaine que le bateau avait quitté le port et je n’avais pas encore de relations, amicales ou amoureuses. Mais je savais que ça n’allait pas tarder.
Bref donc j’étais la, la tête posé sur mon cahier d’italien, n’écoutant même plus mon professeur et regardant par la fenêtre en rêvant. Quand soudain :
« Le cours est terminé, à demain ! »
C’était la voix dure et neutre de Mme Vicci. Je relevai la tête surpris, et regardai la pendule. Elle affichait trois heures ! Un sourire de satisfaction se dessina sur mes lèvres. Je fourrai mon cahier et ma trousse dans ma sacoche et sortis précipitamment de la salle de classe. Enfin, la liberté ! Me mêlant aux autres élèves je sortis de l’établissement et me dirigeai vers un petit bar. Aujourd’hui je n’avais même pas envie de passer dans ma cabine. Je marchais dans la gallérie, tout atour de moi se trouvaient des boutiques de luxe et des restaurants. Mais j’avais repéré un petit bar sympathique ou j’allais après les cours. Je rentrais dans le bar et m’installa au contoir.
Un Coca, demandais-je au barman qui passait devant moi.
Juste à coté de moi se trouvaient deux jeunes filles. L’une qui était de dos avait de longs cheveux bruns, et l’autre dont je ne voyais que le visage avait des yeux ambrés et une figure ronde. Pas timide pour deux sous, je les abordai :
Bonjour mesdemoiselles, dis-je d’une vois mielleuse, puis-je vous offrir quelque chose ?
La brune pouffa et regarda sa copine. Celle-ci acquiesça et je leur offris donc un verre de vodka à chacune. Je ne buvais jamais d’alcool mais ça ne me dérangeait pas d’en proposer. A ce moment deux filles entrèrent dans le bar. Je ne leur prêtais pas attention. J’aurais peut être du… [C'est assez long ? ] |
|
ζ FONDADMIN - bomb in a birdcage
enjoy the silence Nirvana T. Prescott ✔ PRÉNOM : clémence ★ AVATAR : kristen stewart © CRÉDIT : kaleiiiigh, psychdelia*child & lj ✔ MISSIVES : 5361 ✔ ARRIVÉE : 28/07/2010 ✔ BOULOT : loin de cette société de consommation ✔ CITATION : your head will collapse, but there's nothing in it, and you'll ask yourself ; where is my mind ? ✔ PRINTEMPS : 20 ans ✔ STATUT : passion destructrice pour Buck ✔ RÉPUTATION : 5 ✔ JUKEBOX : ina ich - âme armée ✔ COMPTES : alaska h. young & majestic-orphély a. kostas-kane 
 | | Sujet: Re: o1 ; être clean n'est pas un crime Ven 15 Oct - 21:54 | |
| Une larme, miroitante, le reflet de ton âme déchirée, et c'est l'espoir qui remonte enfin, c'en est fini pour ce soir de ton esprit atone et stigmatisé. Tu noies tes doutes dans cet énième verre d'alcool dont tu ne sens même plus le goût. Est-ce de la bière ou bien de la vodka ? Tu ne sais plus, et pour tout dire tu t'en fous. Tout ce qui compte, c'est que tu commences à oublier ses yeux verts, pour te concentrer sur ceux bleus et aussi perdus et brumeux que les tiens. Temperance. Oh, tu sais bien qu'elle est à la solde de Buck, mais c'est avec elle que tu t'amuses - dans cette beuverie. Un verre, puis un autre. Mens sana in corpore sano. Tu ris, un éclat libérateur mais faux, qui ne reflète rien de plus que ta volonté d'oublier. Les boucles blondes de Temperance rebondissent délicatement sur ses épaules, et tu te fixes à-dessus pour ne plus penser à l'oublier, lui. Elles sont belles. Tu viens de te rendre compte que tu as en face de toi une beauté blonde, bravo. Mens sana in corpore sano. Déjà un peu trop soule, tu suit la jolie courbe de son épaule et descends jusqu'au creux de sa hanche, puis remonte aux contours fins de sa mâchoire. Elle est vraiment belle. Qu'importe son goût pour la débauche, puisqu'elle est bon-vivant et aussi belle. La vie lui réussit. Toi, tu es le vilain petit canard, perdu dans la mare des cignes comme Temperance. Tu ne sais pas que tu es comme ton père, tout sauf ce vilain petit canard, noyée au même moment dans un verre d'alcool. Tu ne les comptes plus depuis quelques heures. Et un de plus. Tu viens d'étancher ta soif insatiable de paix avec un énième verre, et tu commences à avoir des doutes sur ta carte d'identité. Il te manque un an pour boire, surtout autant, et même si tu es intimidante, tu as tes limites.
Un regard avec Temperance, et vous avez tôt fait de comprendre qu'il est temps de partir. Tu n'es pas en état de parler maintenant, ou de sortir quoique ce soir de sensé, mais le barman commençait à avoir des doutes. Ouh. La tête te tourne, et tu as des pensées étranges dans ta débauche : que ta compagne porte mal son nom ! Ascétisme contre libertinage. Tu fronces les sourcils devant cette étrange attribution puis, partant d'un grand éclat de rire inutile et sans fondement, et prends son bras et l'entraines dehors. Il fait encore chaud, le trajet entre Los Angeles et Mexico permet des températures estivales. Le froid mordant, glacial, te manques. Tu aimerais à cet instant enfoncer tes doigts dans dans la neige, aller chercher du bois pour ton propre feu... Tu te jures intérieurement, soudain dégrisée, de descendre à la première escale qui te conviens pour ne plus remonter sur ce bateau de malheur. « Dis... Tu me déposes en Alaska ? » Aïe, pas si dessoulée que cela finalement. Mais depuis le temps que tu en rêves, de cette contrée ! Tu la mérites. Tu as été modèle trop longtemps, anarchique en ton fort intérieur pour ne rien faire qui puisse nuire à ton arriérée de mère. Elle l'aurait cependant bien mérité. Si seulement tu avais osé crier ce que tu pensais, tu ne serais pas sur ce bateau de malheur, engrossée et ivre comme une fille de joie, mais là où tu aurais toujours voulu être.
Un bar, puis un autre. Et pour finir en apothéose : Evie's. Vous entrez avec fracas, tu n'es plus qu'une loque alors, mais tu as gardé ta beauté glaciale et incendiaire. Mais qu'es-tu donc devenue ? Tout ça pour un homme, un gamin ? Parfois, tu bénis l'alcool et tout ce qui peut te permettre d'oublier ta bêtise et... Il boit du Coca-Cola ! Oh, mais c'est ce petit puritain. Il serait temps qu'il entre dans la vie celui-là, il aurait dû le faire avant que tu ne t'en mêles, là ça fait généralement plus mal. Tu donnes un coup de coude à Temperance : « Ne dis rien à Buck pour ce soir, s'il te plait. Je suis déjà tombée bien bas par sa faute... Tu promets ? Parce qu'on n'a pas fini la soirée ! Tu vois le petit prude là ? Il est à nous ! Drogue, alcool, et... Nan même pas en rêve, il a une tête de cauchemar de premier de classe. »
Après cet éloquent discours, tu te diriges vers lui, tout tes atouts en avant, et tu demande trois verres, trois mixtures qui ne feront qu'accentuer ta gueule de bois demain et qui n'ont presque plus rien d'un alcool. « Salut toi. Tiens prends, offert par la maison. Moi c'est Nirvana, et dans tes rêves tu m'appelles Nevy. Bois, c'est sûrement meilleur que ton jus de chaussette de gamin prépubère. »
|
|
Accueil
